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R蒔ERTOIRE DES RAPPORTS DE L扥RGANE D扐PPEL

Champ de l抏xamen en appel

S.3.1 G閚閞alit閟     haut de page

S.3.1.1 蓆ats-Unis ?Essence, page 13
(WT/DS2/AB/R)

?pour traiter de ces deux questions [de l抋ir pur ou de l抋pplicabilit?de l扐ccord OTC], dans les circonstances du pr閟ent appel, l扥rgane d抋ppel aurait 閠?oblig?de ne pas respecter incidemment ses propres Proc閐ures de travail et de le faire en l抋bsence d抲ne raison imp閞ative li閑, par exemple, ?la notion fondamentale d掗quit?ou ?un cas de force majeure. Le Venezuela et le Br閟il auraient pu faire appel, en vertu de la r鑗le 23 1) ou 23 4) des Proc閐ures de travail, des constatations et de l抋bsence de constatation du Groupe sp閏ial sur les deux questions, ce qui aurait permis ?l扥rgane d抋ppel de traiter de ces deux questions directement dans une m阭e et seule proc閐ure d抋ppel.

?la voie qu抜ls ont choisie pour aborder ces deux questions n抏st pas pr関ue par les Proc閐ures de travail et que ces questions ne font donc pas d鹠ent l抩bjet du pr閟ent appel.

S.3.1.2 蓆ats-Unis ?Chemises et blouses de laine, page 20
(WT/DS33/AB/R, WT/DS33/AB/R/Corr.1)

A notre avis, cette d閏laration du Groupe sp閏ial est une observation purement factuelle et gratuite donnant des indications sur la fa鏾n dont il interpr鑤e le mode de fonctionnement de l扥ST. Nous ne consid閞ons pas que cette observation du Groupe sp閏ial est 搖ne constatation ou conclusion juridique?que l扥rgane d抋ppel peut 揷onfirmer, modifier ou infirmer?

S.3.1.3 CE ?Volailles, paragraphe 107
(WT/DS69/AB/R)

?Il est vrai que dans la note de bas de page 140 de son rapport, le Groupe sp閏ial indique que le paragraphe 7.75 des rapport du Groupe sp閏ial CE ?Bananes, 揺n particulier l抲tilisation du membre de phrase 搕ous les fournisseurs autres que les Membres ayant un int閞阾 substantiel ?la fourniture du produit?? montre que le troisi鑝e Groupe sp閏ial des bananes n抋 pas consid閞?que l抋ttribution de parts d抲n contingent ?des non-Membres au titre de l抋rticle XIII:2 d) n掗tait pas autoris閑? Nous ne consid閞ons cette observation faite par le Groupe sp閏ial dans une note de bas de page ni comme une 搃nterpr閠ation du droit donn閑 par celui-ci?au sens de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord ni comme une 揷onstatation?ou 揷onclusion juridique?que l扥rgane d抋ppel peut 揷onfirmer, modifier ou infirmer? conform閙ent ?l抋rticle 17:13 du M閙orandum d抋ccord. Il est incontestable en l抏sp鑓e qu抜l n抷 a pas attribution d抲ne part par pays du contingent tarifaire ?un non-Membre. Il n抷 a donc aucune constatation ni 搃nterpr閠ation du droit donn閑 par [le Groupe sp閏ial]?susceptible de faire l抩bjet d抲n appel dont l扥rgane d抋ppel puisse conna顃re.

S.3.1.4 Canada ?A閞onefs, paragraphe 211
(WT/DS70/AB/R)

?notre avis, ce nouvel argument avanc?par le Br閟il d閜asse le cadre de l抏xamen en appel. L抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord pr関oit que 揫l]抋ppel sera limit?aux questions de droit couvertes par le rapport du Groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? En principe, les nouveaux arguments ne sont pas en soi exclus du champ de l抏xamen en appel simplement parce qu抜ls sont nouveaux. Toutefois, pour que nous puissions statuer sur le nouvel argument du Br閟il, nous devrions demander, recevoir et examiner des faits nouveaux dont le Groupe sp閏ial n掗tait pas saisi et qu抜l n抋 pas examin閟. ?notre avis, l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord nous emp阠he manifestement de nous lancer dans une telle entreprise. ?/p>

S.3.1.5 蓆ats-Unis ?FSC, paragraphe 103
(WT/DS108/AB/R)

?L抋rgument que les 蓆ats-Unis nous demandent d掗tudier au titre de la cinqui鑝e phrase de la note de bas de page 59 fait intervenir deux questions de droit distinctes: premi鑢ement, la mesure FSC est une mesure 揺n vue d掗viter la double imposition de revenus de source 閠rang鑢e?au sens de la note de bas de page 59; et deuxi鑝ement, par voie de cons閝uence, la mesure FSC est exclue de la prohibition des subventions ?l抏xportation 閚onc閑 ?l抋rticle 3.1 a) de l?i>Accord SMC. ?notre avis, l抏xamen des questions de fond soulev閑s par cet argument particulier d閜asserait le cadre de notre mandat au titre de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord, puisque cet argument ne concerne ni une 搎uestion de droit couverte par le rapport du Groupe sp閏ial?ni des 搃nterpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? Il n抋 tout simplement pas 閠?demand?au Groupe sp閏ial d抏xaminer les questions soulev閑s par le nouvel argument des 蓆ats-Unis. En outre, le nouvel argument qui est maintenant avanc?devant nous obligerait ?examiner des questions de droit tr鑣 diff閞entes de celles dont 閠ait saisi le Groupe sp閏ial et pourrait bien exiger des 閘閙ents de preuve concernant de nouveaux faits. ?/p>

S.3.1.6 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 745
(WT/DS267/AB/R)

D抏mbl閑, nous faisons observer que l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord dispose que les appels 揫seront] limit閇s] aux questions de droit couvertes par le rapport du groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? En outre, l抋rticle 17:12 du M閙orandum d抋ccord dit que 揫l]扥rgane d抋ppel examinera chacune des questions soulev閑s conform閙ent au paragraphe 6 pendant la proc閐ure d抋ppel? Les 蓆ats-Unis ne font pas valoir que le Br閟il n抋 pas fait appel d抲ne question de droit ou d抲ne interpr閠ation du droit. Ils n抋ffirment donc pas que le Br閟il n抋urait pas pu formuler cette all間ation en appel ou qu抜l nous est juridiquement interdit de l抏xaminer. L抋ffirmation des 蓆ats-Unis est qu抜l n抏st pas n閏essaire que nous nous prononcions sur l抋ll間ation du Br閟il parce que ce dernier ne nous demande pas de faire des constatations qui aboutiraient ?des d閏isions et des recommandations de l扥RD.

S.3.1.7 CE ?Subventions ?l抏xportation de sucre, paragraphes 240-242
(WT/DS265/AB/R, WT/DS266/AB/R, WT/DS283/AB/R)

?les Communaut閟 europ閑nnes n抩nt pas fait valoir devant le Groupe sp閏ial que les ventes de betteraves A et B 閠aient 搇argement insuffisantes pour couvrir tous les co鹴s fixes de la production de betteraves C? de la mani鑢e dont elles font valoir ce point en appel.

L扥rgane d抋ppel a estim?pr閏閐emment, dans l抋ffaire Canada ?A閞onefs, que les arguments nouveaux n掗taient pas exclus du champ de l抏xamen en appel 搒implement parce qu抜ls [閠aient] nouveaux? Dans cette affaire, cependant, l扥rgane d抋ppel a 間alement dit ce qui suit:

?pour que nous puissions statuer sur le nouvel argument [en cause], nous devrions demander, recevoir et examiner des faits nouveaux dont le Groupe sp閏ial n掗tait pas saisi et qu抜l n抋 pas examin閟. ?notre avis, l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord nous emp阠he manifestement de nous lancer dans une telle entreprise.

?cet 間ard, nous relevons que les Communaut閟 europ閑nnes 閠ayent leur argument en appel par un tableau contenant des calculs ?Le Groupe sp閏ial n抋 pas 閠?saisi de ce tableau qui, toutefois, exploite des donn閑s tir閑s de pi鑓es qui lui ont 閠? pr閟ent閑s par les parties plaignantes. Nous relevons aussi que ces derni鑢es, dans leurs communications d抜ntim?respectives et ? l抋udience, ont contest?l抏xactitude de quelques-uns de ces calculs ainsi que certains concepts les sous-tendant.


S.3.2 Examen de l挀関aluation objective?par le groupe sp閏ial ?article 11 du M閙orandum d抋ccord.
Voir aussi Crit鑢e d抏xamen, article 11 du M閙orandum d抋ccord (S.7.2-6)     haut de page

S.3.2.1 CE ?Hormones, paragraphe 132
(WT/DS26/AB/R, WT/DS48/AB/R)

?La question de savoir si un groupe sp閏ial a proc閐?ou non ?une 関aluation objective des faits dont il 閠ait saisi, comme le prescrit l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord, est 間alement une question de droit qui, si elle est soulev閑 correctement en appel, entre dans le champ de l抏xamen en appel.

S.3.2.2 蓆ats-Unis ?Mesures compensatoires concernant certains produits en provenance des CE, paragraphe 74
(WT/DS212/AB/R)

?Une all間ation d抏rreur de la part d抲n groupe sp閏ial, formul閑 au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord, n抏st possible que dans le contexte d抲n appel. Par d閒inition, cette all間ation ne figurera pas dans une demande d掗tablissement d抲n groupe sp閏ial, et les groupes sp閏iaux n抷 auront donc pas fait r閒閞ence dans leurs rapports. En cons閝uence, si un appelant entend pr閟enter des arguments au sujet de cette question en appel, il doit y faire r閒閞ence dans la d閏laration d抋ppel d抲ne mani鑢e qui permettra ?l抜ntim?de le discerner et de conna顃re l抋rgumentation ?laquelle il devra r閜ondre.

S.3.2.3 CE ?Volailles, paragraphe 133
(WT/DS69/AB/R)

Dire qu抲n groupe sp閏ial n抋 pas proc閐?? l挀関aluation objective de la question dont il 閠ait saisi?comme le prescrit l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord est une all間ation tr鑣 grave. Cette all間ation touche au fondement m阭e de l抜nt間rit?du processus de r鑗lement des diff閞ends de l扥MC proprement dit. ?/p>

S.3.2.4 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 398
(WT/DS267/AB/R)

Dans la d閏laration liminaire qu抜ls ont faite ? l抋udience, les 蓆ats-Unis ont confirm?qu抜ls n抋vaient pas formul? d抋ll間ation au titre de l抋rticle 11 dans le cadre du pr閟ent appel?. Dans ces circonstances, nous n抋vons pas ?閠ablir que les 蓆ats-Unis ne formulent pas d抋ll間ation au titre de l抋rticle 11. Nous nous abstenons aussi de trancher la question de savoir si le Groupe sp閏ial s抏st conform??l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord?.

S.3.2.5 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 399
(WT/DS267/AB/R)

Nous sommes toutefois conscients de la port閑 de l抏xamen en appel pour ce qui est des questions de droit et de fait. Conform閙ent ? l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord, les appels sont 搇imit閇s] aux questions de droit couvertes par le rapport du groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? Dans la mesure o?les arguments des 蓆ats-Unis concernent la mani鑢e dont le Groupe sp閏ial a appr閏i?et pes? les 閘閙ents de preuve, nous faisons tout d抋bord observer que l扥rgane d抋ppel ne s抜mmiscera pas ?la l間鑢e dans le pouvoir discr閠ionnaire du Groupe sp閏ial 撪 qui il appartient de juger les faits? En m阭e temps, l扥rgane d抋ppel a pr閏閐emment soulign?que 搇a compatibilit?ou l抜ncompatibilit?d抲n fait ou d抲n ensemble de faits donn?avec les prescriptions d抲ne disposition conventionnelle donn閑 [閠ait] ? une question de qualification juridique? La question de savoir si le Groupe sp閏ial a correctement interpr閠?les prescriptions de l抋rticle 6.3 c) de l?i>Accord SMC et correctement appliqu? cette interpr閠ation aux faits de la cause en l抏sp鑓e est une question de droit. Cette question est diff閞ente de celle de savoir si le Groupe sp閏ial a proc閐??搖ne 関aluation objective de la question dont il [閠ait] saisi, y compris une 関aluation objective des faits de la cause? conform閙ent ?l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. En cons閝uence, l抋pplication par le Groupe sp閏ial des prescriptions juridiques de l抋rticle 6.3 c) de l?i>Accord SMC aux faits de la cause en l抏sp鑓e entre dans le champ de notre examen dans le cadre du pr閟ent appel, bien que les 蓆ats-Unis n抋ll鑗uent pas que le Groupe sp閏ial a fait erreur au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord.

S.3.2.6 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 695
(WT/DS267/AB/R)

Le Br閟il a pr閟ent?une all間ation additionnelle selon laquelle le Groupe sp閏ial n抋 pas proc閐??une 関aluation objective de la question, comme le prescrit l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. Ayant infirm?la constatation finale du Groupe sp閏ial, nous constatons que nous n抋vons pas besoin de nous prononcer sur l抋ll間ation additionnelle du Br閟il au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. La raison en est que, m阭e si nous devions nous ranger ?l抋vis du Br閟il, le r閟ultat serait le m阭e que celui auquel nous avons abouti apr鑣 l抏xamen de l抋pplication par le Groupe sp閏ial de l抋rticle 10:1 de l?i>Accord sur l抋griculture aux faits dont il 閠ait saisi.


S.3.3 Questions de droit ou questions de fait ?article 17:6 du M閙orandum d抋ccord.
Voir aussi Analyse juridique compl閠閑 par l扥rgane d抋ppel (C.4); Constatations d抲n groupe sp閏ial ne pr閟entant plus d抜nt閞阾 ?la suite des d閏isions de l扥rgane d抋ppel (M.3)     haut de page

S.3.3.1 Canada ?P閞iodiques, page 25
(WT/DS31/AB/R)

Nous sommes conscients des limites fix閑s ?notre mandat par l抋rticle 17:6 et 13 du M閙orandum d抋ccord. Aux termes de l抋rticle 17:6 l抋ppel est limit?aux questions de droit couvertes par le rapport du Groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci. La d閠ermination visant ?閠ablir que des produits import閟 et des produits nationaux sont des 損roduits similaires?est un processus en vertu duquel des r鑗les de droit doivent 阾re appliqu閑s ?des faits. Dans toute analyse de la premi鑢e phrase de l抋rticle III:2, ce processus est particuli鑢ement d閘icat, car la notion de 搒imilarit閿 doit 阾re interpr閠閑 de fa鏾n 閠roite et au cas par cas. ?/p>

S.3.3.2 CE ?Bananes III, paragraphes 206, 237, 239
(WT/DS27/AB/R)

S抋gissant de la premi鑢e question, le Groupe sp閏ial a constat? que les r鑗les de proc閐ure et les formalit閟 administratives d閏oulant de l抋pplication des r鑗les relatives aux fonctions pour l抜mportation de bananes pays tiers et de bananes non traditionnelles ACP diff閞aient, et allaient sensiblement au-del? de celles qui 閠aient appliqu閑s pour l抜mportation de bananes traditionnelles ACP. Il s抋git d抲ne constatation factuelle. ?/p>

?/p>

Il ressort, toutefois, du libell?de la constatation que le Groupe sp閏ial a conclu qu抏n fait, la discrimination de facto a bien continu?d抏xister apr鑣 l抏ntr閑 en vigueur de l扐GCS. Cette constatation factuelle ne peut faire l抩bjet d抲n examen par l扥rgane d抋ppel. En cons閝uence, nous n抜nfirmons ni ne modifions la conclusion du Groupe sp閏ial expos閑 au paragraphe 7.308 des rapports du Groupe sp閏ial.

?/p>

A notre avis, les conclusions du Groupe sp閏ial sur le point de savoir si Del Monte est une entreprise mexicaine, quels int閞阾s d閠iennent ou contr鬺ent certaines soci閠閟 閠ablies dans les Communaut閟 europ閑nnes qui fournissent des services de commerce de gros pour la banane, quelles sont les parts de march?des fournisseurs originaires des parties plaignantes par rapport ?celles des fournisseurs d抩rigine communautaire (ou ACP) , et quelle est la nationalit?de la majorit?des op閞ateurs qui 搑egroupent ou repr閟entent directement?les producteurs communautaires (ou ACP) sont toutes des conclusions factuelles. Par cons閝uent, nous refusons de nous prononcer sur ces arguments des Communaut閟 europ閑nnes.

S.3.3.3 CE ?Hormones, paragraphe 132
(WT/DS26/AB/R, WT/DS48/AB/R)

En vertu de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord, l抏xamen en appel se limite aux appels concernant les questions de droit couvertes par le rapport d抲n groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci. Les constatations de fait, contrairement aux conclusions ou interpr閠ations de droit, ne sont pas en principe soumises ?l抏xamen de l扥rgane d抋ppel. La question de savoir si un certain 関閚ement a effectivement eu lieu dans le temps et dans l抏space est g閚閞alement une question de fait; par exemple, la question de savoir si le Codex a adopt?ou non une norme, une directive ou une recommandation internationale concernant l抋c閠ate de m閘engestrol est une question de fait. La question de la cr閐ibilit?d抲n 閘閙ent de preuve donn?et de l抜mportance ? lui accorder (c抏st-?dire l抋ppr閏iation dudit 閘閙ent de preuve) fait partie int間rante du processus d掗tablissement des faits et est laiss閑, en principe, ?la discr閠ion d抲n groupe sp閏ial, ?qui il appartient de juger les faits. La compatibilit?ou l抜ncompatibilit?d抲n fait ou d抲n ensemble de faits donn?avec les prescriptions d抲ne disposition conventionnelle donn閑 est, toutefois, une question de qualification juridique. C抏st une question de droit. ?/p>

S.3.3.4 Australie ?Saumons, paragraphe 261
(WT/DS18/AB/R)

L抏xamen et la pond閞ation par le Groupe sp閏ial des 閘閙ents de preuve 閠ayant les all間ations du Canada sont li閟 ?son appr閏iation des faits et n抏ntrent donc pas dans le champ de l抏xamen en appel, conform閙ent ?l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord.

S.3.3.5 Cor閑 ?Boissons alcooliques, paragraphes 161-162
(WT/DS75/AB/R, WT/DS84/AB/R)

L抏xamen par le Groupe sp閏ial des 閘閙ents de preuve pr閟ent閟 et l抜mportance ?leur accorder est laiss? en principe, ?la discr閠ion du Groupe sp閏ial, ?qui il appartient de juger les faits et, en cons閝uence, ne rel鑦e pas de l抏xamen en appel. Cela est vrai, par exemple, du traitement accord?par le Groupe sp閏ial ?l掗tude Dodwell, au rapport de la Sofres et ? l掗tude Nielsen. Nous ne pouvons pas d閠erminer ?nouveau, apr鑣 le Groupe sp閏ial, la valeur de preuve de ces 閠udes ni les cons閝uences, le cas 閏h閍nt, des d閒auts all間u閟 qu抏lles pr閟entent. De m阭e, ce n抏st pas ?nous d抏xaminer l抜mportance relative accord閑 aux 閘閙ents de preuve sur des questions comme les 閠udes de commercialisation, les m閠hodes de production, les go鹴s, les couleurs, les lieux de consommation, la consommation avec les 搑epas?ou les 揷ollations? et les prix.

La marge d抋ppr閏iation dont un groupe sp閏ial dispose pour juger les faits n抏st bien s鹯 pas illimit閑. Elle est toujours subordonn閑 entre autres choses ?l抩bligation du groupe sp閏ial de proc閐er ?une 関aluation objective de la question dont il est saisi, et est limit閑 par cette obligation. ?/p>

S.3.3.6 Inde ?Restrictions quantitatives, paragraphes 143-144
(WT/DS90/AB/R)

Quant ?la deuxi鑝e all間ation d抏rreur, ?savoir que les 閘閙ents de preuve fournis par les 蓆ats-Unis ne pouvaient pas, en droit, avoir constitu?un commencement de preuve du fait que les restrictions appliqu閑s par l捍nde ?des fins de balance des paiements n掗taient pas justifi閑s au regard de la note relative ? l抋rticle XVIII:11, ?/p>

Nous consid閞ons que cette deuxi鑝e erreur all間u閑 par l捍nde concerne l抜mportance ?accorder aux 閘閙ents de preuve fournis par les 蓆ats-Unis et leur 関aluation et que, par cons閝uent, elle ne rel鑦e pas de l抏xamen en appel.

S.3.3.7 蓆ats-Unis ?Gluten de forment, paragraphes 150-151
(WT/DS166/AB/R)

?nous rappelons que, dans le cadre d抋ppels ant閞ieurs, nous avons soulign?que le r鬺e de l扥rgane d抋ppel 閠ait diff閞ent de celui des groupes sp閏iaux. En vertu de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord, les appels sont 搇imit閇s] aux questions de droit couvertes par le rapport du groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? (pas d抜talique dans l抩riginal) Par contre, nous avons d閖?indiqu?que, en vertu de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord, les groupes sp閏iaux ont:

?pour fonction de d閠erminer les faits de la cause et d掗tablir des constatations de fait. Pour s抋cquitter de cette t鈉he, un groupe sp閏ial a l抩bligation d抏xaminer tous les 閘閙ents de preuve dont il est saisi, et pas seulement ceux qui sont pr閟ent閟 par l抲ne ou l抋utre des parties, et d掗valuer la pertinence et la force probante de chacun d抏ntre eux. (pas d抜talique dans l抩riginal)

Nous avons 間alement d閖?indiqu?que, bien que la t鈉he des groupes sp閏iaux au titre de l抋rticle 11 se rapporte, en partie, ? leur 関aluation des faits, la question de savoir si un groupe sp閏ial a proc閐??une 撻valuation objective?des faits est une question de droit, qui peut faire l抩bjet d抲n appel. (pas d抜talique dans l抩riginal) Toutefois, compte tenu de la diff閞ence qui existe entre les r鬺es respectifs de l扥rgane d抋ppel et des groupes sp閏iaux, nous avons pris soin de souligner que l抋ppr閏iation des 閘閙ents de preuve par un groupe sp閏ial est laiss閑, en principe, 撪 la discr閠ion du Groupe sp閏ial, ?qui il appartient de juger les faits? (pas d抜talique dans l抩riginal) Pour 関aluer l抋ppr閏iation des 閘閙ents de preuve faite par le groupe sp閏ial, nous ne pouvons pas fonder une constatation d抜ncompatibilit?au titre de l抋rticle 11 simplement sur la conclusion que nous aurions pu aboutir ?une constatation de fait diff閞ente de celle ?laquelle le groupe sp閏ial est arriv? Nous devons plut魌 avoir la conviction que le groupe sp閏ial a outrepass?les limites du pouvoir discr閠ionnaire dont il dispose pour juger les faits, dans son appr閏iation des 閘閙ents de preuve. Comme il ressort clairement d抋ppels ant閞ieurs, nous n抋llons pas empi閠er ?la l間鑢e sur la pr閞ogative du groupe sp閏ial dans l抏xercice de son pouvoir discr閠ionnaire.

S.3.3.8 蓆ats-Unis ?Article 211, Loi portant ouverture de cr閐its, paragraphes 105-106
(WT/DS176/AB/R)

Nos d閏isions dans ces appels ant閞ieurs sont claires: la l間islation nationale des Membres de l扥MC peut non seulement d閙ontrer l抏xistence de faits, mais elle peut aussi montrer le respect ou le non-respect d抩bligations internationales. En vertu du M閙orandum d抋ccord, un groupe sp閏ial peut examiner la l間islation nationale d抲n Membre de l扥MC pour d閠erminer si celui-ci a respect?ses obligations au titre de l?i>Accord sur l扥MC. Un tel examen constitue une qualification juridique par un groupe sp閏ial. Et, par cons閝uent, l抏xamen par un groupe sp閏ial d抲ne l間islation nationale afin d抏n d閠erminer la compatibilit?avec les obligations dans le cadre de l扥MC est susceptible d抲n examen en appel au titre de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord.

Pour examiner les questions de droit soulev閑s dans le pr閟ent appel, nous devons, par cons閝uent, n閏essairement examiner l抜nterpr閠ation que le Groupe sp閏ial a donn閑 du sens de l抋rticle 211 au regard de la l間islation des 蓆ats-Unis. ?Le sens donn?par le Groupe sp閏ial ?l抋rticle 211 entre donc ? l掗vidence dans le champ de notre examen tel qu抜l est d閏rit ? l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord.

S.3.3.9 CE ?Sardines, paragraphe 299
(WT/DS231/AB/R)

?Comme nous l抋vons dit dans plusieurs appels pr閏閐ents, les groupes sp閏iaux jouissent d抲n pouvoir discr閠ionnaire du fait qu抜l leur appartient de juger les faits; ils jouissent d挀une marge d抋ppr閏iation pour d閠erminer la valeur des 閘閙ents de preuve et l抜mportance ?leur accorder? Nous avons 間alement dit que nous n抋llions pas 揺mpi閠er ?la l間鑢e?sur l抋ppr閏iation par le Groupe sp閏ial des 閘閙ents de preuve: nous n抜nterviendrons pas simplement parce que nous aurions pu parvenir ? une constatation factuelle diff閞ente de celle ?laquelle le Groupe sp閏ial est parvenu; nous interviendrons uniquement si nous avons 搇a conviction que le groupe sp閏ial a outrepass?les limites du pouvoir discr閠ionnaire dont il dispose pour juger les faits, dans son appr閏iation des 閘閙ents de preuve?

S.3.3.10 Chili ? Syst鑝e de fourchettes de prix, paragraphe 224
(WT/DS207/AB/R)

?[Que] le Groupe sp閏ial ?[ait] dit qu抜l formulait cette constatation 揹抲n point de vue factuel?ne signifie pas que la question de savoir si le syst鑝e de fourchettes de prix du Chili est une mesure ?la fronti鑢e similaire ?un pr閘鑦ement variable ?l抜mportation ou ?un prix minimal ?l抜mportation ne peut faire l抩bjet d抲n examen en appel. Il s抋git d抲ne question de droit, et non d抲ne question de fait, et elle rel鑦e donc manifestement de notre comp閠ence au titre de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord. Comme nous l抋vons dit dans notre rapport sur l抋ffaire CE ?Hormones [paragraphe 132], l抋ppr閏iation de la compatibilit?ou de l抜ncompatibilit?d抲n fait ou d抲n ensemble de faits donn?avec les prescriptions d抲ne disposition conventionnelle donn閑 est une question de qualification juridique. Il ne suffit pas qu抲n groupe sp閏ial affirme que sa conclusion est une 搎uestion de fait?pour qu抏lle en soit une. En l抏sp鑓e, l抜nterpr閠ation par le Groupe sp閏ial des expressions 損r閘鑦ements variables ?l抜mportation? 損rix minimaux ?l抜mportation?et 搈esures ?la fronti鑢e similaires autres que les droits de douane proprement dits? telles qu抏lles sont employ閑s dans la note de bas de page 1, ne constitue pas une d閠ermination de fait, mais plut魌 une interpr閠ation juridique des termes de l抋rticle 4:2. Par cons閝uent, ces interpr閠ations ressortissent ? l抏xamen en appel en vertu de l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord. En outre, l抋ppr閏iation par le Groupe sp閏ial du syst鑝e de fourchettes de prix du Chili ?la lumi鑢e de ses interpr閠ations du droit est une application du droit aux faits de la cause. N閍nmoins, en examinant l抋ppr閏iation par le Groupe sp閏ial du syst鑝e de fourchettes de prix du Chili, nous sommes conscients de la n閏essit? de respecter comme il se doit le pouvoir qu抋vait le Groupe sp閏ial, en qualit?de 搄uge des faits? d抋ppr閏ier les 閘閙ents de preuve dont il disposait.

S.3.3.11 蓆ats-Unis ?Loi sur la compensation (Amendement Byrd), paragraphe 222
(WT/DS217/AB/R, WT/DS234/AB/R)

?L抋rticle 17:6 limite toutefois clairement notre comp閠ence aux questions de droit couvertes par les rapports des groupes sp閏iaux et aux interpr閠ations du droit donn閑s par ceux-ci. Nous ne sommes pas habilit閟 ?examiner des faits nouveaux en appel. Le fait que les documents sont 揹isponibles dans le dossier public?ne nous permet pas d抜gnorer les limites impos閑s par l抋rticle 17:6. Nous notons que les autres participants n抩nt pas eu la possibilit?de formuler des observations sur ces documents et ils pourraient, pour le faire, se sentir oblig閟 de fournir encore de nouveaux 閘閙ents de preuve. Il ne nous serait pas non plus permis de les examiner. ?/p>

S.3.3.12 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 399
(WT/DS267/AB/R)

Nous sommes toutefois conscients de la port閑 de l抏xamen en appel pour ce qui est des questions de droit et de fait. Conform閙ent ? l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord, les appels sont 搇imit閇s] aux questions de droit couvertes par le rapport du groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? Dans la mesure o?les arguments des 蓆ats-Unis concernent la mani鑢e dont le Groupe sp閏ial a appr閏i?et pes? les 閘閙ents de preuve, nous faisons tout d抋bord observer que l扥rgane d抋ppel ne s抜mmiscera pas ?la l間鑢e dans le pouvoir discr閠ionnaire du Groupe sp閏ial 撪 qui il appartient de juger les faits? En m阭e temps, l扥rgane d抋ppel a pr閏閐emment soulign?que 搇a compatibilit?ou l抜ncompatibilit?d抲n fait ou d抲n ensemble de faits donn?avec les prescriptions d抲ne disposition conventionnelle donn閑 [閠ait] ? une question de qualification juridique? La question de savoir si le Groupe sp閏ial a correctement interpr閠?les prescriptions de l抋rticle 6.3 c) de l?i>Accord SMC et correctement appliqu? cette interpr閠ation aux faits de la cause en l抏sp鑓e est une question de droit. Cette question est diff閞ente de celle de savoir si le Groupe sp閏ial a proc閐??搖ne 関aluation objective de la question dont il [閠ait] saisi, y compris une 関aluation objective des faits de la cause? conform閙ent ?l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. En cons閝uence, l抋pplication par le Groupe sp閏ial des prescriptions juridiques de l抋rticle 6.3 c) de l?i>Accord SMC aux faits de la cause en l抏sp鑓e entre dans le champ de notre examen dans le cadre du pr閟ent appel, bien que les 蓆ats-Unis n抋ll鑗uent pas que le Groupe sp閏ial a fait erreur au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord.

S.3.3.13 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 411
(WT/DS267/AB/R)

??notre avis, les questions de savoir s抜l existe un march? mondial et un cours mondial pour le coton upland dans les circonstances de la pr閟ente affaire sont des questions de fait?.

S.3.3.14 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 413
(WT/DS267/AB/R)

La question de savoir si le coton upland du Br閟il et le coton upland des 蓆ats-Unis 閠aient ou non en concurrence sur le 搈arch?mondial pour le coton upland?au cours de la p閞iode sur laquelle portait l抏xamen du Groupe sp閏ial est une question de fait?.

S.3.3.15 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 445
(WT/DS267/AB/R)

?Nous sommes ?convaincus que le Groupe sp閏ial a appr閏i? les faits d抲ne mani鑢e plausible en ce qui concerne les prix attendus et les d閏isions en mati鑢e de plantation, m阭e s抜l a attribu??ces facteurs un poids ou un sens diff閞ent de ceux que leur donnaient les 蓆ats-Unis. Comme l扥rgane d抋ppel l抋 dit, les groupes sp閏iaux n抩nt pas besoin 揹抋ttribuer aux 閘閙ents probants factuels des parties le m阭e poids et le m阭e sens que ceux qu抏lles leur donnent?

S.3.3.16 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 446
(WT/DS267/AB/R)

?Le Groupe sp閏ial ne commettrait pas une erreur dans l抋pplication de l抋rticle 6.3 c) aux faits de la cause en l抏sp鑓e en ne traitant pas sp閏ifiquement dans son rapport chaque 閘閙ent de preuve fourni et en ne faisant pas explicitement r閒閞ence ? chaque argument formul?par les parties, s抜l jugeait certains 閘閙ents ou arguments moins importants que d抋utres pour son raisonnement.

S.3.3.17 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 663
(WT/DS267/AB/R)

Les 蓆ats-Unis ont con鐄 leur all間ation comme se rapportant ? l抜nterpr閠ation et ?l抋pplication du point j) de la Liste exemplative de subventions ?l抏xportation annex閑 ?l?i>Accord SMC. Selon eux, le Groupe sp閏ial n抋urait pas pu arriver ?une conclusion juridique au titre du point j) sans avoir n閏essairement d閠ermin?ce qu掗taient, ?longue 閏h閍nce, les frais et les pertes au titre de la gestion des programmes de garantie du cr閐it ? l抏xportation des 蓆ats-Unis, et plus pr閏is閙ent, 閠abli une d閠ermination au sujet du traitement de la dette r殫chelonn閑. L抋pproche des 蓆ats-Unis ne nous pose aucune difficult? Leur all間ation porte sur l抋pplication du point j) par le Groupe sp閏ial aux faits sp閏ifiques de la cause. Les 蓆ats-Unis ne nous demandent pas d抏xaminer les constatations de fait du Groupe sp閏ial et ne font pas non plus valoir que l掗valuation de la question par le Groupe sp閏ial n掗tait pas objective. Au lieu de cela, l抋ll間ation des 蓆ats-Unis porte sur l抋pplication du crit鑢e juridique 閚onc?au point j) de la Liste exemplative de subventions ?l抏xportation aux faits sp閏ifiques de la cause en l抏sp鑓e. C抏st une question de qualification juridique. Nous ne sommes donc pas d抋ccord avec l抋ffirmation du Br閟il selon laquelle les 蓆ats-Unis 閠aient oblig閟 de pr閟enter leur all間ation au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. Par cons閝uent, notre examen se limitera ? l抋pplication du droit par le Groupe sp閏ial aux faits de la cause en l抏sp鑓e.


S.3.4 Examiner chacune des questions soulev閑s (article 17:12 du M閙orandum d抋ccord)     haut de page

S.3.4.1 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphes 508, 510-511
(WT/DS267/AB/R)

Nous ne jugeons pas non plus n閏essaire de formuler une constatation sur l抜nterpr閠ation de l抏xpression 損art du march?mondial?figurant ?l抋rticle 6.3 d) de l?i>Accord SMC. Nous rappelons que l抋rticle 17:12 du M閙orandum d抋ccord dispose que 揫l]扥rgane d抋ppel examinera chacune des questions soulev閑s conform閙ent au paragraphe 6 [de l抋rticle 17] pendant la proc閐ure d抋ppel攨 . Pour sa part, l抋rticle 3:4 du M閙orandum d抋ccord dispose qu挀[e]n formulant ses recommandations ou en statuant sur la question, l扥RD visera ?la r間ler de mani鑢e satisfaisante? De la m阭e mani鑢e, l抋rticle 3:7 dit que 揫l]e but du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends est d抋rriver ?une solution positive des diff閞ends?

?/p>

Gardant cela pr閟ent ?l抏sprit, nous faisons observer que m阭e si une interpr閠ation, dans l抋bstrait, par l扥rgane d抋ppel du sens de l抏xpression 損art du march?mondial?figurant ? l抋rticle 6.3 d) de l?i>Accord SMC pouvait, dans le meilleur des cas, donner certaines 搃ndications?sur cette question, elle n抋urait pas d抜ncidence sur le r鑗lement du pr閟ent diff閞end. En effet, ind閜endamment du point de savoir si nous devions confirmer ou infirmer la constatation du Groupe sp閏ial sur cette question, une fois les recommandations et d閏isions adopt閑s par l扥RD, les 蓆ats-Unis n抋uraient aucune obligation additionnelle concernant la mise en 渦vre. Par cons閝uent, bien que nous reconnaissions qu抜l puisse y avoir des affaires dans lesquelles il serait utile que nous examinions une question, nonobstant le fait que notre d閏ision ne conduirait pas ?l抋doption de d閏isions et recommandations par l扥RD, nous ne voyons aucune raison imp閞ative de le faire en l抏sp鑓e.

En cons閝uence, nous sommes d抋vis qu抲ne interpr閠ation de l抏xpression 損art du march?mondial?figurant ? l抋rticle 6.3 d) de l?i>Accord SMC n抏st pas n閏essaire pour r閟oudre le pr閟ent diff閞end. Nous soulignons que nous ne confirmons ni n抜nfirmons les constatations du Groupe sp閏ial concernant l抜nterpr閠ation de l抏xpression 損art du march?mondial? figurant ?l抋rticle 6.3 d) de l?i>Accord SMC.

S.3.4.2 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 695
(WT/DS267/AB/R)

Le Br閟il a pr閟ent?une all間ation additionnelle selon laquelle le Groupe sp閏ial n抋 pas proc閐??une 関aluation objective de la question, comme le prescrit l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. Ayant infirm?la constatation finale du Groupe sp閏ial, nous constatons que nous n抋vons pas besoin de nous prononcer sur l抋ll間ation additionnelle du Br閟il au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord. La raison en est que, m阭e si nous devions nous ranger ?l抋vis du Br閟il, le r閟ultat serait le m阭e que celui auquel nous avons abouti apr鑣 l抏xamen de l抋pplication par le Groupe sp閏ial de l抋rticle 10:1 de l?i>Accord sur l抋griculture aux faits dont il 閠ait saisi.

S.3.4.3 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 745
(WT/DS267/AB/R)

D抏mbl閑, nous faisons observer que l抋rticle 17:6 du M閙orandum d抋ccord dispose que les appels 揫seront] limit閇s] aux questions de droit couvertes par le rapport du groupe sp閏ial et aux interpr閠ations du droit donn閑s par celui-ci? En outre, l抋rticle 17:12 du M閙orandum d抋ccord dit que 揫l]扥rgane d抋ppel examinera chacune des questions soulev閑s conform閙ent au paragraphe 6 pendant la proc閐ure d抋ppel? Les 蓆ats-Unis ne font pas valoir que le Br閟il n抋 pas fait appel d抲ne question de droit ou d抲ne interpr閠ation du droit. Ils n抋ffirment donc pas que le Br閟il n抋urait pas pu formuler cette all間ation en appel ou qu抜l nous est juridiquement interdit de l抏xaminer. L抋ffirmation des 蓆ats-Unis est qu抜l n抏st pas n閏essaire que nous nous prononcions sur l抋ll間ation du Br閟il parce que ce dernier ne nous demande pas de faire des constatations qui aboutiraient ?des d閏isions et des recommandations de l扥RD.

S.3.4.4 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 746
(WT/DS267/AB/R)

Nous en convenons. L抋rticle 3:3 du M閙orandum d抋ccord indique que le but du syst鑝e de r鑗lement des diff閞ends de l扥MC est le 搑鑗lement rapide de toute situation dans laquelle un Membre consid鑢e qu抲n avantage r閟ultant pour lui directement ou indirectement des accords vis閟 se trouve compromis par des mesures prises par un autre Membre? Pour sa part, l抋rticle 3:4 du M閙orandum d抋ccord dispose qu挀[e]n formulant ses recommandations ou en statuant sur la question, l扥RD visera ?la r間ler de mani鑢e satisfaisante? De m阭e, l抋rticle 3:7 dit que 揫l]e but du m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends est d抋rriver ?une solution positive des diff閞ends? En outre, l扥rgane d抋ppel a pr関enu qu挀[閉tant donn?le but explicite du r鑗lement des diff閞ends qui transpara顃 dans tout le M閙orandum d抋ccord, ?l抋rticle 3:2 du M閙orandum d抋ccord [n抅est [pas] cens?encourager ni les groupes sp閏iaux ni l扥rgane d抋ppel ?搇間if閞er?en clarifiant les dispositions existantes de l?i>Accord sur l扥MC hors du contexte du r鑗lement d抲n diff閞end particulier?

S.3.4.5 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 747
(WT/DS267/AB/R)

En l抏sp鑓e, l抋ll間ation formul閑 par le Br閟il en appel se limite ?l抋pplication de la charge de la preuve par le Groupe sp閏ial. Le Br閟il a express閙ent dit qu抜l ne nous demandait pas de compl閠er l抋nalyse. 蓆ant donn?la demande du Br閟il, notre d閏ision n抋boutirait pas ?des d閏isions et des recommandations de l扥RD concernant la Loi ETI de 2000. Dans ces circonstances, nous ne voyons pas comment notre examen de l抋ll間ation du Br閟il contribuerait au 搑鑗lement rapide? de cette question ou ?la 搑間ler de mani鑢e satisfaisante?ou contribuerait ?揳rriver ?une solution positive?du pr閟ent diff閞end. M阭e si nous devions 阾re en d閟accord avec la mani鑢e dont le Groupe sp閏ial a appliqu?la charge de la preuve, nous ne ferions aucune constatation concernant la compatibilit?de la Loi ETI de 2000 avec les r鑗les de l扥MC. Nous reconnaissons qu抜l peut y avoir des cas o?il nous serait utile de faire une constatation sur une question, en d閜it du fait que notre d閏ision n抋boutirait pas ?des d閏isions et des recommandations de l扥RD. En l抏sp鑓e, toutefois, nous ne voyons aucune raison imp閞ieuse de le faire en ce qui concerne cette question particuli鑢e.

S.3.4.6 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 748
(WT/DS267/AB/R)

Pour ces raisons, nous nous abstenons de nous prononcer sur la demande du Br閟il visant ?ce que nous infirmions la conclusion du Groupe sp閏ial selon laquelle le Br閟il n抋 pas 閠abli prima facie que la Loi ETI de 2000 閠ait incompatible avec les obligations des 蓆ats-Unis dans le cadre de l扥MC. En nous abstenant de nous prononcer sur la demande du Br閟il, nous n抋pprouvons pas ni ne rejetons la mani鑢e dont le Groupe sp閏ial a appliqu?la charge de la preuve dans le contexte de l抏xamen de l抋ll間ation formul閑 par le Br閟il ?l抏ncontre de la Loi ETI de 2000.

S.3.4.7 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphes 761-762
(WT/DS267/AB/R)

Nous ne jugeons pas non plus n閏essaire de formuler une constatation sur l抜nterpr閠ation du membre de phrase 搒ous une forme quelconque, une subvention ayant pour effet d抋ccro顃re l抏xportation d抲n produit primaire?figurant dans la deuxi鑝e phrase de l抋rticle XVI:3 du GATT de 1994 pour r閟oudre le pr閟ent diff閞end. 蓆ant donn?notre d閏ision au titre de l抋rticle 6.3 c) de l?i>Accord SMC, nous faisons observer que, m阭e si une d閏ision de l扥rgane d抋ppel sur la port閑 des subventions vis閑s par l抋rticle XVI:3 du GATT de 1994, dans l抋bstrait, pouvait dans le meilleur des cas donner certaines 搃ndications? elle n抋ffecterait pas la r閟olution du pr閟ent diff閞end. De fait, que nous confirmions ou infirmions la constatation du Groupe sp閏ial sur cette question, au moment de l抋doption des recommandations et des d閏isions par l扥RD, les 蓆ats-Unis n抋uraient aucune obligation additionnelle concernant la mise en 渦vre. Par cons閝uent, bien que nous reconnaissions qu抜l puisse y avoir des cas o?il serait utile que nous formulions une constatation sur une question, en d閜it du fait que notre constatation n抋boutirait pas ?des recommandations et des d閏isions de l扥RD, nous ne voyons aucune raison imp閞ieuse de le faire en l抏sp鑓e en ce qui concerne cette question particuli鑢e.

Nous pensons donc qu抲ne interpr閠ation du membre de phrase 搒ous une forme quelconque, une subvention ayant pour effet d抋ccro顃re l抏xportation?figurant ?l抋rticle XVI:3 du GATT de 1994 est inutile afin de r間ler le pr閟ent diff閞end. Nous tenons ?souligner que nous ne confirmons pas ni n抜nfirmons l抜nterpr閠ation donn閑 par le Groupe sp閏ial de ce membre de phrase figurant dans la deuxi鑝e phrase de l抋rticle XVI:3.

 


Les textes reproduits ici n抩nt pas le statut juridique des documents originaux conserv閟 par le Secr閠ariat de l扥MC ?Gen鑦e.