COMMERCE ET ENVIRONNEMENT
Le Comit?du commerce et l'environnement, et les pr閜arations pour Doha
Table des mati鑢es
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Lettre de M. Mike Moore
> Aper鐄 g閚閞al
> Pays les moins avanc閟 (PMAs)
> Agriculture
> Mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS)
> Commerce des services
> Les questions de mise en 渦vre
> Propri閠?intellectuelle (ADPIC)
> Textiles et v阾ements
> Produits des technologies de l'information
> Commerce et environnement
> Commerce et investissement
> Commerce et politique de la concurrence
> Transparence des march閟 publics
> Facilitation des 閏hanges
> Commerce et normes du travail
> Diff閞ends
> Commerce 閘ectronique
> Membres et accessions
> Accords commerciaux r間ionaux
> Quelques faits et chiffres
> Glossaire
Historique
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Lorsque les Ministres ont approuv?les r閟ultats des n間ociations du Cycle d'Uruguay ?Marrakech, en avril 1994, ils ont d閏id?de lancer ?l'OMC un vaste programme de travail (voir ci-dessous) consacr?au commerce et ?l'environnement. Au cours des six derni鑢es ann閑s, ce programme de travail a 閠?au centre des d閎ats du Comit?du commerce et de l'environnement (CCE). Le principal objectif du CCE est d'閠ablir des rapports constructifs entre les pr閛ccupations commerciales et environnementales. Le Comit?a un double mandat: premi鑢ement, 搃dentifier les relations entre les mesures commerciales et les mesures environnementales de mani鑢e ?promouvoir le d関eloppement durable? et, deuxi鑝ement, 揻aire des recommandations appropri閑s pour d閠erminer s'il y a lieu de modifier les dispositions du syst鑝e commercial multilat閞al, en en respectant le caract鑢e ouvert, 閝uitable et non discriminatoire?
Ce large mandat, qui englobe les marchandises, les services et les droits de propri閠?intellectuelle, fait fond sur les travaux men閟 dans le cadre du pr閏閐ent Groupe du GATT sur les mesures relatives ?l'environnement et le commerce international. Depuis 1997, le CCE a adopt?une approche th閙atique de ses travaux afin d'閘argir et d'approfondir les d閎ats et de pouvoir examiner toutes les questions inscrites au programme de travail de mani鑢e syst閙atique. ?cette fin, celles-ci ont 閠?regroup閑s en deux grandes cat間ories: les questions relatives ?l'acc鑣 aux march閟 et les questions relatives ?l'interd閜endance des activit閟 multilat閞ales concernant l'environnement et des activit閟 multilat閞ales concernant le commerce.
Conform閙ent ?la D閏ision minist閞ielle adopt閑 ?Marrakech, le CCE a pr閟ent?des rapports sur l'閠at d'avancement de tous les points de son programme de travail aux Conf閞ences minist閞ielles de 1996, 1998 et 1999 qui se sont tenues respectivement ?Singapour, ?Gen鑦e et ?Seattle. Il pr閟entera aussi un rapport ?la Conf閞ence minist閞ielle de 2001 qui doit se tenir ?Doha.
Ces derni鑢es ann閑s, l'OMC a organis?plusieurs symposiums sur l'interface du commerce et de l'environnement, auxquels ont particip?des repr閟entants de la soci閠?civile. Le dernier en date, qui a eu lieu en juillet 2001, a consacr?une s閍nce de travail au commerce et ?l'environnement, un des dix sujets trait閟 sous le th鑝e g閚閞al 揕es probl鑝es auxquels doit faire face le syst鑝e commercial multilat閞al?
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Travaux du CCE
Le CCE a int間r?les questions d'environnement et de d関eloppement durable dans le programme de travail de l'OMC. Plusieurs param鑤res importants guident ses travaux. Le premier est que la comp閠ence de l'OMC pour la coordination des politiques dans ce domaine se limite au commerce et aux aspects des politiques environnementales qui touchent au commerce et qui peuvent avoir des effets notables sur les 閏hanges de ses Membres. En d'autres termes, il ne s'agit pas de faire de l'OMC un organisme ?vocation environnementale. L'OMC ne doit pas non plus intervenir dans l'examen des priorit閟 nationales, la fixation de normes ou l'閘aboration de politiques globales en mati鑢e d'environnement. Cela demeurera la t鈉he des gouvernements nationaux et d'autres organisations intergouvernementales mieux ?m阭e de s'en acquitter. Le deuxi鑝e param鑤re est qu'un renforcement de la coordination nationale et de la coop閞ation multilat閞ale est n閏essaire pour traiter les probl鑝es d'environnement. Et le troisi鑝e param鑤re est qu'il est indispensable de garantir des possibilit閟 d'acc鑣 aux march閟 pour aider les pays en d関eloppement ?渦vrer dans le sens d'un d関eloppement durable.
La contribution que le syst鑝e commercial multilat閞al apporte ?la question de la protection de l'environnement a 閠?reconnue ?la Conf閞ence des Nations Unies sur l'environnement et le d関eloppement (Sommet 揚lan鑤e Terre? de 1992, lors de laquelle il a 閠?indiqu?qu'un syst鑝e commercial multilat閞al ouvert, 閝uitable et non discriminatoire avait un r鬺e essentiel ?jouer dans les efforts nationaux et internationaux visant ?mieux prot間er et conserver les ressources naturelles et ?promouvoir le d関eloppement durable.
Dans son premier rapport, en 1996, le CCE a reconnu que le commerce et l'environnement 閠aient deux domaines importants de l'閘aboration des politiques et qu'ils devaient s'閠ayer mutuellement afin de promouvoir le d関eloppement durable. Il y est 間alement dit que le syst鑝e commercial multilat閞al a la capacit?d'int間rer davantage les consid閞ations environnementales et d'accro顃re sa contribution ?la promotion du d関eloppement durable sans compromettre son caract鑢e ouvert, 閝uitable et non discriminatoire.
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Le programme de travail du CCE porte notamment, depuis 1996, sur les points
suivants:
Les rapports entre les dispositions du syst鑝e commercial multilat閞al et les mesures commerciales prises ?des fins de protection de l'environnement, y compris celles qui rel鑦ent d'accords environnementaux multilat閞aux
Plusieurs dispositions de l'OMC permettent de recourir ?des mesures commerciales n閏essaires ?la protection de l'environnement, y compris dans le cadre d'accords environnementaux multilat閞aux (AEM). Celles qui sont couramment cit閑s comme rev阾ant une importance capitale sont les dispositions relatives ?la non-discrimination (NPF et traitement national) et ?la transparence. Par ailleurs, et sous r閟erve de certaines conditions en mati鑢e d'importation, l'article XX du GATT permet aux Membres de l'OMC de faire passer en toute l間itimit?des objectifs de sant?publique, de s閏urit?et de protection de l'environnement au niveau national avant l'obligation g閚閞ale qui leur est impos閑 de n'instituer aucune restriction au commerce et de s'abstenir de prendre des mesures commerciales discriminatoires. Le CCE a ax?ses travaux sur ces dispositions et il continuera de les examiner.
Mesures commerciales appliqu閑s en vertu d'AEM
Tout au long des discussions qui se sont tenues ?l'OMC sur cette question, il est apparu clairement que, pour s'attaquer aux probl鑝es environnementaux mondiaux ou transfronti鑢es, l'approche que privil間iaient les gouvernements 閠ait l'action concert閑 et multilat閞ale dans le cadre d'un AEM. Certains accords environnementaux multilat閞aux contiennent des dispositions commerciales, mais les restrictions des 閏hanges ne sont pas l'unique instrument ni n閏essairement le plus efficace ?utiliser dans le cadre des AEM. Elles peuvent parfois jouer un r鬺e important. Il a 間alement 閠?indiqu?que l'OMC offrait d閖?de larges possibilit閟, tr鑣 appr閏iables, d'appliquer des mesures commerciales dans le cadre d'AEM d'une mani鑢e compatible avec les r鑗les qu'elle a 閠ablies.
Le CCE a tenu plusieurs s閍nces d'information avec les secr閠ariats de diff閞ents AEM pour examiner les faits nouveaux en rapport avec le commerce intervenus dans le cadre de ces accords. ?une session tenue en juin 2001, les secr閠ariats des AEM ci-apr鑣 ont pr閟ent?des expos閟: Convention sur le commerce international des esp鑓es de faune et de flore sauvages menac閑s d'extinction (CITES); Convention de B鈒e sur le contr鬺e des mouvements transfronti鑢es de d閏hets dangereux et de leur 閘imination; Protocole de Montr閍l relatif ?des substances qui appauvrissent la couche d'ozone; Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique (CDB); Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques; Convention de Rotterdam sur la proc閐ure de consentement pr閍lable donn?en connaissance de cause; Convention de Stockholm (POP) et Accord des Nations Unies sur les stocks de poissons.
Les secr閠ariats de plusieurs AEM ont fait observer que la plupart des accords environnementaux mettaient l'accent sur l'閘aboration de m閏anismes visant ?aider les parties ?se conformer ?leurs obligations d'une mani鑢e souple et non conflictuelle, et, partant, ?関iter que des diff閞ends ne surviennent. La CITES et le Protocole de Montr閍l comportaient depuis longtemps des m閏anismes destin閟 ?faciliter le respect des obligations, mais pour d'autres AEM, comme la Convention de B鈒e et les r閏entes Conventions de Rotterdam et de Stockholm, des r間imes applicables en cas de non-respect des obligations 閠aient en cours d'閘aboration. Le secr閠ariat de la Convention-cadre sur les changements climatiques a pr閟ent?un expos?d閠aill?sur le r間ime applicable en cas de non-respect des obligations envisag?pour le Protocole de Kyoto, dans lequel le respect des obligations repose sur des instruments fond閟 sur le march?
Il a 閠?dit que, pour les AEM comme pour l'OMC, le respect et l'ex閏ution des obligations 閠aient un processus dynamique. Les AEM visent ?faciliter ce respect en cr閍nt des incitations et en pr関oyant un transfert de ressources financi鑢es et de technologies; toutefois, il n'y a pas d'approche unique en ce qui concerne le respect des obligations d閏oulant des AEM.
Les autres secr閠ariats d'AEM ayant particip?aux d閎ats du CCE sont le secr閠ariat du Protocole de Montr閍l relatif ?des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, le Forum intergouvernemental sur les for阾s et l'Organisation internationale des bois tropicaux.
R鑗lement des diff閞ends
Une question connexe concerne le cadre appropri?pour le r鑗lement des diff閞ends qui pourraient survenir au sujet des mesures commerciales appliqu閑s en vertu d'AEM. Ces diff閞ends devraient-ils 阾re trait閟 ?l'OMC ou au moyen des proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends pr関ues par les accords eux-m阭es? On s'accorde g閚閞alement ?reconna顃re que, en cas de diff閞end entre des Membres de l'OMC 間alement signataires d'un AEM, les parties concern閑s devraient dans un premier temps s'efforcer de le r間ler en recourant aux m閏anismes de r鑗lement des diff閞ends pr関us par l'AEM en question. En cas de diff閞end avec un 蓆at non partie ?un AEM mais qui est Membre de l'OMC, celle-ci constituerait le seul cadre possible pour r間ler ce diff閞end.
Le CCE estime qu'une meilleure coordination des politiques entre les responsables de la politique commerciale et les responsables de la politique environnementale au niveau national pourrait aider ?pr関enir les situations dans lesquelles l'application de mesures commerciales en vertu des AEM pourrait donner lieu ?des diff閞ends. Il est par ailleurs peu probable que des probl鑝es surgissent ?l'OMC au sujet de mesures commerciales convenues et appliqu閑s entre les parties ?un AEM. Toutefois, en cas de diff閞end, les Membres de l'OMC sont convaincus que le m閏anisme de r鑗lement des diff閞ends de l'Organisation permettrait de traiter tous les types de probl鑝es qui se posent dans ce domaine, y compris les affaires qui requi鑢ent le concours d'experts en mati鑢e d'environnement. Certains gouvernements ont malgr?tout souhait?une clarification des r鑗les de l'OMC afin d'関iter les conflits ?l'avenir.
蒫o-閠iquetage
Les programmes d'閏o-閠iquetage sont d'importants instruments de politique environnementale. La question de l'閏o-閠iquetage a fait l'objet de d閎ats approfondis au GATT et le CCE ainsi que le Comit?des obstacles techniques au commerce ont examin?en d閠ail les syst鑝es d'閠iquetage et d'autres questions connexes. L'essentiel, selon l'OMC, est que les mesures environnementales qui comprennent des dispositions commerciales ou qui affectent notablement les 閏hanges n'閠ablissent pas de discrimination entre les produits d'origine nationale et les importations, pas plus qu'entre les partenaires commerciaux, ?l'importation ou l'exportation. La non-discrimination est fondamentale pour un acc鑣 aux march閟 s鹯 et pr関isible et la libre concurrence: elle garantit aux consommateurs un plus grand choix et aux producteurs un meilleur acc鑣 aux divers d閎ouch閟 commerciaux. D鑣 lors que ce principe est respect? les r鑗les de l'OMC ne limitent pratiquement en rien les choix qui s'offrent ?un pays pour prot間er son propre environnement contre les dommages caus閟 par la production int閞ieure ou par la consommation de produits d'origine nationale ou import閟.
Le CCE a reconnu que des programmes d'閏o-閠iquetage bien con鐄s pouvaient 阾re des instruments de politique environnementale efficaces. Il fait observer que ces programmes ont parfois suscit?d'importantes pr閛ccupations au sujet de leurs effets possibles sur les 閏hanges. Pour traiter certains de ces effets, il importe au d閜art d'assurer une transparence suffisante dans la pr閜aration, l'adoption et la mise en 渦vre des programmes d'閏o-閠iquetage. Les parties int閞ess閑s d'autres pays devraient 間alement pouvoir faire part de leurs pr閛ccupations. Les d閎ats se poursuivent sur la mani鑢e dont l'utilisation, dans les programmes d'閏o-閠iquetage, de crit鑢es fond閟 sur des proc閐閟 et m閠hodes de production sans rapport avec les caract閞istiques des produits devrait 阾re trait閑 au regard des r鑗les de l'Accord de l'OMC sur les obstacles techniques au commerce.
Dispositions de l'OMC en mati鑢e de transparence
Les dispositions de l'OMC en mati鑢e de transparence jouent un r鬺e important pour ce qui est d'assurer le bon fonctionnement du syst鑝e commercial multilat閞al. Elles contribuent ?emp阠her les restrictions et les distorsions non n閏essaires des 閏hanges et permettent d'obtenir de la part des Membres de l'OMC des renseignements sur les modifications qu'ils apportent ?leurs r間lementations. Elles peuvent 間alement constituer un point de d閜art utile en vue de l'閘aboration et de la mise en 渦vre de politiques commerciales et de politiques environnementales qui soient compl閙entaires. Les mesures environnementales li閑s au commerce ne devraient pas 阾re soumises ?des prescriptions en mati鑢e de transparence plus rigoureuses que les autres mesures qui affectent les 閏hanges. Le CCE a indiqu?qu'il n'閠ait pas n閏essaire de modifier les r鑗les de l'OMC pour assurer une transparence ad閝uate des mesures environnementales li閑s au commerce. Par
ailleurs, en 1998, il a 閠abli une base de donn閑s de l'OMC sur l'environnement ?laquelle les Membres de l'Organisation peuvent acc閐er par voie 閘ectronique. Le Secr閠ariat de l'OMC actualise cette base de donn閑s chaque ann閑 en proc閐ant ?l'examen de toutes les notifications concernant l'environnement.
Exportation de produits interdits sur le march?int閞ieur
Au milieu des ann閑s 80, plusieurs pays en d関eloppement qui 閠aient parties contractantes au GATT se sont dits pr閛ccup閟 par le fait qu'ils importaient certains produits dangereux ou toxiques sans conna顃re tous les dangers que ces produits pouvaient pr閟enter pour l'environnement ou la sant?publique. ?la fin des ann閑s 80, un groupe de travail du GATT s'est pench?sur les diff閞entes mani鑢es de traiter le commerce des produits dont la vente 閠ait interdite ou strictement r間lement閑 sur le march?int閞ieur d'un pays exportateur. Un des 閘閙ents-cl閟 ?prendre en consid閞ation 閠ait que le pays importateur devrait 阾re pleinement inform?au sujet des produits qu'il recevait et devrait avoir le droit de les refuser s'il estimait qu'ils posaient des probl鑝es pour l'environnement ou la sant?publique.
Plusieurs AEM ont 閠?n間oci閟 ces derni鑢es ann閑s pour traiter des probl鑝es du commerce des produits dangereux pour l'environnement (Convention de B鈒e et Directives de Londres, par exemple). L'OMC n'a pas l'intention de refaire ce qui a d閖?閠?fait ailleurs en ce qui concerne les produits interdits sur le march?int閞ieur. Les Membres de l'OMC, dans le cadre du CCE, sont convenus de soutenir les efforts des organisations intergouvernementales sp閏ialis閑s ?vocation environnementale qui s'emploient ?r閟oudre ces probl鑝es. Ils ont n閍nmoins indiqu?que l'OMC pourrait avoir un r鬺e compl閙entaire ?jouer dans ce domaine.
Lib閞alisation des 閏hanges et d関eloppement durable
Le CCE poursuit l'examen de ce point de son programme de travail dans le cadre du programme incorpor?concernant les initiatives en vue d'une lib閞alisation accrue du commerce figurant dans les r閟ultats des n間ociations du Cycle d'Uruguay. Les Membres de l'OMC participant au CEE ont indiqu?que la suppression des restrictions et des distorsions des 閏hanges
?en particulier les droits de douane 閘ev閟, la progressivit?des droits, les restrictions ?l'exportation, les subventions et les obstacles non tarifaires
?pouvait avoir des effets b閚閒iques tant pour le syst鑝e commercial multilat閞al que pour l'environnement. Plusieurs d'entre eux ont estim?que cela devrait 阾re un objectif primordial des futures n間ociations sur la lib閞alisation des 閏hanges et pouvait s'appliquer aux secteurs de l'agriculture et de la p阠he, de l'閚ergie, de la foresterie, des m閠aux non ferreux, des textiles et des v阾ements, du cuir et des services relatifs ?l'environnement. Au stade actuel, les discussions ont permis de faire ressortir les domaines dans lesquels la suppression des restrictions et des distorsions des 閏hanges pouvait profiter ?la fois ?l'environnement, au commerce et au d関eloppement, cr閍nt ainsi des circonstances favorables sur les trois plans.
Commerce des services et ADPIC
Le CCE examine 間alement les liens qui existent entre les mesures environnementales et les Accords de l'OMC sur les services et la propri閠?intellectuelle. En ce qui concerne l'Accord g閚閞al sur le commerce des services (AGCS) et l'environnement, le CCE a indiqu?que, jusqu'ici, ses discussions n'avaient pas permis d'identifier la moindre mesure susceptible, selon les Membres, d'阾re appliqu閑 au commerce des services ?des fins environnementales qui ne soit pas d閖?d鹠ent prise en compte par les dispositions de l'AGCS.
Dans le cas des droits de propri閠?intellectuelle, les Membres de l'OMC ont reconnu que l'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) jouait un r鬺e essentiel pour ce qui est de faciliter l'acc鑣 aux technologies et produits respectueux de l'environnement ainsi que leur transfert. Il est n閍nmoins n閏essaire de poursuivre les travaux dans ce domaine, afin notamment de clarifier les rapports qui existent entre l'Accord sur les ADPIC et la Convention sur la diversit?biologique.
De nombreux gouvernements pensent qu'il y a une synergie entre les deux accords indissociables, mais certains veulent 間alement avoir l'assurance qu'ils sont mis en 渦vre de fa鏾n compl閙entaire. D'autres insistent sur la n閏essit?de concevoir un cadre international pour prot間er les ressources g閚閠iques et les savoirs traditionnels.
Plusieurs organisations intergouvernementales ont 間alement donn?aux membres du CCE des informations sur des activit閟 connexes, notamment le secr閠ariat de la CDB, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture et l'Organisation mondiale de la propri閠?intellectuelle.
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Pr閜aration de la Conf閞ence de Doha
Ces deux derni鑢es ann閑s, certains gouvernements Membres de l'OMC se sont efforc閟 d'obtenir que le CCE poursuive l'閠ude du principe de pr閏aution. Certains estiment n閏essaire de contribuer ?閐ifier une conception commune de la mani鑢e dont il convient de g閞er les risques dans des situations o?il n'y a aucune certitude scientifique quant aux effets sur la sant?humaine et l'environnement. La Commission europ閑nne, en particulier, a demand?que soit clarifi?le recours ?ce principe dans le cadre de l'OMC, afin de s'assurer qu'il ne soit pas utilis?de fa鏾n arbitraire ou comme une mesure protectionniste. Tandis que certains gouvernements souhaitent donner la priorit??une prise de d閏ision sur des bases scientifiques, plusieurs autres constatent qu'il n'y a pas de d閒inition de ce concept accept?au niveau international et mettent en garde contre un recours au principe de pr閏aution pour justifier des mesures protectionnistes.
Il est clair que les d閘間ations des gouvernements de l'OMC ont encore des points de vue divergents sur la question de savoir s'il serait opportun d'entamer des n間ociations dans le domaine du commerce et de l'environnement, et plus pr閏is閙ent sur la nature d'関entuels travaux futurs sur la relation entre l'OMC et les AEM, sur l'閏o-閠iquetage et sur le principe de pr閏aution. Certaines ont envisag?la possibilit?de confier ?l'avenir un mandat au CCE concernant la relation entre l'OMC et les AEM, et il a aussi 閠?question de nouvelles activit閟 relatives ?l'閏o-閠iquetage au Comit?des obstacles techniques au commerce, ?condition qu'il y ait des engagements clairs de ne pas affaiblir les disciplines existantes. Toutefois, pour d'autres gouvernements, ce serait aller soit trop loin, soit pas assez loin, du moins au stade actuel. Le principe de pr閏aution demeure une question assez controvers閑.
La question des situations avantageuses pour le commerce et l'environnement, voire aussi pour le d関eloppement, en particulier en ce qui concerne les subventions pr閖udiciables ?l'environnement, surtout dans le secteur de la p阠he, pourrait appeler une clarification du r鬺e du CCE dans un contexte de n間ociation.