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Le d関eloppement fulgurant d’Internet est une 関olution fondamentale qui affecte le commerce des services: le nombre d’utilisateurs doublerait chaque ann閑. Alors qu’en 1991, 4,5 millions de personnes environ utilisaient Internet, en 2000 ce nombre avait d閜ass? les 500 millions. Les techniques de cryptage pour assurer la s閏urit? des donn閑s ont fait suffisamment de progr鑣 pour permettre l’acc閘閞ation des ventes en ligne.
L’関olution rapide de la technologie de l’information et des t閘閏ommunications s’est traduite par une 閏onomie mondiale pratiquement sans fronti鑢es, ce qui permet tout service pouvant 阾re num閞is?et transmis 閘ectroniquement, d’阾re produit et livr?partout dans le monde. Le commerce 閘ectronique pourrait donc jouer le r鬺e de “grand 間alisateur” qui permet de r閐uire, voire 閘iminer, les obstacles au commerce li閟 ?la distance, mais il pourrait aussi aggraver la “fracture num閞ique” qui s閜are les pays ayant des lacunes dans le domaine des infrastructures des autres. Pour les r間ions qui n’ont pas actuellement acc鑣 ?Internet, l’acc鑣 pourrait faire la diff閞ence entre l’int間ration au march?international et la marginalisation croissante.
Internet offre un moyen peu co鹴eux et extr阭ement efficace de contacter des clients 関entuels ?travers le monde. Il aura de multiples influences sur les courants d’閏hange et, 関entuellement, sur les n間ociations commerciales. L’un des d閒is les plus importants consiste ?cr閑r un environnement r間lementaire pour le commerce 閘ectronique qui tienne compte de l’関olution rapide de la technologie. Les initiatives de gouvernance 閘ectronique et les strat間ies globales de d関eloppement de la technologie de l’information peuvent aider les d閏ideurs et les n間ociateurs commerciaux ?mieux se conna顃re.
La D閏laration de Doha a maintenu
le moratoire sur l’imposition de droits de douane sur les transmissions
閘ectroniques (document
WT/MIN(01)/DEC/1,
paragraphe 34). Le d閎at se poursuit sur le fait de savoir si certains
produits, qui peuvent 阾re livr閟 par un moyen physique et sous une forme
purement 閘ectronique (logiciels informatiques, par exemple), devraient
阾re class閟 comme services ou marchandises. La classification de telles
transactions d閠ermine si c’est le GATT ou l’AGCS qui doit s’appliquer,
ce qui pr閟ente des cons閝uences potentiellement importantes pour les
obligations juridiques des Membres de l’OMC dans les domaines concern閟.
La deuxi鑝e Conf閞ence minist閞ielle tenue en 1998 avait adopt?une D閏laration sur le commerce 閘ectronique mondial visant “ ?閠ablir un programme de travail global pour examiner toutes les questions li閑s au commerce qui se rapportent au commerce 閘ectronique mondial, en prenant en compte les besoins de l’閏onomie, des finances et du d関eloppement des pays en d関eloppement”. Les d閎ats en rapport avec l’AGCS ont essentiellement port?sur le maintien de l’int間rit?de la d閒inition de l’AGCS du commerce des services (article I:2), qui n’exclut aucun moyen technologique par lequel les services peuvent 阾re fournis.
Les dispositions de l’AGCS peuvent 阾re pertinentes, tout au moins indirectement, pour de nombreuses pr閛ccupations suscit閑s par l’閘aboration de la l間islation et de la politique en mati鑢e de commerce 閘ectronique/Internet. Par exemple, les exceptions g閚閞ales (article XIV) pourraient en fait r間ir la plupart des mesures visant la protection de la vie priv閑/confidentialit? le contenu ill間al ou illicite, le crime cybern閠ique et la fraude, l’ex閏ution des contrats, la protection des consommateurs et la fiscalit? Les administrations pourraient m阭e recourir ?des mesures qui sont autrement incompatibles avec les obligations au titre de l’AGCS — 閠ant donn?que les disciplines sur l’utilisation de l’exception sont incorpor閑s dans la disposition elle-m阭e. En d’autres termes, ces mesures doivent 阾re “n閏essaires” pour atteindre l’objectif vis?(autrement dit, l’objectif d閏lar?ne peut pas 阾re effectivement atteint sans recours ?des mesures incompatibles), elles ne peuvent pas op閞er une discrimination injustifiable ?l’間ard de certains pays et ne peuvent pas 阾re utilis閑s en tant que restrictions d間uis閑s au commerce (c’est-?dire, comme des moyens d閠ourn閟 de prot間er les march閟).
Le r鬺e de l’OMC et de l’AGCS consistera ?faire en sorte que les fournitures 閘ectroniques b閚閒icient des vastes avantages 閏onomiques des r鑗les et obligations multilat閞ales, tout comme les autres formes de commerce. ?en juger par les propositions de n間ociations (sur les services de t閘閏ommunications et les services informatiques, par exemple) qui ont 閠?pr閟ent閑s jusqu’?pr閟ent tant par les pays d関elopp閟 que par les pays en d関eloppement Membres, il est largement admis que les obligations au titre de l’AGCS peuvent permettre de renforcer la capacit?des pays ?b閚閒icier du commerce 閘ectronique et resserrer la fracture num閞ique. Outre les services de t閘閏ommunications et les services informatiques, les services de paiements financiers, les services de publicit?et les services de livraison ont 間alement 閠?mentionn閟 comme composantes d’une “infrastructure” propice au commerce 閘ectronique. Divers services professionnels et services de TI, notamment les services de “post-march?rdquo;, ainsi que les services d’閐ucation et de sant? figurent parmi les b閚閒iciaires potentiels de l’am閘ioration de la capacit?du commerce 閘ectronique et d’Internet dans les pays en d関eloppement. On pourrait 閝uiper des enceintes autres que l’OMC pour leur permettre de r間ler des questions techniques comme l’authentification, le cryptage, la gouvernance d’Internet et les noms de domaine ou des questions de ressources culturelles et humaines comme l’encouragement de la diversit?du contenu local et linguistique, la connaissance informatique et l’閐ucation.