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R蒔ERTOIRE DES RAPPORTS DE L扥RGANE D扐PPEL

Charge de la preuve

B.3.1 G閚閞alit閟. Voir aussi L間islation en tant que telle ou application sp閏ifique (L.1)     haut de page

B.3.1.1 蓆ats-Unis ?Chemises et blouses de laine, pages 15-16
(WT/DS33/AB/R, WT/DS33/AB/R/Corr.1)

?nous comprenons en fait difficilement comment un syst鑝e de r鑗lement judiciaire pourrait fonctionner s抜l reprenait l抜d閑 que la simple formulation d抲ne all間ation pourrait 閝uivaloir ?une preuve. Il n抏st donc gu鑢e surprenant que divers tribunaux internationaux, y compris la Cour internationale de Justice, aient syst閙atiquement accept?et appliqu?la r鑗le selon laquelle il appartient ?la partie qui affirme un fait, que ce soit le demandeur ou le d閒endeur, d抏n apporter la preuve. Par ailleurs, un crit鑢e de la preuve g閚閞alement admis en r間ime 揷ode civil? en r間ime 揷ommon law?et, en fait, dans la plupart des syst鑝es juridiques, est que la charge de la preuve incombe ?la partie, qu抏lle soit demanderesse ou d閒enderesse, qui 閠ablit, par voie d抋ffirmation, une all間ation ou un moyen de d閒ense particulier. Si ladite partie fournit des 閘閙ents de preuve suffisants pour 閠ablir une pr閟omption que ce qui est all間u?est vrai, alors la charge de la preuve se d閜lace et incombe ?l抋utre partie, qui n抋ura pas gain de cause si elle ne fournit pas des preuves suffisantes pour r閒uter la pr閟omption.

B.3.1.2 蓆ats-Unis ?Chemises et blouses de laine, page 19
(WT/DS33/AB/R, WT/DS33/AB/R/Corr.1)

Le m閏anisme de sauvegarde transitoire pr関u ?l抋rticle 6 de l扐TV est une partie fondamentale des droits et obligations des Membres de l扥MC concernant les textiles et les v阾ements non int間r閟 vis閟 par l?i>ATV pendant la p閞iode transitoire. En cons閝uence, une partie all間uant qu抜l y a eu violation d抲ne disposition de l?i>Accord sur l扥MC par un autre Membre doit soutenir et prouver son all間ation. ?/p>

B.3.1.3 CE ?Hormones, paragraphe 98
(WT/DS26/AB/R, WT/DS48/AB/R)

?La charge de la preuve incombe initialement ?la partie plaignante, qui doit fournir un commencement de preuve d抜ncompatibilit?avec une disposition particuli鑢e de l扐ccord SPS en ce qui concerne la partie d閒enderesse, ou plus exactement, sa (ses) mesure(s) SPS faisant l抩bjet de la plainte. Une fois que ce commencement de preuve a 閠?apport? la charge de la preuve passe ?la partie d閒enderesse, qui doit ?son tour repousser ou r閒uter l抜ncompatibilit?all間u閑. ?/p>

B.3.1.4 Japon ?Pommes, paragraphe 154
(WT/DS245/AB/R)

?la d閏laration de l扥rgane d抋ppel dans l抋ffaire CE ?Hormones [Rapport de l扥rgane d抋ppel, paragraphe 98] ne donne pas ?entendre que la partie plaignante doive fournir la preuve de tous les faits mentionn閟 ?propos de la question de la d閠ermination sur le point de savoir si une mesure est compatible avec une disposition donn閑 d抲n accord vis? En d抋utres termes, bien que la partie plaignante ait la charge de prouver sa th鑣e, la partie d閒enderesse doit prouver la th鑣e qu抏lle cherche ? 閠ablir en r閜onse. ?/p>

B.3.1.5 Inde ?Brevets (蓆ats-Unis), paragraphe 74
(WT/DS50/AB/R)

?il ne suffit pas qu抲n groupe sp閏ial 閚once l抋pproche correcte concernant la charge de la preuve; il doit aussi appliquer d抲ne mani鑢e correcte la charge de la preuve. ?/p>

B.3.1.6 Japon ?Produits agricoles II, paragraphe 129
(WT/DS76/AB/R)

L抋rticle 13 du M閙orandum d抋ccord et l抋rticle 11:2 de l?i>Accord SPS laissent entendre que les groupes sp閏iaux ont un large pouvoir d抜nvestigation. Toutefois, ce pouvoir ne peut pas 阾re utilis?par un groupe sp閏ial pour trancher en faveur d抲ne partie plaignante qui n抋 pas fourni un commencement de preuve d抜ncompatibilit?sur la base d抋ll間ations juridiques sp閏ifiques qu抏lle a formul閑s. Un groupe sp閏ial est habilit?? demander des renseignements et des avis ?des experts et ?toute autre source pertinente qu抜l choisit, conform閙ent ?l抋rticle 13 du M閙orandum d抋ccord et, dans une affaire SPS, ?l抋rticle 11:2 de l?i>Accord SPS, pour l抋ider ?comprendre et ?関aluer les preuves pr閟ent閑s et les arguments avanc閟 par les parties, mais pas pour plaider la cause d抲ne partie plaignante.

B.3.1.7 Japon ?Pommes, paragraphe 135 et la note de bas de page 230
(WT/DS245/AB/R)

Le Groupe sp閏ial a d閠ermin?qu抜l 閠ait 搇間itime d抏xaminer?les arguments et les all間ations de fait concernant les pommes autres que les pommes m鹯es asymptomatiques que le Japon avait avanc閟 en r閜onse ?l抋ll間ation pr閟ent閑 par les 蓆ats-Unis au titre de l抋rticle 2:2. Nous sommes d抋ccord avec le Groupe sp閏ial. Un groupe sp閏ial a le pouvoir de faire des constatations et de tirer des conclusions concernant des arguments et des all間ations de fait qui sont formul閟 par le d閒endeur et sont pertinents pour une all間ation pr閟ent閑 par le plaignant. Les constatations et conclusions du Groupe sp閏ial concernant les pommes autres que les pommes m鹯es asymptomatiques r閜ondaient aux arguments et aux all間ations de fait qui avaient 閠?搇間itimement?pr閟ent閟 par le Japon. Par cons閝uent, lorsque le Groupe sp閏ial a fait des constatations et tir?des conclusions concernant les pommes autres que les pommes m鹯es asymptomatiques, il a agi ?bon droit dans les limites de son pouvoir.230

B.3.1.8 Canada ?A閞onefs, paragraphe 167
(WT/DS70/AB/R)

?Il y a une diff閞ence, toutefois, en ce qui concerne les 閘閙ents de preuve pouvant 阾re utilis閟 pour 閠ablir qu抲ne subvention est subordonn閑 aux exportations. L抏xistence d抲ne subordination de jure aux exportations est d閙ontr閑 sur la base du libell?de la l間islation, de la r間lementation ou d抲n autre instrument juridique pertinent. Il est beaucoup plus difficile de prouver l抏xistence d抲ne subordination de facto aux exportations. Il n抷 a pas un seul document juridique qui d閙ontre, ?premi鑢e vue, qu抲ne subvention est 搒ubordonn閑 ? en fait ?aux r閟ultats ?l抏xportation? De ce fait, l抏xistence de ce rapport de subordination, entre la subvention et les r閟ultats ?l抏xportation, doit 阾re d閐uite de la configuration globale des faits constituant et entourant l抩ctroi de la subvention, dont aucun ne sera probablement ?lui seul d閠erminant dans un cas donn?

B.3.1.9 Inde ?Restrictions quantitatives, paragraphe 137
(WT/DS90/AB/R)

?Le Groupe sp閏ial semble donc avoir consid閞?qu抏n ce qui concerne la note relative ?l抋rticle XVIII:11, la charge de la preuve incombait aux 蓆ats-Unis. C抏st ce que confirme la structure de l抋nalyse qu抜l a faite aux paragraphes 5.202 ?5.215 de son rapport puisque, dans son raisonnement, il commence par examiner les arguments des 蓆ats-Unis. ?nous ne pensons pas qu抲n groupe sp閏ial soit tenu d抜ndiquer express閙ent ?quelle partie incombe la charge de la preuve pour chacune des all間ations formul閑s.

B.3.1.10 Tha飈ande ?Poutres en H, paragraphe 134
(WT/DS122/AB/R)

La Tha飈ande ne laisse pas entendre que le Groupe sp閏ial a fait erreur dans son attribution et son application de la charge de la preuve; elle fait simplement valoir que le Groupe sp閏ial n抋 pas fait de constatations sp閏ifiques et explicites ? chaque 閠ape de son examen des all間ations formul閑s par la Pologne au titre de l抋rticle 3. ?notre avis, un groupe sp閏ial n抏st pas tenu de faire une constatation distincte et sp閏ifique, dans chaque cas, 閠ablissant qu抲ne partie s抏st acquitt閑 de la charge de la preuve qui lui incombait pour une all間ation particuli鑢e, ou qu抲ne partie a r閒ut?une argumentation prima facie. En cons閝uence, le Groupe sp閏ial n抋 pas fait erreur dans la mesure o?il n抋 pas fait de constatations sp閏ifiques sur le point de savoir si la Pologne s掗tait acquitt閑 de la charge de la preuve qui lui incombait.

B.3.1.11 CE ?Sardines, paragraphe 275
(WT/DS231/AB/R)

Compte tenu des similitudes conceptuelles entre, d抲ne part, l抋rticle 3:1 et l抋rticle 3:3 de l?i>Accord SPS et, d抋utre part, l抋rticle 2.4 de l?i>Accord OTC, nous ne voyons pas pourquoi le Groupe sp閏ial n抋urait pas d?faire fond sur le principe que nous avons 閚onc?dans l抋ffaire CE ?Hormones pour d閠erminer l抋ttribution de la charge de la preuve au titre de l抋rticle 2.4 de l?i>Accord OTC. Dans l抋ffaire CE ?Hormones, nous avons constat?qu抜l n抏xistait pas de relation 搑鑗le g閚閞ale-exception?entre l抋rticle 3:1 et l抋rticle 3:3 de l?i>Accord SPS, ce qui impliquait que le plaignant devait 閠ablir qu抜l y avait incompatibilit?avec ?la fois l抋rticle 3:1 et l抋rticle 3:3. Nous sommes parvenus ?cette conclusion parce que nous avions constat?dans cette affaire que 揫l]抋rticle 3:1 de l扐ccord SPS exclu[ait] simplement de son champ d抋pplication les situations vis閑s par l抋rticle 3:3 de cet accord? [Rapport de l扥rgane d抋ppel, CE ?Hormones, paragraphe 104] De m阭e, les circonstances pr関ues dans la deuxi鑝e partie de l抋rticle 2.4 sont exclues du champ d抋pplication de la premi鑢e partie de l抋rticle 2.4. De ce fait, comme pour l抋rticle 3:1 et l抋rticle 3:3 de l?i>Accord SPS, il n抏xiste pas de relation 搑鑗le g閚閞ale-exception?entre les premi鑢e et deuxi鑝e parties de l抋rticle 2.4. Par cons閝uent, en l抏sp鑓e, c抏st au P閞ou ?en tant que Membre plaignant demandant une d閏ision sur l抜ncompatibilit?avec l抋rticle 2.4 de l?i>Accord OTC de la mesure appliqu閑 par les Communaut閟 europ閑nnes ? qu抜ncombe la charge de prouver son all間ation. Cette charge consiste ?閠ablir que Codex Stan 94 n抋 pas 閠?utilis閑 揷omme base du?R鑗lement CE, ainsi qu掄 閠ablir que Codex Stan 94 est efficace et appropri閑 pour r閍liser les 搊bjectifs l間itimes?recherch閟 par les Communaut閟 europ閑nnes au moyen du R鑗lement CE.

B.3.1.12 CE ?Sardines, paragraphe 281
(WT/DS231/AB/R)

?Il n抷 a rien dans le syst鑝e de r鑗lement des diff閞ends de l扥MC qui 閠aye l抜d閑 que l抋ttribution de la charge de la preuve devrait 阾re d閠ermin閑 sur la base d抲ne comparaison entre les difficult閟 respectives que le plaignant et le d閒endeur peuvent 関entuellement rencontrer au moment de recueillir des renseignements pour prouver le bien-fond?d抲ne argumentation.

B.3.1.13 蓆ats-Unis ?Acier au carbone, paragraphes 156-157
(WT/DS213/AB/R)

?dans les proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends, les Membres peuvent contester la compatibilit?avec les accords vis閟 de la l間islation d抲n autre Membre en tant que telle, ind閜endamment de toute application sp閏ifique de cette l間islation. Dans les deux cas, c抏st le Membre plaignant qui a la charge de prouver son all間ation. ?/p>

Ainsi, la l間islation d抲n Membre d閒endeur sera consid閞閑 comme 閠ant compatible avec les r鑗les de l扥MC jusqu掄 preuve 関idente du contraire. Il incombe ?la partie affirmant que la l間islation nationale d抲ne autre partie, en tant que telle, est incompatible avec les obligations conventionnelles pertinentes d抋pporter des 閘閙ents de preuve quant ?la port閑 et au sens de ladite l間islation pour 閠ayer cette affirmation. De tels 閘閙ents de preuve seront habituellement constitu閟 par le texte de la l間islation ou des instruments juridiques pertinents, qui pourra 阾re 閠ay? selon que de besoin, par des 閘閙ents de preuve de l抋pplication constante de cette l間islation, les arr阾s des tribunaux nationaux concernant le sens de cette l間islation, les opinions des experts juridiques et les 閏rits de sp閏ialistes reconnus. La nature et la port閑 des 閘閙ents de preuve exig閟 pour s抋cquitter de la charge de la preuve varieront d抲ne affaire ? l抋utre.

B.3.1.14 Canada ?Produits laitiers (article 21:5 ?蓆ats-Unis et Nouvelle-Z閘ande II, paragraphe 66
(WT/DS103/AB/RW2, WT/DS113/AB/RW2)

?nous avons toujours consid閞?que, en r鑗le g閚閞ale, la charge de la preuve incombait au Membre plaignant. Ce Membre doit fournir des 閘閙ents prima facie ? l抋ppui de son all間ation en pr閟entant des 閘閙ents de preuve suffisants pour 閠ablir une pr閟omption en faveur de cette all間ation. Si le Membre plaignant y parvient, le Membre d閒endeur doit alors chercher ?r閒uter cette pr閟omption. Par cons閝uent, suivant l抋ttribution habituelle de la charge de la preuve, la mesure d抲n Membre d閒endeur sera trait閑 comme 閠ant compatible avec les r鑗les de l扥MC, jusqu掄 ce que des 閘閙ents de preuve suffisants soient pr閟ent閟 pour prouver le contraire. Nous n抋llons pas constater ais閙ent que les r鑗les habituelles concernant la charge de la preuve ne s抋ppliquent pas, puisqu抏lles constituent un 揷rit鑢e de la preuve?admis et appliqu?dans les proc閐ures internationales.

B.3.1.15 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 98
(WT/DS246/AB/R)

?Le statut et l抜mportance relative d抲ne disposition donn閑 ne d閜endent pas du point de savoir si elle est qualifi閑, aux fins de l抋ttribution de la charge de la preuve, d抋ll間ation devant 阾re prouv閑 par la partie plaignante ou de moyen de d閒ense devant 阾re 閠abli par la partie d閒enderesse. Quelle que soit sa qualification, une disposition des accords vis閟 doit 阾re interpr閠閑 conform閙ent aux 搑鑗les coutumi鑢es d抜nterpr閠ation du droit international public? comme l抏xige l抋rticle 3:2 du M閙orandum d抋ccord sur les r鑗les et proc閐ures r間issant le r鑗lement des diff閞ends (le 揗閙orandum d抋ccord?. ?/p>

B.3.1.16 Canada ?Exportations de bl?et importations de grains, paragraphe 191
(WT/DS276/AB/R)

?notre avis, il incombe ?une partie d抜ndiquer dans ses communications la pertinence des dispositions l間islatives ?les 閘閙ents de preuve ?sur lesquelles elle s抋ppuie pour 閠ayer ses arguments. Il ne suffit pas de d閜oser simplement le texte int間ral d抲n instrument l間islatif et d抋ttendre du Groupe sp閏ial qu抜l d閏ouvre, par lui-m阭e, quelle pertinence les diverses dispositions peuvent avoir ou ne pas avoir pour la position juridique d抲ne partie. Nous ne sommes pas convaincus que les 蓆ats-Unis aient fait valoir devant le Groupe sp閏ial la pertinence des diverses dispositions de la Loi sur la Commission canadienne du bl?/i> sur lesquelles ils s抋ppuient maintenant?. Par cons閝uent, nous ne convenons pas avec les 蓆ats-Unis que le Groupe sp閏ial a omis de prendre en consid閞ation des faits pertinents en ce qui concerne l抜nd閜endance de la CCB et nous ne voyons ?cet 間ard aucun manquement du Groupe sp閏ial ?ses devoirs au titre de l抋rticle 11 du M閙orandum d抋ccord.

B.3.1.17 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 747
(WT/DS267/AB/R)

En l抏sp鑓e, l抋ll間ation formul閑 par le Br閟il en appel se limite ?l抋pplication de la charge de la preuve par le Groupe sp閏ial. Le Br閟il a express閙ent dit qu抜l ne nous demandait pas de compl閠er l抋nalyse. 蓆ant donn?la demande du Br閟il, notre d閏ision n抋boutirait pas ?des d閏isions et des recommandations de l扥RD concernant la Loi ETI de 2000. Dans ces circonstances, nous ne voyons pas comment notre examen de l抋ll間ation du Br閟il contribuerait au 搑鑗lement rapide?de cette question ou ?la 搑間ler de mani鑢e satisfaisante?ou contribuerait ?揳rriver ?une solution positive?du pr閟ent diff閞end. M阭e si nous devions 阾re en d閟accord avec la mani鑢e dont le Groupe sp閏ial a appliqu?la charge de la preuve, nous ne ferions aucune constatation concernant la compatibilit?de la Loi ETI de 2000 avec les r鑗les de l扥MC. Nous reconnaissons qu抜l peut y avoir des cas o?il nous serait utile de faire une constatation sur une question, en d閜it du fait que notre d閏ision n抋boutirait pas ?des d閏isions et des recommandations de l扥RD. En l抏sp鑓e, toutefois, nous ne voyons aucune raison imp閞ieuse de le faire en ce qui concerne cette question particuli鑢e.


B.3.2 Pr閟omption ?蒷閙ents prima facie     haut de page

B.3.2.1 蓆ats-Unis ?Chemises et blouses de laine, page 16
(WT/DS33/AB/R, WT/DS33/AB/R/Corr.1)

?la quantit?et la nature pr閏ises des 閘閙ents de preuve qui seront n閏essaires pour 閠ablir une telle pr閟omption varieront forc閙ent d抲ne mesure ?l抋utre, d抲ne disposition ?l抋utre et d抲ne affaire ?l抋utre.

B.3.2.2 CE ?Hormones, paragraphe 104
(WT/DS26/AB/R, WT/DS48/AB/R)

?Il convient 間alement de garder ?l抏sprit qu抲n commencement de preuve, en l抋bsence de r閒utation effective par la partie d閒enderesse, fait obligation au groupe sp閏ial, en droit, de statuer en faveur de la partie plaignante fournissant le commencement de preuve.

B.3.2.3 Japon ?Produits agricoles II, paragraphe 129
(WT/DS76/AB/R)

L抋rticle 13 du M閙orandum d抋ccord et l抋rticle 11:2 de l?i>Accord SPS laissent entendre que les groupes sp閏iaux ont un large pouvoir d抜nvestigation. Toutefois, ce pouvoir ne peut pas 阾re utilis?par un groupe sp閏ial pour trancher en faveur d抲ne partie plaignante qui n抋 pas fourni un commencement de preuve d抜ncompatibilit?sur la base d抋ll間ations juridiques sp閏ifiques qu抏lle a formul閑s. Un groupe sp閏ial est habilit?? demander des renseignements et des avis ?des experts et ?toute autre source pertinente qu抜l choisit, conform閙ent ?l抋rticle 13 du M閙orandum d抋ccord et, dans une affaire SPS, ?l抋rticle 11:2 de l?i>Accord SPS, pour l抋ider ?comprendre et ?関aluer les preuves pr閟ent閑s et les arguments avanc閟 par les parties, mais pas pour plaider la cause d抲ne partie plaignante.

B.3.2.4 Canada ?A閞onefs, paragraphe 192
(WT/DS70/AB/R)

?Il convient de garder ?l抏sprit que, en l抋bsence de r閒utation effective par la partie d閒enderesse (c抏st-?dire, dans le pr閟ent appel, le Membre invit??fournir les renseignements), une argumentation prima facie fait obligation au groupe sp閏ial, en droit, de statuer en faveur de la partie plaignante pr閟entant l抋rgumentation prima facie. ?un groupe sp閏ial a un pouvoir discr閠ionnaire 揳mple et 閠endu?de d閠erminer quand il a besoin de renseignements pour r間ler un diff閞end et quels sont les renseignements dont il a besoin. Un groupe sp閏ial peut avoir besoin de ces renseignements avant ou apr鑣 qu抲n Membre plaignant ou un Membre d閒endeur a 閠abli sa plainte ou son moyen de d閒ense sur une base prima facie. Il peut, en fait, avoir besoin des renseignements demand閟 pour 関aluer les 閘閙ents de preuve dont il dispose d閖?en vue de d閠erminer si le Membre plaignant ou le Membre d閒endeur, suivant le cas, a 閠abli une argumentation ou un moyen de d閒ense prima facie. En outre, le refus de fournir les renseignements demand閟 au motif qu抲ne argumentation prima facie n抋 pas 閠?閠ablie suppose que le Membre concern?estime qu抜l est en mesure d掗tablir lui-m阭e si l抋utre partie a pr閟ent?une argumentation prima facie. Toutefois, aucun Membre n抏st libre de d閠erminer lui-m阭e si l抋utre partie a 閠abli une argumentation ou un moyen de d閒ense prima facie. Ce pouvoir incombe n閏essairement au groupe sp閏ial au titre du M閙orandum d抋ccord, et non aux Membres qui sont parties au diff閞end.

B.3.2.5 Inde ?Restrictions quantitatives, paragraphe 142
(WT/DS90/AB/R)

Selon notre interpr閠ation, la d閏laration ci-dessus n抏xige pas qu抲n groupe sp閏ial conclue qu抲n commencement de preuve a 閠?apport?avant d抏xaminer les vues du FMI ou de tout autre expert qu抜l pourrait consulter. Un tel examen peut 阾re utile pour d閠erminer si un commencement de preuve a 閠?pr閟ent? En outre, nous ne voyons pas pourquoi on reprocherait au Groupe sp閏ial d抋voir tenu compte des r閍ctions de l捍nde aux arguments des 蓆ats-Unis lorsqu抜l a d閠ermin?si ces derniers avaient apport? un commencement de preuve. Cette fa鏾n de faire n抜mplique pas, selon nous, que le Groupe sp閏ial a pass?la charge de la preuve ?l捍nde. Nous ne pensons donc pas que le Groupe sp閏ial a commis une erreur de droit en proc閐ant comme il l抋 fait.

B.3.2.6 Cor閑 ?Produits laitiers, paragraphe 145
(WT/DS98/AB/R)

Aucune disposition du M閙orandum d抋ccord ni de l?i>Accord sur les sauvegardes n抏xige d抲n groupe sp閏ial qu抜l se prononce express閙ent sur le point de savoir si le plaignant a apport?un commencement de preuve de violation avant de proc閐er ? l抏xamen des moyens de d閒ense et des 閘閙ents de preuve du d閒endeur. ?/p>

B.3.2.7 蓆ats-Unis ?Certains produits en provenance des CE, paragraphe 114
(WT/DS165/AB/R)

?蓆ant donn?que les Communaut閟 europ閑nnes n抩nt pas formul?une all間ation sp閏ifique d抜ncompatibilit?avec l抋rticle 23:2 a), elles n抩nt pr閟ent? aucun 閘閙ent de preuve ou argument pour d閙ontrer que les 蓆ats-Unis avaient 揫d閠ermin閉 qu抜l y [avait] eu violation?de mani鑢e contraire ?l抋rticle 23:2 a) du M閙orandum d抋ccord. Et, 閠ant donn?que les Communaut閟 europ閑nnes n抩nt pr閟ent?aucun 閘閙ent de preuve ou argument ? l抋ppui d抲ne all間ation de violation de l抋rticle 23:2 a) du M閙orandum d抋ccord, elles n抋uraient pas pu 閠ablir, et n抩nt pas 閠abli, prima facie qu抜l y avait violation de l抋rticle 23:2 a) du M閙orandum d抋ccord.

B.3.2.8 Japon ?Pommes, paragraphe 157
(WT/DS245/AB/R)

Il importe de distinguer, d抲ne part, le principe selon lequel le plaignant doit 閠ablir prima facie l抜ncompatibilit?avec une disposition d抲n accord vis?et, d抋utre part, le principe selon lequel il incombe ?la partie qui affirme un fait d抏n apporter la preuve. En fait, les deux principes sont distincts. En l抏sp鑓e, la charge de d閙ontrer prima facie que la mesure du Japon 閠ait maintenue sans preuves scientifiques suffisantes incombait aux 蓆ats-Unis. Le Japon a cherch?? repousser la th鑣e pr閟ent閑 par les 蓆ats-Unis en avan鏰nt des arguments relatifs aux pommes autres que les pommes m鹯es asymptomatiques export閑s vers le Japon du fait d抏rreurs de manutention ou d抋ctions illicites. Il appartenait donc au Japon d掗tayer ces all間ations; ce n掗tait pas aux 蓆ats-Unis d抋pporter la preuve des faits affirm閟 par le Japon. ?/p>

B.3.2.9 Japon ?Pommes, paragraphe 159
(WT/DS245/AB/R)

Le Japon estime aussi que 損our 閠ablir prima facie l抜nsuffisance de preuves scientifiques au sens de l抋rticle 2:2 de l扐ccord SPS, la partie plaignante doit 閠ablir qu抜l n抷 a pas de preuves scientifiques suffisantes ?l掗gard de chacun des risques per鐄s qui sont ?l抩rigine de la mesure? Selon le Japon, le Groupe sp閏ial n抋urait pas d?conclure que cet 閘閙ent avait 閠?閠abli prima facie ?moins que les 蓆ats-Unis n抋ient tout d抋bord examin? toutes les hypoth鑣es possibles ?y compris celles dont la probabilit?de r閍lisation est faible ou repose sur des raisonnements th閛riques ?et n抋ient montr?pour chacune d抏lles que le risque de transmission du feu bact閞ien 閠ait n間ligeable. Nous ne trouvons rien qui puisse servir de base ?l抋pproche pr閏onis閑 par le Japon. Comme l扥rgane d抋ppel l抋 dit dans l抋ffaire CE ?Hormones [Rapport de l扥rgane d抋ppel, paragraphe 104], 搖n commencement de preuve, en l抋bsence de r閒utation effective par la partie d閒enderesse, fait obligation au groupe sp閏ial, en droit, de statuer en faveur de la partie plaignante fournissant le commencement de preuve? Dans l抋ffaire 蓆ats-Unis ?Chemises et blouses de laine [Rapport de l扥rgane d抋ppel, page 16], l扥rgane d抋ppel a dit que la nature et la port閑 des 閘閙ents de preuve n閏essaires pour 閠ablir l抏xistence d掗l閙ents prima facie 搗arier[aient] forc閙ent d抲ne mesure ?l抋utre, d抲ne disposition ?l抋utre et d抲ne affaire ?l抋utre? En l抏sp鑓e, le Groupe sp閏ial para顃 avoir conclu que pour d閙ontrer prima facie que la mesure du Japon 閠ait maintenue sans preuves scientifiques suffisantes, il suffisait que les 蓆ats-Unis traitent seulement la question de savoir si les pommes m鹯es asymptomatiques pouvaient constituer une fili鑢e de transmission du feu bact閞ien.

B.3.2.10 Japon ?Pommes, paragraphe 160
(WT/DS245/AB/R)

La conclusion du Groupe sp閏ial nous semble appropri閑 pour les raisons suivantes. Premi鑢ement, l抋ll間ation pr閟ent閑 par les 蓆ats-Unis 閠ait que la mesure du Japon 閠ait maintenue sans preuves scientifiques suffisantes pour autant qu抏lle s抋ppliquait aux pommes m鹯es asymptomatiques export閑s des 蓆ats-Unis vers le Japon. Ce qui est n閏essaire pour d閙ontrer l抏xistence d掗l閙ents prima facie d閜end forc閙ent de la nature et de la port閑 de l抋ll間ation pr閟ent閑 par le plaignant. Un plaignant ne devrait pas 阾re tenu de prouver une all間ation qu抜l ne cherche pas ?pr閟enter. Deuxi鑝ement, le Groupe sp閏ial a constat?que les pommes m鹯es asymptomatiques constituaient le produit 搉ormalement export閿 par les 蓆ats-Unis vers le Japon. Il a indiqu?que le risque que des pommes autres que des pommes m鹯es asymptomatiques soient effectivement import閑s au Japon semblerait appara顃re principalement par suite d抲ne erreur humaine ou technique ou d抋ctions illicites et a not?que les experts d閏rivaient les erreurs de manutention et les actions illicites comme 閠ant des risques 揻aibles?ou 揹iscutables? 蓆ant donn?la description de ces risques, il 閠ait l間itime, selon nous, que le Groupe sp閏ial consid鑢e que les 蓆ats-Unis pouvaient d閙ontrer prima facie une incompatibilit?avec l抋rticle 2:2 de l?i>Accord SPS au moyen d抲n argument fond?uniquement sur les pommes m鹯es asymptomatiques. Troisi鑝ement, le dossier ne contient aucun 閘閙ent de preuve indiquant que des pommes autres que des pommes m鹯es asymptomatiques aient jamais 閠?export閑s vers le Japon en provenance des 蓆ats-Unis par suite d抏rreurs de manutention ou d抋ctions illicites. Ainsi, nous ne constatons aucune erreur dans l抋pproche du Groupe sp閏ial selon laquelle les 蓆ats-Unis pouvaient 閠ablir prima facie une incompatibilit?avec l抋rticle 2:2 de l?i>Accord SPS en ce qui concerne les pommes export閑s des 蓆ats-Unis vers le Japon, bien qu抜ls aient limit?leurs arguments aux pommes m鹯es asymptomatiques.

B.3.2.11 Japon ?Pommes, paragraphe 215
(WT/DS245/AB/R)

Comme le Japon n抋 pas 閠abli que le Groupe sp閏ial avait utilis?des preuves scientifiques ult閞ieures pour 関aluer l掗valuation des risques en cause, il n抏st pas n閏essaire que nous nous exprimions sur la question de savoir si la conformit?d抲ne 関aluation des risques avec l抋rticle 5:1 devrait 阾re 関alu閑 uniquement par rapport aux preuves scientifiques disponibles au moment de l掗valuation des risques, ?l抏xclusion des renseignements ult閞ieurs. Se prononcer sur de telles all間ations hypoth閠iques ne serait pas utile pour 揳rriver ?une solution positive?du pr閟ent diff閞end.

B.3.2.12 蓆ats-Unis ?R閑xamens ?l抏xtinction concernant les produits tubulaires pour champs p閠rolif鑢es, paragraphe 263
(WT/DS268/AB/R)

?Comme l扥rgane d抋ppel l抋 indiqu?dans l抋ffaire 蓆ats-Unis ?Acier au carbone, on peut dans certains cas s抋cquitter de l抩bligation d掗tablir des 閘閙ents prima facie simplement en pr閟entant le texte de la mesure ou, en particulier lorsque le texte est peut-阾re peu clair, en y joignant des documents ?l抋ppui?.

B.3.2.13 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphes 138-140
(WT/DS285/AB/R)

La charge de prouver l抏xistence d抲ne incompatibilit?avec des dispositions sp閏ifiques des accords vis閟 incombe ?la partie plaignante?.

Lorsque la partie plaignante a 閠abli des 閘閙ents prima facie, il appartient ensuite ?la partie d閒enderesse de les r閒uter. Un groupe sp閏ial fait erreur lorsqu抜l se prononce sur une all間ation pour laquelle la partie plaignante n抋 pas 閠abli d掗l閙ents prima facie.

La pr閟entation d掗l閙ents prima facie doit reposer sur 搇es 閘閙ents de preuve et les arguments juridiques?avanc閟 par la partie plaignante relativement ? chacun des 閘閙ents de l抋ll間ation. Une partie plaignante ne peut pas tout simplement pr閟enter des 閘閙ents de preuve et escompter que le groupe sp閏ial devine, au regard de ces 閘閙ents, une all間ation d抜ncompatibilit?avec les r鑗les de l扥MC. Une partie plaignante ne peut pas non plus simplement all間uer des faits sans les rapporter ?ses arguments juridiques.

B.3.2.14 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphe 141
(WT/DS285/AB/R)

?donn?qu抲ne telle prescription [閠ablir explicitement un lien entre la ou les mesure(s) contest閑(s) et la ou les disposition(s) des accords vis閟 dont il est all間u?qu抏lles ont 閠?enfreintes, afin que la partie d閒enderesse soit inform閑 du fondement concernant l抋nnulation ou la r閐uction all間u閑 d抋vantages de la partie plaignante] s抋pplique aux demandes d掗tablissement de groupes sp閏iaux au d閎ut d抲ne proc閐ure de groupe sp閏ial, nous estimons que l掗tablissement d掗l閙ents prima facie ?fait dans le cadre de communications adress閑s au groupe sp閏ial ?n抏xige pas moins de la partie plaignante. Les 閘閙ents de preuve et arguments ?la base des 閘閙ents pr閟ent閟 prima facie doivent donc 阾re suffisants pour identifier la mesure contest閑 et sa port閑 fondamentale, identifier la disposition pertinente de l扥MC et l抩bligation qu抏lle contient, et expliquer le fondement de l抜ncompatibilit?all間u閑 de la mesure avec cette disposition.

B.3.2.15 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphes 143-144
(WT/DS285/AB/R)

?Antigua 閠ait tenue d掗tablir des 閘閙ents prima facie en all間uant tout d抋bord que les 蓆ats-Unis avaient contract?un engagement en mati鑢e d抋cc鑣 aux march閟 dans leur Liste annex閑 ?l扐GCS; et, deuxi鑝ement, en identifiant, 閘閙ents de preuve ?l抋ppui, la mani鑢e dont les lois contest閑s constituaient des 搇imitations?inadmissibles relevant de l抋rticle XVI:2 a) ou XVI:2 c).

?Antigua 閠ait alors tenue de pr閟enter des 閘閙ents prima facie relativement aux lois f閐閞ales et lois des 蓆ats sp閏ifiques indiqu閑s dans sa demande d掗tablissement d抲n groupe sp閏ial.

B.3.2.16 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphe 149
(WT/DS285/AB/R)

S抋gissant des huit lois des 蓆ats examin閑s par le Groupe sp閏ial, nous relevons qu扐ntigua ne les a pas mentionn閑s dans le cadre de son argument selon lequel les 蓆ats-Unis agissent d抲ne mani鑢e incompatible avec l抋rticle XVI de l扐GCS. La fa鏾n dont ces mesures fonctionnent n掗tait expos閑 dans aucune des communications d扐ntigua de telle mani鑢e qu抜l aurait 閠?clair pour le Groupe sp閏ial et pour les 蓆ats-Unis qu抲ne incompatibilit?avec l抋rticle XVI 閠ait all間u閑 au sujet de ces mesures. Ainsi, nous ne voyons aucune base nous permettant de conclure qu扐ntigua a 閠abli l抏xistence d抲n lien suffisant entre les huit lois des 蓆ats et l抋rticle XVI et a ainsi montr? prima facie qu抜l y avait incompatibilit?avec cette disposition.

B.3.2.17 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphes 153, 155
(WT/DS285/AB/R)

?pour ce qui est des lois des 蓆ats ?Antigua n抋 pas indiqu?comment ces lois fonctionnaient et comment elles 閠aient pertinentes pour son all間ation d抜ncompatibilit? avec l抋rticle XVI:2.

?/p>

?le Groupe sp閏ial a fait erreur en se pronon鏰nt sur les all間ations relatives ?ces lois des 蓆ats, pour lesquelles Antigua n抋vait pas montr? prima facie l抏xistence d抲ne incompatibilit??/p>


B.3.3 Moyens de d閒ense et exceptions.
Voir aussi Demande d掗tablissement d抲n groupe sp閏ial, article 6:2 du M閙orandum d抋ccord ?all間ations et fondement juridique de la plainte (R.2.2); Accord SMC, article 27 ?traitement sp閏ial et diff閞enci?des pays en d関eloppement Membres (S.2.35); Accord SPS, article 3.2 ?搈esures qui sont conformes aux normes internationales?(S.6.7)     haut de page

B.3.3.1 蓆ats-Unis ?Essence, page 25
(WT/DS2/AB/R)

Il incombe ?la partie qui invoque l抏xception de d閙ontrer qu抲ne mesure provisoirement justifi閑 du fait qu抏lle entre dans le cadre de l抲ne des exceptions 閚onc閑s dans les diff閞ents paragraphes de l抋rticle XX ne constitue pas, dans son application, un abus de cette exception au regard du texte introductif. ?/p>

B.3.3.2 蓆ats-Unis ?Chemises et blouses de laine, page 18
(WT/DS33/AB/R, WT/DS33/AB/R/Corr.1)

?Nous reconnaissons que plusieurs groupes sp閏iaux 閠ablis dans le cadre du GATT de 1947 et de l扥MC ont exig?la fourniture de cette preuve par une partie invoquant des exceptions comme celles qui sont 閚onc閑s ?l抋rticle XX ou ?l抋rticle XI:2 c) i), comme moyen de d閒ense ? l掗gard d抲ne all間ation d抜nfraction ?des obligations d閏oulant du GATT, comme celles qui sont 閚onc閑s aux articles I:1, II:1, III ou XI:1. Les articles XX et XI:2 c) i) constituent des exceptions limit閑s aux obligations d閏oulant de certaines autres dispositions du GATT de 1994 et non des r鑗les positives imposant des obligations en soi. Ils concernent, par d閒inition, des moyens de d閒ense affirmatifs. Il est tout simplement normal qu抜l incombe d掗tablir ce moyen de d閒ense ?la partie qui s抏n pr関aut.

B.3.3.3 CE ?Hormones, paragraphe 104
(WT/DS26/AB/R, WT/DS48/AB/R)

?La r鑗le g閚閞ale d抲ne proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends selon laquelle la partie plaignante est tenue de fournir un commencement de preuve d抜ncompatibilit?avec une disposition de l扐ccord SPS avant que la charge de prouver la compatibilit?avec cette disposition passe ?la partie d閒enderesse ne saurait 阾re 閘ud閑 simplement en qualifiant ladite disposition d挀exception? ?/p>

B.3.3.4 Br閟il ?A閞onefs, paragraphes 140-141
(WT/DS46/AB/R)

?Une lecture conjointe des paragraphes 2 b) et 4 de l抋rticle 27 montre clairement que les conditions 閚onc閑s au paragraphe 4 sont des obligations positives pour les pays en d関eloppement Membres, non des moyens de d閒ense affirmatifs. Si un pays en d関eloppement Membre respecte les obligations 閚onc閑s ?l抋rticle 27.4, la prohibition des subventions ?l抏xportation 閚onc閑 ?l抋rticle 3.1 a) tout simplement ne s抋pplique pas. Par contre, si ledit pays en d関eloppement Membre ne respecte pas ces obligations, l抋rticle 3.1 a) s抋pplique effectivement.

Pour ces raisons, nous pensons comme le Groupe sp閏ial qu抜l incombe ?la partie plaignante ?de d閙ontrer que le pays en d関eloppement Membre ?ne respecte pas au moins un des 閘閙ents 閚onc閟 ?l抋rticle 27.4. ?/p>

B.3.3.5 Inde ?Restrictions quantitatives, paragraphe 136
(WT/DS90/AB/R)

?Dans l抙ypoth鑣e o?la partie demanderesse aurait r閡ssi ?apporter un commencement de preuve d抜ncompatibilit?avec l抋rticle XVIII:11 et la note y relative, la partie d閒enderesse pourrait, dans ses moyens de d閒ense, soit r閒uter les 閘閙ents de preuve pr閟ent閟 ?l抋ppui de l抋ll間ation d抜ncompatibilit? soit invoquer la clause conditionnelle. Dans ce dernier cas, elle devrait d閙ontrer que la partie demanderesse a manqu??son obligation de ne pas exiger de la partie d閒enderesse qu抏lle apporte un changement ?sa politique de d関eloppement. La charge de la preuve incomberait alors ?la partie d閒enderesse. ?/p>

B.3.3.6 Br閟il ?A閞onefs (article 21:5 ?Canada), paragraphe 66
(WT/DS46/AB/RW)

??notre avis, le fait que la mesure en cause a 閠?損rise pour se conformer?aux 搑ecommandations et d閏isions?de l扥RD ne modifie pas l抋ttribution de la charge de la preuve concernant le 搈oyen de d閒ense?du Br閟il au titre du point k). ?cet 間ard, nous notons que le Br閟il admet que la mesure PROEX r関is閑 est, en principe, prohib閑 en vertu de l抋rticle 3.1 a) de l?i>Accord SMC; mais il affirme n閍nmoins que la mesure PROEX est justifi閑, en vertu du premier paragraphe du point k). Ainsi, ?notre avis, le Br閟il utilise manifestement le point k) pour pr閟enter une all間ation affirmative pour sa d閒ense. Dans l抋ffaire 蓆ats-Unis ?Mesure affectant les importations de chemises, chemisiers et blouses, de laine, tiss閟, en provenance d捍nde, nous avons dit ce qui suit: 揑l est tout simplement normal qu抜l incombe d掗tablir [un] moyen de d閒ense [affirmatif] ?la partie qui s抏n pr関aut.? 蓆ant donn?que c抏st le Br閟il qui se pr関aut de ce 搈oyen de d閒ense?en utilisant le point k) dans la pr閟ente proc閐ure, nous partageons l抋vis du Groupe sp閏ial au titre de l抋rticle 21:5 selon lequel il incombe au Br閟il de prouver que le PROEX r関is?est justifi?en vertu du premier paragraphe du point k), y compris de prouver que les versements au titre du PROEX r関is? ne 搒ervent [pas] ?assurer un avantage important sur le plan des conditions du cr閐it ?l抏xportation?

B.3.3.7 蓆ats-Unis ?FSC (article 21:5 ?CE), paragraphe 133
(WT/DS108/AB/RW)

En cons閝uence, comme nous l抋vons indiqu? dans la proc閐ure 蓆ats-Unis ?FSC, la cinqui鑝e phrase de la note de bas de page 59 constitue un moyen de d閒ense affirmatif qui justifie une subvention ?l抏xportation prohib閑 lorsque la mesure en question est prise 損our 関iter la double imposition de revenus de source 閠rang鑢e? En pareil cas, il incombe ?la partie d閒enderesse de prouver qu抲ne mesure est justifi閑 du fait qu抏lle entre dans le champ d抋pplication de la cinqui鑝e phrase de la note de bas de page 59.

B.3.3.8 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 88
(WT/DS246/AB/R)

?Dans les cas o?une disposition autorise, dans certaines circonstances, un comportement qui serait sinon incompatible avec une obligation 閠ablie dans une autre disposition, et o?l抲ne des deux dispositions fait r閒閞ence ? l抋utre disposition, l扥rgane d抋ppel a constat?que la partie plaignante avait la charge d掗tablir qu抲ne mesure contest閑 閠ait incompatible avec la disposition autorisant un comportement particulier seulement dans les cas o?l抲ne des dispositions donnait ?entendre que l抩bligation n掗tait pas applicable ?la mesure en question. Sinon, la disposition contenant l抋utorisation a 閠? qualifi閑 d抏xception, ou de moyen de d閒ense, et la charge de l抜nvoquer et de prouver la compatibilit?de la mesure avec ses prescriptions a 閠?attribu閑 ?la partie d閒enderesse. Toutefois, cette distinction peut ne pas 阾re toujours 関idente ni facilement applicable.

B.3.3.9 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 90
(WT/DS246/AB/R)

?Du fait de l抏mploi du mot 搉onobstant? le paragraphe 1 de la Clause d抙abilitation autorise les Membres ?accorder un 搕raitement diff閞enci?et plus favorable?aux pays en d関eloppement  搈algr閿 l抩bligation NPF de l抋rticle I:1. Un tel traitement serait sinon incompatible avec l抋rticle I:1 car il n抏st pas accord??tous les Membres de l扥MC 搃mm閐iatement et sans condition? Le paragraphe 1 exempte donc les Membres de respecter l抩bligation contenue ?l抋rticle I:1 afin d抋ccorder un traitement diff閞enci? et plus favorable aux pays en d関eloppement, ?condition que ce traitement soit conforme aux conditions 閚onc閑s dans la Clause d抙abilitation. En cons閝uence, la Clause d抙abilitation fonctionne comme une 揺xception??l抋rticle I:1.

B.3.3.10 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 97
(WT/DS246/AB/R)

Nous ne jugeons pas pertinent, afin de d閠erminer si une disposition est ou n抏st pas par nature une exception, que la disposition r間isse des 搈esures commerciales?plut魌 que des mesures essentiellement par nature 搉on commerciales? ?/p>

B.3.3.11 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 98
(WT/DS246/AB/R)

?Le statut et l抜mportance relative d抲ne disposition donn閑 ne d閜endent pas du point de savoir si elle est qualifi閑, aux fins de l抋ttribution de la charge de la preuve, d抋ll間ation devant 阾re prouv閑 par la partie plaignante ou de moyen de d閒ense devant 阾re 閠abli par la partie d閒enderesse. Quelle que soit sa qualification, une disposition des accords vis閟 doit 阾re interpr閠閑 conform閙ent aux 搑鑗les coutumi鑢es d抜nterpr閠ation du droit international public? comme l抏xige l抋rticle 3:2 du M閙orandum d抋ccord sur les r鑗les et proc閐ures r間issant le r鑗lement des diff閞ends (le 揗閙orandum d抋ccord?. ?/p>

B.3.3.12 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphes 104-105
(WT/DS246/AB/R)

?il incombe normalement au d閒endeur, premi鑢ement, d?i>invoquer le moyen de d閒ense et, deuxi鑝ement, de prouver que la mesure contest閑 r閜ond aux prescriptions 閚onc閑s dans la disposition pr関oyant le moyen de d閒ense.

Nous estimons donc que les Communaut閟 europ閑nnes doivent prouver que le r間ime concernant les drogues satisfait aux conditions 閚onc閑s dans la Clause d抙abilitation. Conform閙ent au principe jura novit curia, les Communaut閟 europ閑nnes n抩nt pas la responsabilit?de nous fournir l抜nterpr閠ation juridique ?donner d抲ne disposition particuli鑢e de la Clause; en revanche, elles ont la charge de produire des 閘閙ents de preuve suffisants pour 閠ayer leur affirmation selon laquelle le r間ime concernant les drogues est conforme aux prescriptions 閚onc閑s dans la Clause d抙abilitation.

B.3.3.13 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 110
(WT/DS246/AB/R)

?nous estimons qu抲ne partie plaignante contestant une mesure prise conform閙ent ?la Clause d抙abilitation doit all間uer plus qu抲ne simple incompatibilit?avec l抋rticle I:1 du GATT de 1994 car en faisant cela uniquement, elle ne donnerait pas un expos?du 揻ondement juridique de la plainte, qui doit 阾re suffisant pour 閚oncer clairement le probl鑝e? En d抋utres termes, il n抏st pas suffisant, dans le cadre du r鑗lement des diff閞ends ?l扥MC, qu抲n plaignant all鑗ue une incompatibilit? avec l抋rticle I:1 du GATT de 1994 s抜l cherche aussi ?faire valoir que la mesure n抏st pas justifi閑 au titre de la Clause d抙abilitation. ?/p>

B.3.3.14 CE ?Pr閒閞ences tarifaires, paragraphe 118
(WT/DS246/AB/R)

?Compte tenu des consid閞ations qui pr閏鑔ent, nous estimons que l捍nde 閠ait tenue i) d抜ndiquer, dans sa demande d掗tablissement d抲n groupe sp閏ial, quelles 閠aient les obligations 閚onc閑s dans la Clause d抙abilitation auxquelles elle all間uait que le r間ime concernant les drogues n掗tait pas conforme, et ii) de pr閟enter des communications 閏rites ?l抋ppui de cette all間ation. L抩bligation d抋vancer un tel argument ne signifie cependant pas que l捍nde doive prouver une incompatibilit? avec une disposition de la Clause d抙abilitation car, en fin de compte, c抏st aux Communaut閟 europ閑nnes qu抜l incombe d掗tablir la compatibilit?du r間ime concernant les drogues avec la Clause.

B.3.3.15 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphes 270-272
(WT/DS285/AB/R)

Par ailleurs, la possibilit?offerte ?un Membre de r閜ondre aux all間ations et aux moyens de d閒ense qui lui sont oppos閟 est aussi 揺n mati鑢e de r間ularit?de la proc閐ure un principe fondamental? Il ne suffit pas de donner ?une partie une possibilit?de r閜ondre, mais il faut que cette possibilit?soit r閑lle, s抋gissant de la capacit?de cette partie de se d閒endre d抲ne mani鑢e ad閝uate. Une partie qui estime qu抲ne telle possibilit?ne lui a pas 閠?m閚ag閑 閘関era souvent une objection quant ?la r間ularit?de la proc閐ure devant le Groupe sp閏ial. L扥rgane d抋ppel a reconnu dans de nombreuses affaires que le droit d抲n Membre de soulever une all間ation ou une objection, de m阭e que l抏xercice par le Groupe sp閏ial de son pouvoir discr閠ionnaire sont limit閟 par les droits des autres parties ?un diff閞end en mati鑢e de garanties d抲ne proc閐ure r間uli鑢e. Ces droits servent aussi ?limiter le droit de la partie d閒enderesse d抲ser de son moyen de d閒ense ? n抜mporte quel moment de la proc閐ure de groupe sp閏ial.

La r間ularit?de la proc閐ure peut 阾re un sujet de pr閛ccupation particulier quand une partie pr閟ente des faits nouveaux ?un stade avanc?de la proc閐ure de groupe sp閏ial. L扥rgane d抋ppel a fait observer que, d抋pr鑣 les proc閐ures de travail types des groupes sp閏iaux, les parties plaignantes devraient exposer leurs arguments ?搚 compris donner une description d閠aill閑 des faits de la cause, preuves ?l抋ppui? ?au cours de la premi鑢e 閠ape de la proc閐ure de groupe sp閏ial. Nous ne voyons pas pourquoi cette condition ne s抋ppliquerait pas aussi aux parties d閒enderesses qui, une fois qu抏lles ont re鐄 la premi鑢e communication 閏rite de la partie plaignante, connaissent vraisemblablement les moyens de d閒ense qu抏lles pourraient invoquer et les 閘閙ents de preuve ?pr閟enter ?l抋ppui.

Il s抏nsuit que les principes de la bonne foi et de la r間ularit?de la proc閐ure obligent la partie d閒enderesse ?pr閜arer sa d閒ense rapidement et clairement. Cela permettra ?la partie plaignante de comprendre qu抲n moyen de d閒ense particulier a 閠?invoqu? 揫prendre] sa dimension et [avoir] une possibilit?ad閝uate de l抏xaminer et d抷 r閜ondre攨 .

B.3.3.16 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphe 282
(WT/DS285/AB/R)

Dans le contexte des moyens de d閒ense affirmatifs, une partie d閒enderesse doit donc invoquer un moyen de d閒ense et pr閟enter des 閘閙ents de preuve et arguments ?l抋ppui de son affirmation selon laquelle la mesure contest閑 satisfait aux conditions li閑s ?ce moyen de d閒ense. Lorsqu抲ne partie d閒enderesse s抋cquitte de cette obligation, un groupe sp閏ial peut se prononcer sur la question de savoir si la mesure contest閑 est justifi閑 au titre du moyen de d閒ense pertinent, en s抋ppuyant sur les arguments avanc閟 par les parties ou en d関eloppant son propre raisonnement. Il en est de m阭e pour les r閒utations. Un groupe sp閏ial ne peut pas prendre sur soi de r閒uter l抋ll間ation (ou le moyen de d閒ense) lorsque la partie d閒enderesse (ou la partie plaignante) elle-m阭e ne l抋 pas fait.

B.3.3.17 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphes 309-310
(WT/DS285/AB/R)

Il est largement admis qu抜l incombe ?une partie d閒enderesse invoquant un moyen de d閒ense affirmatif de d閙ontrer que sa mesure, jug閑 incompatible avec les r鑗les de l扥MC, satisfait aux prescriptions li閑s au moyen de d閒ense invoqu? Dans le contexte de l抋rticle XIV a), cela signifie que la partie d閒enderesse doit montrer que sa mesure est 搉閏essaire?pour r閍liser les objectifs se rapportant ? la moralit?publique ou ?l抩rdre public. ?notre avis cependant, il n抜ncombe pas ?la partie d閒enderesse de montrer, d抏mbl閑, qu抜l n抷 a pas de mesures de rechange raisonnablement disponibles pour r閍liser ses objectifs. En particulier, une partie d閒enderesse n抋 pas besoin d抜ndiquer l抏nsemble des mesures de rechange moins restrictives pour le commerce puis de montrer qu抋ucune de ces mesures ne r閍lise l抩bjectif souhait? Les Accords de l扥MC ne pr関oient pas une telle charge irr閍lisable et, en fait, souvent impossible.

Par contre, il incombe ?la partie d閒enderesse d掗tablir prima facie que sa mesure est 搉閏essaire?en pr閟entant des 閘閙ents de preuve et des arguments qui permettent ?un groupe sp閏ial d掗valuer la mesure contest閑 compte tenu des facteurs pertinents ?搒oupeser et ? mettre en balance?en l抏sp鑓e. Ce faisant, la partie d閒enderesse peut indiquer pourquoi les mesures de rechange ne permettraient pas de r閍liser les m阭es objectifs que la mesure contest閑, mais elle n抋 aucune obligation de le faire pour 閠ablir, d抏mbl閑, que sa mesure est 搉閏essaire? Si le groupe sp閏ial conclut que le d閒endeur a 閠abli prima facie que la mesure contest閑 閠ait 搉閏essaire??c抏st-?dire qu抏lle 搒e situ[ait] beaucoup plus pr鑣 du p鬺e 搃ndispensable?que du p鬺e oppos? 揻avoriser? simplement??un groupe sp閏ial devrait alors constater que la mesure contest閑 est 搉閏essaire?aux termes de l抋rticle XIV a) de l扐GCS.

B.3.3.18 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphe 311
(WT/DS285/AB/R)

Si, toutefois, la partie plaignante invoque une mesure de rechange compatible avec les r鑗les de l扥MC qu掄 son avis la partie d閒enderesse aurait d?adopter, la partie d閒enderesse sera tenue de d閙ontrer pourquoi sa mesure contest閑 reste n閍nmoins 搉閏essaire??la lumi鑢e de la mesure de rechange en question ou, autrement dit, pourquoi la mesure de rechange propos閑 n抏st pas, en fait, 搑aisonnablement disponible? Si une partie d閒enderesse d閙ontre que la mesure de rechange n抏st pas 搑aisonnablement disponible? compte tenu des int閞阾s ou des valeurs recherch閟 et du niveau de protection souhait?par la partie, il s抏nsuit que la mesure contest閑 doit 阾re 搉閏essaire?aux termes de l抋rticle XIV a) de l扐GCS.

B.3.3.19 蓆ats-Unis ?Jeux, paragraphe 323
(WT/DS285/AB/R)

?une partie d閒enderesse doit fournir des 閘閙ents prima facie 閠ablissant que sa mesure contest閑 est 搉閏essaire? Un groupe sp閏ial d閠ermine si ces 閘閙ents sont fournis au moyen de l抜ndication, et du soupesage et de la mise en balance, des facteurs pertinents, comme cela a 閠? fait dans l抋ffaire Cor閑 ?Diverses mesures affectant la viande de b渦f, pour ce qui est de la mesure contest閑?.


B.3.4 Charge de la preuve, inversion.
Voir aussi Accord sur l抋griculture, article 10:3 ?inversion de la charge de la preuve (A.1.34)     haut de page

B.3.4.1 Canada ?Produits laitiers (article 21:5 ?蓆ats-Unis et Nouvelle-Z閘ande), paragraphe 98
(WT/DS103/AB/RW, WT/DS113/AB/RW)

Comme nous avons infirm?les constatations du Groupe sp閏ial concernant le crit鑢e ?utiliser pour d閠erminer l抏xistence de 搗ersements?et avons, ?la place, d閒ini le crit鑢e appropri?pour la pr閟ente proc閐ure, ?savoir le co鹴 de production total moyen, nous examinons maintenant si nous pouvons r間ler cet aspect du diff閞end en achevant l抋nalyse. Le Groupe sp閏ial a constat?que, dans la pr閟ente proc閐ure, l抋rticle 10:3 de l?i>Accord sur l抋griculture inversait la charge de la preuve de sorte que le Canada devait 閠ablir 搎u抋ucune subvention ?l抏xportation ?n抋 閠?accord閑? Bien que la charge de la preuve incombe au Canada, nous devons n閍nmoins achever l抋nalyse uniquement sur la base des constatations factuelles faites par le Groupe sp閏ial et des faits incontest閟 figurant dans le dossier du Groupe sp閏ial.

B.3.4.2 Canada ?Produits laitiers (article 21:5 ?蓆ats-Unis et Nouvelle-Z閘ande II, paragraphe 71
(WT/DS103/AB/RW2, WT/DS113/AB/RW2)

Suivant les r鑗les habituelles concernant la charge de la preuve, il incomberait au Membre plaignant de prouver le bien-fond?des deux parties de la pr閠ention. Cependant, l抋rticle 10:3 de l?i>Accord sur l抋griculture modifie en partie les r鑗les habituelles. La disposition scinde la pr閠ention du Membre plaignant en deux, attribuant ?diff閞entes parties la charge de la preuve pour ce qui est des deux parties de la pr閠ention que nous avons d閏rites.

B.3.4.3 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphes 647-648
(WT/DS267/AB/R)

Nous convenons avec les 蓆ats-Unis que l抋rticle 10:3 de l?i>Accord sur l抋griculture ne s抋pplique pas aux all間ations formul閑s au titre de l?i>Accord SMC. Cependant, le Groupe sp閏ial n抋 pas fait l抏rreur que lui attribuent les 蓆ats-Unis. Le Groupe sp閏ial a fait la d閏laration sur laquelle se fondent les 蓆ats-Unis dans le contexte de l掗valuation qu抜l a effectu閑 du programme de garantie du cr閐it ?l抏xportation des 蓆ats-Unis en vertu de l?i>Accord sur l抋griculture. Bien que le Groupe sp閏ial ait utilis?les crit鑢es 閚onc閟 au point j) de la Liste exemplative de subventions ?l抏xportation annex閑 ?l?i>Accord SMC (mettant en place ces programmes ?des taux de primes qui sont insuffisants pour couvrir, ?longue 閏h閍nce, les frais et les pertes au titre de la gestion), il l抋 fait pour avoir des indications contextuelles pour son analyse en vertu de l?i>Accord sur l抋griculture, et les 蓆ats-Unis comme le Br閟il semblent 阾re convenus du caract鑢e appropri?de cette approche. Par cons閝uent, la r閒閞ence du Groupe sp閏ial ? l抋rticle 10:3 n掗tait pas li閑 ?son 関aluation des programmes de garantie du cr閐it ?l抏xportation des 蓆ats-Unis en vertu de l?i>Accord SMC.

?Il ressort clairement de ce paragraphe que le Groupe sp閏ial a fait peser la charge de la preuve sur le Br閟il et d閠ermin?que le Br閟il s掗tait acquitt?de la charge qui lui incombait de prouver que les garanties de cr閐it ?l抏xportation des 蓆ats-Unis 閠aient mises en place ?des taux de primes qui 閠aient insuffisants pour couvrir, ?longue 閏h閍nce, les frais et les pertes au titre de la gestion?. La r閒閞ence ? l抋rticle 10:3, en elle-m阭e, ne change pas le fait que le Groupe sp閏ial a en fin de compte fait peser la charge de la preuve sur le Br閟il.

B.3.4.4 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 652
(WT/DS267/AB/R)

Nous ne partageons pas l抋vis du Groupe sp閏ial selon lequel l抋rticle 10:3 s抋pplique aux produits non inscrits dans la Liste. Selon l抋pproche adopt閑 par le Groupe sp閏ial, la seule chose qu抲n plaignant aurait ?faire pour s抋cquitter de la charge de la preuve qui lui incombe lorsqu抜l soumet une all間ation contre un produit non inscrit dans la Liste est de d閙ontrer que le d閒endeur a export?ce produit. Une fois ce point 閠abli, le d閒endeur aurait ?d閙ontrer qu抜l n抋 pas accord?une subvention ?l抏xportation. Cela nous semble 阾re un r閟ultat extr阭e. En r閍lit? cela signifierait qu抜l est pr閟um?/i> que toute exportation d抲n produit non inscrit dans la Liste a fait l抩bjet de subventions. Selon nous, la pr閟omption de l抏xistence d抲n subventionnement lorsque les quantit閟 export閑s exc閐ent les engagements de r閐uction a un sens s抋gissant d抲n produit inscrit dans la Liste parce que, en l抜ncluant dans sa liste, un Membre de l扥MC se r閟erve le droit d抋ppliquer des subventions ?l抏xportation ?ce produit, dans les limites de sa liste. Dans le cas des produits non inscrits dans la Liste, cependant, une telle pr閟omption semble inappropri閑. Les subventions ?l抏xportation tant pour les produits agricoles que pour les produits industriels non inscrits dans la Liste sont totalement prohib閑s en vertu de l?i>Accord sur l抋griculture et de l?i>Accord SMC, respectivement. L抜nterpr閠ation du Groupe sp閏ial implique que la charge de la preuve s抋gissant de la m阭e question s抋ppliquerait diff閞emment, cependant, en vertu de chaque accord: elle incomberait au d閒endeur en vertu de l?i>Accord sur l抋griculture alors qu抏lle incomberait au plaignant en vertu de l?i>Accord SMC.

B.3.4.5 蓆ats-Unis ?Coton upland, paragraphe 656
(WT/DS267/AB/R)

Selon nous, aucune de ces d閏larations ne d閙ontre que le Groupe sp閏ial a ind鹠ent appliqu?les r鑗les sur la charge de la preuve. Les 蓆ats-Unis choisissent des d閏larations faites par le Groupe sp閏ial dans le cadre de l抋nalyse plus large ? laquelle il a proc閐?sur la fa鏾n dont les programmes de garantie du cr閐it ?l抏xportation des 蓆ats-Unis fonctionnent, en les lisant isol閙ent et en n間ligeant le contexte dans lequel elles ont 閠?faites. Comme nous l抋vons indiqu?ant閞ieurement, il est clair que le Groupe sp閏ial a fait peser sur le Br閟il la charge de prouver globalement que les primes per鐄es au titre des programmes de garantie du cr閐it ?l抏xportation des 蓆ats-Unis 閠aient insuffisantes pour couvrir, ?longue 閏h閍nce, les frais et les pertes au titre de la gestion. Cette approche est compatible avec les r鑗les habituelles de l抋ttribution de la charge de la preuve conform閙ent auxquelles la partie plaignante est responsable de prouver le bien-fond?de son all間ation?.

 

230. Pour 閠ayer l抋rgument selon lequel le Groupe sp閏ial n抋vait pas le pouvoir de faire des constatations et de tirer des conclusions concernant les pommes non m鹯es, les 蓆ats-Unis s抋ppuient sur la constatation 閠ablie par l扥rgane d抋ppel dans l抋ffaire Japon ?Produits agricoles II, selon laquelle un groupe sp閏ial ne devrait pas utiliser son pouvoir d抜nvestigation 損our trancher en faveur d抲ne partie plaignante qui n抋 pas fourni un commencement de preuve d抜ncompatibilit?sur la base d抋ll間ations juridiques sp閏ifiques qu抏lle a formul閑s? (Rapport de l扥rgane d抋ppel, paragraphe 129) Le fait pour les 蓆ats-Unis de s抋ppuyer sur le rapport Japon ?Produits agricoles II est mal venu car les faits et circonstances qui ont conduit ?la constatation de l扥rgane d抋ppel ne sont pas les m阭es que ceux qui existent en l抏sp鑓e. Dans l抋ffaire Japon ?Produits agricoles II, l扥rgane d抋ppel a constat?que le Groupe sp閏ial avait eu tort de s抋ppuyer sur les preuves fournies par les experts pour trancher en faveur du plaignant en l抋bsence de th鑣e 閠ablie par le plaignant lui-m阭e. Les circonstances de la pr閟ente affaire diff鑢ent de celles qui existaient dans l抋ffaire Japon ?Produits agricoles II. En effet, en l抏sp鑓e, le Groupe sp閏ial a fait des constatations et tir?des conclusions concernant les pommes autres que les pommes m鹯es asymptomatiques en r閜onse ?la th鑣e du Japon.     haut de texte


Les textes reproduits ici n抩nt pas le statut juridique des documents originaux conserv閟 par le Secr閠ariat de l扥MC ?Gen鑦e.