NOTES D'INFORMATION
Agriculture: modalit閟 de n間ociation
Les n間ociations sur l'agriculture ont commenc?en 2000, conform閙ent ?l'engagement pris par les Membres durant le Cycle d'Uruguay (1986?994) de poursuivre la r閒orme du commerce. Elles ont 閠?int間r閑s dans le Cycle de Doha lors de son lancement en 2001. Dans les grandes lignes, l'objectif est de r閐uire les distorsions dans le commerce des produits agricoles caus閑s par les tarifs 閘ev閟 et d'autres obstacles, les subventions ?l'exportation et certaines formes de soutien interne. Les n間ociations tiennent 間alement compte des sensibilit閟 sociales et politiques dans ce secteur ainsi que des besoins des pays en d関eloppement.
Autres notes d'information:
> Agriculture
> Acc鑣 aux
march閟 pour les produits non agricoles (AMNA)
> Services
> R鑗les
> Propri閠?
intellectuelle: Indications g閛graphiques et biodiversit?/a>
> Commerce et
l'environnement
> Facilitation
des 閏hanges
> Traitement
sp閏ial et diff閞enci?/a>
> R鑗lement des
diff閞ends
> Commerce 閘ectronique
> Comprendre
le jargon
> Groupements
de pays
> Note
d'information sur la propri閠?intellectuelle: Plaintes en situation
de non violation
Voir aussi:
> N間ociations sur l'agriculture
> D閏laration de Doha
> D閏laration de Doha expliqu閑
揗odalit閟?/p>
Mani鑢e ou m閠hode choisie pour faire quelque chose ?dans le cadre du
Cycle de Doha, il s'agit des sch閙as retenus pour l'accord final, par
exemple la fa鏾n d'abaisser les tarifs et de r閐uire les subventions
et le soutien ?l'agriculture, et les flexibilit閟 m閚ag閑s pour tenir
compte des diverses sensibilit閟. Une fois les modalit閟 convenues,
les pays peuvent appliquer les formules aux tarifs frappant des
milliers de produits et aux divers programmes de soutien.
Les n間ociations visent ?r閒ormer le commerce des produits agricoles
dans trois domaines principalement: l'acc鑣 aux march閟, le soutien
interne et les subventions ?l'exportation. Les 搈odalit閟?exposent
la marche ?suivre pour y parvenir.
Qu'est-ce que cela signifie pour ...
L'acc鑣 aux march閟: tarifs, contingents tarifaires et sauvegardes
Pour le bl? le riz, la viande de b渦f, le sucre, le fromage, les pommes de terre, les ananas, etc. — l'importance des abaissements tarifaires d閜endrait:
- du niveau du tarif courant: les tarifs élevés feraient l'objet d'abaissements plus importants, allant de 50 pour cent à 66-73 pour cent, avec un abaissement moyen minimal de 54 pour cent, pour les pays développés, et de 33,3 à 44?8 pour cent pour les pays en développement;
- du fait que le produit est ou non “sensible” (pour tous les pays) ou “spécial” (pour les pays en développement): les produits sensibles feraient l'objet d'abaissements correspondant à seulement 1/3, 1/2 ou 2/3 de l'abaissement normal, mais une certaine quantité pourrait être importée dans le cadre d'un contingent à un taux inférieur; les produits spéciaux feraient aussi l'objet d'abaissements moindres, et certains pourraient être exemptés de tout abaissement;
- du fait que les tarifs appliqués sont ou non inférieurs aux tarifs consolidés: les abaissements seraient opérés à partir des taux consolidés. Les tarifs effectivement perçus pourraient être inférieurs. Dans le cas d'un pays en développement dont le tarif consolidé serait de 100 pour cent mais qui percevrait un tarif de 25 pour cent seulement, le tarif consolidé serait abaissé de 42,7 pour cent, à 57,3 pour cent. Cela signifie que le tarif de 25 pour cent effectivement appliqué ne serait pas modifié, et qu'il serait possible de le multiplier par plus de deux;
- du statut du pays: les pays les moins avancés seraient exemptés de tout abaissement, les pays en développement de manière générale procéderaient à des abaissements moindres et bénéficieraient de plus de flexibilités que les pays développés, les petites économies vulnérables opéreraient des abaissements encore plus faibles avec encore plus de flexibilités, et les pays ayant accédé récemment à l' OMC bénéficieraient aussi de conditions spéciales.
Le soutien aux agriculteurs et ?l'agriculture
Le soutien des prix ou des revenus en fonction de la production ou des ventes serait substantiellement réduit mais pas éliminé. Les pays qui accordent des montants de soutien importants opéreraient les réductions les plus fortes, et nombre d'entre eux sont déjà en train de réformer leurs programmes. Ces pays et les autres auraient quand même droit à un montant en théorie faible ou de minimis limité à 2,5 pour cent de la valeur de la production pour les pays développés, et à 6,7 pour cent pour les pays en développement. Le montant du soutien par produit serait aussi limité pour éviter la concentration.
Mais de nombreuses mesures de soutien pour l'agriculture dans son ensemble seraient autorisées sans limite au titre de la “catégorie verte”, considérée comme n'ayant pas d'effet de distorsion des échanges, c'est-à-dire pour le développement, les infrastructures, la recherche, la vulgarisation agricole, l'ajustement structurel, etc. Les conditions seraient rendues plus rigoureuses pour éviter que le soutien direct des revenus et d'autres ne stimulent la production.
Les subventions ?l'exportation
Elles seraient éliminées d'ici à 2013, y compris les subventions déguisées en crédits à l'exportation, en disciplines relatives aux entreprises commerciales d'État ou en aide alimentaire autre que d'urgence.
Les n間ociations de juillet 2008 et apr鑣
Lorsque les ministres sont venus n間ocier les 搈odalit閟?en juillet 2008 ?Gen鑦e, le Directeur g閚閞al, Pascal Lamy, a dit qu'ils s'閠aient mis d'accord ?titre provisoire sur un certain nombre de questions, mais qu'ils achoppaient sur celle du 搈閏anisme de sauvegarde sp閏iale?pour les pays en d関eloppement. Une description est disponible ici. On trouvera des r閟um閟 des n間ociations de juillet (et davantage) ici.
Ce qui set maintenant sur la table
Puis, en d閏embre 2008, le Pr閟ident des
n間ociations sur l'agriculture a distribu?la derni鑢e version de son
projet de 搈odalit閟? C'est cette version qui est actuellement sur la
table.
QUELQUES REP萊ES: LE PROJET DE D蒀EMBRE 2008 Une explication des termes employ閟 ici ainsi que d'autres pr閏isions figurent dans le r閟um?plus d閠aill?/a>. SOUTIEN INTERNE (Explication des 揷at間ories?
ACCÈS AUX MARCHÉS
CONCURRENCE À L'EXPORTATION
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Faits nouveaux ...
Le nouveau Pr閟ident des n間ociations sur l'agriculture, l'Ambassadeur David Walker (Nouvelle-Z閘ande), a tenu des discussions sur les questions non r間l閑s d閏oulant du projet de d閏embre 2008 et sur les travaux techniques visant ?cr閑r des 搈od鑜es??formulaires vierges 閠ablis pour les listes d'engagements des Membres et pour les donn閑s utilis閑s pour calculer les engagements, certaines des donn閑s devant figurer dans des 搕ableaux explicatifs?annex閟 aux listes d'engagements. Les engagements eux-m阭es seront 閠ablis une fois les 搈odalit閟?convenues ?les 搈odalit閟?contiennent des formules pour calculer les nouveaux engagements concernant les tarifs, les contingents tarifaires et le soutien. Les besoins en mati鑢e de formulaires et de donn閑s seront recens閟 avec les 搈odalit閟? ce qui explique pourquoi les travaux sont entrepris maintenant.
Pour en savoir davantage ...
... sur les
n間ociations sur l'agriculture et suivre les
nouvelles concernant les n間ociations sur l'agriculture.
• 2000: Lancement des négociations sur l'agriculture (mars). Voir l'aperçu général
• 2001: Lancement du Programme de Doha pour le développement. Inclusion de l'agriculture (novembre)
• 2004: “Cadre” convenu (août)
• 2005: Nouveaux accords à la Conférence ministérielle de Hong Kong (décembre)
• 2006: Projet de modalités (juin)
• 2007: Projet révisé de modalités (juillet)
• 2007–2008: Négociations intensives sur la base de documents de travail (septembre-janvier)
• 2008: Le paquet de juillet 2008 — Portée et Rapport du Président
• 2008: Projet révisé de modalités (février, mai, juillet et décembre)
Manière ou méthode choisie pour faire quelque chose — dans le cadre des négociations du Programme de Doha pour le développement, il s'agit des schémas retenus pour l'accord final, par exemple la façon d'abaisser les tarifs et de réduire les subventions et le soutien à l'agriculture, et les flexibilités ménagées pour tenir compte des diverses sensibilités. Une fois les modalités convenues, les pays peuvent appliquer les formules aux tarifs frappant des milliers de produits et aux divers programmes de soutien.