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NOTES D'INFORMATION
Propri閠?intellectuelle: Indications g閛graphiques et biodiversit?/h1>
L'acronyme 揂DPIC?d閟igne les 揳spects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce? Un groupe de pays a demand?que trois questions de propri閠? intellectuelle soient inscrites ?l'ordre du jour de la r閡nion de juillet 2008 d'un groupe de ministres, et qu'elles soient reli閑s aux modalit閟 pour l'agriculture et l'AMNA. Un autre groupe rejette tant l'閠ablissement de ce lien que l'affirmation selon laquelle ces sujets sont pr阾s pour des n間ociations sur la base des projets de texte.
Autres notes d'information:
> Agriculture
> Acc鑣 aux
march閟 pour les produits non agricoles (AMNA)
> Services
> R鑗les
> Propri閠?
intellectuelle: Indications g閛graphiques et biodiversit?a class="parasmallcolourtext" href="nonviolation_f.htm">
> Commerce et
l'environnement
> Facilitation
des 閏hanges
> Traitement
sp閏ial et diff閞enci?/a>
> R鑗lement des
diff閞ends
> Commerce 閘ectronique
> Comprendre
le jargon
> Groupements
de pays
> Note d'information sur la propri閠?intellectuelle: Plaintes en situation
de non violation
Voir aussi:
> Propri閠?intellectuelle
> D閏laration de Doha
> D閏laration de Doha expliqu閑
Un seul de ces sujets entre officiellement dans le cadre des négociations du Cycle de Doha et est considéré comme un élément de l'“engagement unique” selon lequel tous les sujets visés par le Cycle de Doha forment un seul et même ensemble, le principe étant que “rien n'est convenu tant que tout n'est pas convenu”; il s'agit de:
- la négociation sur l'établissement d'un registre multilatéral des indications géographiques pour les vins et spiritueux.
Les deux autres sujets sont, officiellement, des questions de “mise en 渦vre”. Les Membres ont des opinions divergentes sur la question de savoir s'ils constituent ou non des thèmes de négociation; il s'agit de:
- l'“extension des indications géographiques”: une proposition vise à étendre à d'autres produits le niveau de protection plus élevé dont bénéficient actuellement les indications géographiques pour les vins et les spiritueux;
- la “divulgation”: il s'agit d'exiger que le déposant d'une demande de brevet divulgue l'origine du matériel génétique et des savoirs traditionnels utilisés dans son invention; d'autres propositions ont été aussi formulées. Cette question relève de la “ relation entre l'Accord sur les ADPIC et la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB)”.
Bien que ces trois questions ne soient pas
officiellement li閑s, en juillet 2008 un groupe de plus de 100 Membres
de l'OMC a demand?l'adoption d'une 揹閏ision proc閐urale?pour les
n間ocier parall鑜ement (voir le
document TN/C/W/52 du 19 juillet 2008).
Les positions des Membres n'ont dans l'ensemble pas chang? mais cette
proposition a donn?deux r閟ultats. D'une part, les Membres qui s'y
opposent font valoir que les trois sujets ne devraient pas 阾re li閟
et surtout que le mandat de n間ociation porte uniquement sur le
registre multilat閞al. Cela dit, pour que plus de 100 Membres puissent
se mettre d'accord, il a fallu arriver ?des compromis et la
proposition initiale de l'UE sur le registre multilat閞al a 閠?
modifi閑 afin de la rendre acceptable pour le grand nombre de
d閘間ations faisant partie de ce groupe.
Indications géographiques
Les indications g閛graphiques sont des noms de lieux (ou encore, dans certains pays, des mots associ閟 ?un lieu) qui servent ?identifier les produits provenant de ces lieux et pr閟entant des caract閞istiques particuli鑢es (par exemple, 揅hampagne? 揟equila?ou 揜oquefort?. En vertu de l'Accord sur les ADPIC, toutes les indications géographiques doivent être protégées au moins pour éviter d'induire le public en erreur et pour empêcher la concurrence déloyale (article 22). Les vins et les spiritueux bénéficient d'un niveau de protection plus élevé ou renforcé (article 23): à certaines exceptions près (article 24), ils doivent être protégés même si l'utilisation abusive ne risque pas d'induire le public en erreur.
1. Négociation: le registre multilatéral pour les vins et les spiritueux
Ces négociations, qui se déroulent dans le cadre de “sessions extraordinaires” du Conseil des ADPIC, portent sur l'établissement d'un système multilatéral de notification et d'enregistrement des indications géographiques pour les vins et les spiritueux, qui bénéficient aujourd'hui d'un niveau de protection supérieur à celui des autres indications géographiques. La question du registre multilatéral est examinée séparément de celle de l'“extension” — extension du niveau plus élevé de protection à d'autres produits —, mais certains pays considèrent que les deux questions sont liées.
Les travaux ont commenc?en 1997 au titre de l'article 23:4 de l'Accord sur les ADPIC. En 2001, ils ont 閠? int間r閟 dans le Programme de Doha pour le d関eloppement (D閏laration de Doha, paragraphe 18). Les diff閞entes positions sont r閟um閑s ici. Les documents pr閟ent閟 se trouvent ici.
2. Mise en 渦vre: “extension” des indications géographiques
La question qui se pose est de savoir s'il
y a lieu d'閠endre ?d'autres produits le niveau de protection plus
閘ev?(article
23). Un certain nombre de pays veulent n間ocier l'extension de ce
niveau de protection ?d'autres produits (?savoir, fromages,
c閞amiques, viande, th? caf? etc.). D'autres s'y opposent. Le d閎at
a aussi port?sur la question de savoir si la D閏laration de Doha
contenait un mandat pour de telles n間ociations. On trouvera de plus
amples renseignements ici.
Il s'agit ici d'une question de 搈ise en 渦vre?inscrite dans le
Programme de Doha pour le d関eloppement (D閏laration de Doha,
paragraphes 12 et 18). Le mandat le plus r閏ent est 閚onc?au
paragraphe 39 de la D閏laration minist閞ielle de Hong Kong de 2005.
Le
Directeur g閚閞al, M. Pascal Lamy est charg?de consulter les
parties sur une ligne de conduite. Le
Directeur g閚閞al adjoint, M. Rufus Yerxa, a pr閟id?ces
consultations en son nom mais, r閏emment, M. Lamy lui m阭e a pr閟id?
les discussions.
Brevets, biodiversité et “divulgation”: mise en 渦vre
À l'origine, ce débat portait sur toute une série de questions. Maintenant, il est axé sur la question de la relation entre l'Accord sur les ADPIC et la Convention sur la diversité biologique et, en particulier, sur le point de savoir si l'Accord devrait être amendé pour exiger la “divulgation”. Voici quelques-unes des idées qui ont été avancées:
Obligation de divulgation dans le cadre de l'Accord sur les ADPIC: Un groupe représenté par le Brésil et l'Inde et comprenant la Bolivie, la Colombie, Cuba, l'Équateur, le Pérou, la République dominicaine et la Thaïlande, et appuyé par le Groupe africain et quelques autres pays en développement, veut que l'Accord sur les ADPIC soit amendé de manière à ce que le déposant d'une demande de brevet soit tenu de divulguer le pays d'origine des ressources génétiques et des savoirs traditionnels utilisés dans l'invention et d'apporter la preuve qu'il a reçu un “consentement préalable donné en connaissance de cause” (selon les termes de la Convention sur la diversité biologique), ainsi que la preuve d'un partage “juste et équitable” des avantages.
Divulgation par l'interm閐iaire de l'Organisation mondiale de la propri閠?intellectuelle (OMPI): La Suisse a proposé de modifier le règlement d'application du Traité de coopération en matière de brevets de l'OMPI (et, par renvoi, le Traité de l'OMPI sur le droit des brevets) de façon à ce que les législations nationales puissent demander aux inventeurs de divulguer l'origine des ressources génétiques et des savoirs traditionnels lorsqu'ils demandent un brevet. Le manquement à cette obligation pourrait ralentir l a d élivrance du brevet ou, si l'intention est frauduleuse, pourrait entraîner l'invalidation du brevet délivré.
Divulgation, mais en dehors du droit des brevets: L'UE propose, entre autres, d'examiner la possibilité d'obliger le déposant d'une demande de brevet à divulguer la source ou l'origine du matériel génétique, les conséquences juridiques du manquement à cette obligation se situant en dehors du champ d'application du droit des brevets.
Utilisation de la l間islation nationale, y compris du droit des contrats, au lieu d'une obligation de divulgation: Les États-Unis font valoir que le meilleur moyen d'atteindre les objectifs de la Convention sur l a d iversité biologique en matière d'accès aux ressources génétiques et de partage des avantages serait d'utiliser la législation nationale et des arrangements contractuels fondés sur celle-ci, qui pourraient comprendre des engagements relatifs à l a d ivulgation de toute application commerciale de ressources génétiques ou de savoirs traditionnels.
Comme l'揺xtension des indications g閛graphiques? il s'agit d'une question de 搈ise en 渦vre?inscrite dans le Programme de Doha pour le d関eloppement (D閏laration de Doha, paragraphes 12 et 18). L?encore, le mandat le plus r閏ent est 閚onc?au paragraphe 39 de la D閏laration minist閞ielle de Hong Kong de 2005. Pendant un temps les consultations ont 閠?pr閟id閑s par le Directeur g閚閞al adjoint, M. Rufus Yerxa, au nom du Directeur g閚閞al, M. Pascal Lamy, mais r閏emment, ce dernier a pr閟id?lui-m阭e les discussions.
On trouver a d e plus amples renseignements ici et les documents présentés au cours des débats ici.
Documents mis à la disposition des Ministres et du Comité des négociations commerciales
Deux rapports ont été publiés le 9 juin 2008 et se trouvent ici.
L'un des rapports a 閠?閠abli par M.
l'Ambassadeur Manzoor Ahmad, Pr閟ident des n間ociations sur
l'閠ablissement d'un syst鑝e d'enregistrement des indications
g閛graphiques pour les vins et les spiritueux. L'autre, qui 閙ane du
Directeur g閚閞al, M. Pascal Lamy, rend compte de ses
consultations − pr閟id閑s ?ce moment-l?en son nom par le
Directeur g閚閞al adjoint, M. Rufus Yerxa − sur la question de
savoir s'il convient d'閠endre la protection renforc閑 pour les
indications g閛graphiques ?des produits autres que les vins et les
spiritueux, et sur les brevets et la biodiversit?
Les deux rapports rendent compte de mani鑢e factuelle de l'閠at
d'avancement des n間ociations. Ils n'indiquent pas comment les Membres
pourraient parvenir ?un compromis. D'apr鑣 ces rapports, les Membres
ont des opinions divergentes sur le point de savoir si ces trois
sujets devraient faire partie du 損rocessus horizontal?et s'ils
devraient 阾re li閟. Les discussions se poursuivent, mais les
positions des Membres n'ont dans l'ensemble pas chang?
Pour en savoir davantage