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- l’affaire essais par vari閠?/span>
Contexte haut de page
Depuis le d閎ut des ann閑s 70, les 蓆ats-Unis s’efforcent d’exporter au Japon divers produits fruitiers, dont les pommes, les cerises, les p阠hes, les noix, les abricots, les poires, les prunes et les coings. Le Japon a interdit l’importation de produits d’origine am閞icaine qui peuvent 阾re porteurs du carpocapse, pr閠endument pour prot間er ses propres produits agricoles du parasite, qui n’existe pas au Japon.
Pour chaque fruit, il existe diverses vari閠閟, qui peuvent diff閞er, par exemple, par la couleur, la dur閑 de m鹯issement, le go鹴 ou d’autres caract閞istiques. Pour lever la prohibition ?l’importation, le Japon a impos?l’obligation de tester chaque vari閠?pour s’assurer de l’efficacit?du traitement phytosanitaire propos? Les essais men閟 en vue d’obtenir l’homologation pour l’importation de vari閠閟 additionnelles d’un produit pouvaient durer quatre ans. Les 蓆ats-Unis ont all間u?qu’il suffisait de tester le traitement appliqu??une vari閠?de chaque cat間orie de fruit pour 閠ablir que le traitement serait efficace pour toutes les vari閠閟 de ce fruit.
Le Groupe sp閏ial haut de page
Le Groupe sp閏ial a 閠?閠abli en novembre 1997. Ses membres 閠aient M. Kari Bergholm (Pr閟ident), diplomate finlandais sp閏ialiste des questions commerciales et premier Pr閟ident du Comit?SPS, M. Germain Denis, diplomate canadien sp閏ialiste des questions commerciales et M. Eirikur Einarsson, diplomate islandais sp閏ialiste des questions commerciales. Le Groupe sp閏ial a consult?des experts scientifiques en entomologie et en fumigation. Les experts ont 閠?choisis en consultation avec les parties ?partir des listes communiqu閑s par la CIPV.
Questions et constatations juridiques haut de page
Justification scientifique — article 2:2
Les parties sont convenues que le carpocapse pr閟entait un risque pour le Japon. Le Groupe sp閏ial a donc ax?son analyse sur le point de savoir s’il existait des preuves scientifiques suffisantes tendant ?confirmer que la prescription relative aux essais par vari閠?閠ait n閏essaire. Il a conclu qu’il n’y avait aucun lien rationnel entre les preuves scientifiques fournies par le Japon et la mesure et que, par cons閝uent, le Japon maintenait sa mesure sans preuves scientifiques suffisantes. L’Organe d’appel a confirm?cette constatation.
Qu’en est-il de l’exception pr関ue ?l’ article 5:7?
En vertu de cet article, dans les cas o?les preuves scientifiques pertinentes seront insuffisantes, les Membres pourront provisoirement adopter des mesures SPS sur la base des renseignements pertinents disponibles. Ils devront alors s’efforcer d’obtenir les renseignements additionnels n閏essaires pour proc閐er ?une 関aluation plus objective du risque et examiner la mesure dans un d閘ai raisonnable. Le Japon a invoqu?cet article, all間uant que sa mesure pouvait 阾re consid閞閑 comme provisoire.
Le Groupe sp閏ial n’a pas relev?de preuves que le Japon s’閠ait efforc?activement d’obtenir des renseignements additionnels pour examiner sa mesure dans un d閘ai raisonnable. L’Organe d’appel a partag?son point de vue. Il a not?que l’obligation d’examiner la mesure n’existait que depuis la cr閍tion de l’OMC en 1995 et que le “d閘ai raisonnable” devait 阾re 閠abli au cas par cas.
Mesure la moins restrictive pour le commerce — article 5:6
Le Groupe sp閏ial a examin?deux mesures de remplacement pour d閠erminer si elles
- 閠aient raisonnablement applicables compte tenu de la faisabilit?technique et 閏onomique;
- permettaient d’obtenir le niveau de protection appropri?du Japon; et
- 閠aient sensiblement moins restrictives pour le commerce que la prescription relative aux essais par vari閠?
Les 蓆ats-Unis ont propos?le recours ?des essais par produit, mais le Groupe sp閏ial ne disposait pas de preuves suffisantes pour d閠erminer si cette m閠hode permettrait d’obtenir le niveau appropri?de protection du Japon. Les experts consult閟 par le Groupe sp閏ial ont propos?une deuxi鑝e m閠hode de remplacement en indiquant que s’il y avait des diff閞ences dans la fa鏾n dont les vari閠閟 r閍gissaient au traitement, elles seraient li閑s aux diff閞ents niveaux de sorption du fumig鑞e par la vari閠?de fruit en question. Il 閠ait relativement facile de tester les diff閞ences de niveau de sorption. Le Groupe sp閏ial a estim?que la d閠ermination des niveaux de sorption pouvait 阾re une m閠hode de remplacement moins restrictive pour le commerce que la prescription relative aux essais par vari閠?
L’Organe d’appel a confirm?la constatation du Groupe sp閏ial concernant la m閠hode d’essai par produit propos閑 par les 蓆ats-Unis. Pour ce qui est de la d閠ermination des niveaux de sorption, l’Organe d’appel a constat?que le Groupe sp閏ial avait commis une erreur de droit en examinant une mesure de remplacement qui n’avait pas 閠?propos閑 par les 蓆ats-Unis, auxquels il incombait la charge de prouver qu’une mesure de remplacement existait.
Transparence — article 7 et Annexe B
Conform閙ent ?l’Annexe B, les Membres doivent publier tous les r鑗lements SPS. Le Japon n’avait pas publi?la prescription relative aux essais par vari閠?en faisant valoir qu’elle n’閠ait pas d’application obligatoire (les pays exportateurs pouvant d閙ontrer l’efficacit?du traitement phytosanitaire par un autre moyen) et qu’elle ne devrait donc pas 阾re consid閞閑 comme un r鑗lement SPS. Le Groupe sp閏ial et l’Organe d’appel ont tous deux constat?que les mesures devaient 阾re publi閑s, qu’elles soient d’application obligatoire ou non, et que le Japon avait en cons閝uence agi de mani鑢e incompatible avec cette obligation.
Mise en ouvre haut de page
Les 蓆ats-Unis et le Japon sont convenus qu’il serait raisonnable d’accorder au Japon un d閘ai allant jusqu’?la fin de 1999 pour mettre en ouvre les d閏isions. En septembre 2001, les 蓆ats-Unis et le Japon ont notifi??l’OMC qu’ils 閠aient parvenus ?une solution mutuellement acceptable.
Pour savoir o?en sont les diff閞ends soumis ?l’OMC, pri鑢e de consulter le site Web de l’OMC ?l’adresse http://www.2n2y.com/french/tratop_f/dispu_f/dispu_f.htm#news.