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Canc鷑, Mexique - 2003

CONF蒖ENCE MINIST蒖IELLE DE L扥MC, CANC贜 2003: NOTES D捍NFORMATION

PROPRI蒚?INTELLECTUELLE (ADPIC)

N間ociations, mise en œuvre et travaux du Conseil des ADPIC

L扐ccord de l扥MC sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) couvre un vaste programme de travail auquel ont trait trois mandats 閠ablis par les Ministres ?la Conf閞ence minist閞ielle de Doha:

  • la D閏laration minist閞ielle de Doha (paragraphes 17 ?19);
  • la D閏laration distincte sur l扐ccord sur les ADPIC et la sant?publique;
  • la D閏ision sur les questions et pr閛ccupations li閑s ?la mise en œuvre.

La pr閟ente note d抜nformation donne des explications sur les points ci-apr鑣 qui rel鑦ent du programme de travail sur les ADPIC:

  • ADPIC et sant?publique (voir ci-dessous);
  • Indications g閛graphiques: r鑗le g閚閞ale (voir ci-dessous);
  • Indications g閛graphiques: registre multilat閞al pour les vins et les spiritueux (voir ci-dessous);
  • Indications g閛graphiques: extension du 搉iveau de protection plus 閘ev閿 ?des produits autres que les vins et les spiritueux (voir ci-dessous);
  • R閑xamens des dispositions de l扐ccord sur les ADPIC: en particulier l抋rticle 27:3 b), la biodiversit?et les savoirs traditionnels (voir ci-dessous);
  • Plaintes en situation de non-violation (article 64:2) (voir ci-dessous);
  • Transfert de technologie (voir ci-dessous).

 

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Dates cl閟

  • Rapport au Conseil g閚閞al ?solution concernant les licences obligatoires et le manque de capacit閟 de production dans le secteur pharmaceutique: pour la fin de 2002  
  • Rapport au CNC ?action relative aux questions de mise en œuvre en suspens au titre du paragraphe 12: pour la fin de 2002  
  • Date limite ?n間ociations sur le syst鑝e d抏nregistrement des indications g閛graphiques (vins et spiritueux): pour la cinqui鑝e Conf閞ence minist閞ielle, en 2003 (?Canc鷑, au Mexique)  
  • Date limite ?n間ociations relevant d抲n mandat sp閏ifique 閚onc?dans la D閏laration de Doha: 1er janvier 2005  
  • Application par les pays les moins avanc閟 des dispositions concernant les brevets pharmaceutiques: 2016  

 

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ADPIC et sant?publique

Comment s抋ssurer que la protection par brevet des produits pharmaceutiques n抏ntrave pas l抋cc鑣 aux m閐icaments des personnes vivant dans les pays pauvres, tout en pr閟ervant le r鬺e jou?par le syst鑝e des brevets pour stimuler la recherche-d関eloppement concernant les nouveaux m閐icaments? Tel est l掗nonc?d抲n probl鑝e qui est apparu r閏emment.

Des flexibilit閟 comme les ?span class="paraboldtext">licences obligatoires?sont pr関ues dans l扐ccord sur les ADPIC ?les gouvernements peuvent d閘ivrer des licences obligatoires pour autoriser un concurrent ?fabriquer le produit ou ?utiliser le proc閐?sous licence, mais seulement ?certaines conditions qui visent ?sauvegarder les int閞阾s l間itimes du titulaire du brevet.

Les importations parall鑜es sont aussi possibles. On parle d抜mportation parall鑜e lorsqu抲n pays importe un produit vendu moins cher dans un autre pays par le titulaire du brevet sans l抋utorisation de ce dernier. Certaines l間islations nationales autorisent ces importations parall鑜es, d抋utres pas. L扐ccord sur les ADPIC dit simplement que les gouvernements ne peuvent pas soumettre de diff閞ends juridiques ? l扥MC sur cette question.

(Ces flexibilit閟 ne doivent pas n閏essairement 阾re appliqu閑s. Elles sont parfois utilis閑s comme un argument de n間ociation. Par exemple, la menace d抲ne licence obligatoire peut encourager le titulaire d抲n brevet ?r閐uire le prix d抲n produit.)

Certains gouvernements ne voyaient toutefois pas tr鑣 bien comment ces flexibilit閟 seraient interpr閠閑s et jusqu掄 quel point le droit qu抜ls avaient d抷 recourir serait respect? Le Groupe africain (tous les Membres africains de l扥MC) 閠ait parmi ceux qui ont demand?des clarifications.

 

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Le mandat de Doha

La D閏laration sur l扐ccord sur les ADPIC et la sant?publique adopt閑 sp閏ialement par les Ministres ?la Conf閞ence de Doha, en novembre 2001, a permis dans une large mesure de traiter le probl鑝e.

Dans la d閏laration principale, les Ministres ont soulign? qu抜l 閠ait important de mettre en œuvre et d抜nterpr閠er l扐ccord sur les ADPIC d抲ne mani鑢e favorable ?la sant?publique, en promouvant ?la fois l抋cc鑣 aux m閐icaments existants et le d関eloppement de nouveaux m閐icaments.

Dans la d閏laration distincte, ils sont convenus que l扐ccord sur les ADPIC n抏mp阠hait pas et ne devait pas emp阠her les Membres de prendre des mesures pour prot間er la sant?publique.

Ils ont r閍ffirm?le droit des pays de recourir aux flexibilit閟 pr関ues dans l扐ccord sur les ADPIC, en particulier les licences obligatoires et les importations parall鑜es.

Ils sont aussi convenus de proroger les exemptions concernant la protection par des brevets pharmaceutiques accord閑s aux pays les moins avanc閟 jusqu抏n 2016. (Le Conseil des ADPIC a achev?les travaux de r閐action juridique sur la question au milieu de l抋nn閑 2002.)

Reste une question pour laquelle ils ont charg?le Conseil des ADPIC de mener des travaux suppl閙entaires ?trouver la mani鑢e de m閚ager une flexibilit?additionnelle qui permettrait aux pays qui ne sont pas en mesure de fabriquer des produits pharmaceutiques sur leur territoire d抜mporter des m閐icaments brevet閟 produits dans le cadre d抲ne licence obligatoire. (Cette question est aussi parfois appel閑 la question relative au 損aragraphe 6?parce qu抏lle est 関oqu閑 dans ce paragraphe de la D閏laration distincte de Doha concernant l扐ccord sur les ADPIC et la sant?publique.)

Le probl鑝e d閏oule de l抋rticle 31 f) de l扐ccord sur les ADPIC, qui pr関oit que les produits fabriqu閟 dans le cadre de licences obligatoires doivent 阾re utilis閟 損rincipalement pour l抋pprovisionnement du march?int閞ieur? Cette disposition s抋pplique directement aux pays qui peuvent fabriquer des m閐icaments et a pour effet de limiter le volume qu抜ls sont en droit d抏xporter lorsque le m閐icament est produit dans le cadre d抲ne licence obligatoire. Elle a une incidence indirecte sur les pays qui ne sont pas en mesure de fabriquer des m閐icaments et veulent donc importer des produits g閚閞iques. Il leur serait en effet difficile de trouver des pays qui pourraient les approvisionner en m閐icaments produits dans le cadre de licences obligatoires.

Le Conseil des ADPIC devait trouver une solution ?ce probl鑝e et faire rapport au Conseil g閚閞al avant la fin de 2002.

 

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Depuis lors …

Apr鑣 presque une ann閑 de d閎ats et de n間ociations, le Conseil des ADPIC a examin?un projet de d閏ision ?la fin de d閏embre 2002. Ce projet a re鐄 un tr鑣 large soutien. Aucun consensus ne s抏st toutefois d間ag?et, ?l抙eure o?la pr閟ente note est r閐ig閑, la question n抏st pas r閟olue.

Le projet du 16 d閏embre 2002 prend la forme d抲ne d閞ogation. Il serait permis aux pays qui peuvent fabriquer des m閐icaments d抏xporter des m閐icaments produits dans le cadre d抲ne licence obligatoire vers des pays qui ne sont pas en mesure d抏n fabriquer.

La d閞ogation serait valable jusqu掄 ce que l扐ccord sur les ADPIC soit amend? Elle pr関oirait des dispositions concernant la transparence (ce qui donnerait au titulaire d抲n brevet la possibilit?de r閍gir en offrant un prix inf閞ieur), ainsi qu抲n emballage sp閏ial et d抋utres m閠hodes permettant d掗viter que les m閐icaments ne soient d閠ourn閟 vers les march閟 des pays riches. Une annexe indiquerait ce qu抲n pays doit faire pour d閏larer qu抜l n抏st pas en mesure de fabriquer les produits pharmaceutiques en question au niveau national. Plus de 20 pays d関elopp閟 devraient indiquer qu抜ls ne proc閐eraient pas ?des importations en utilisant le syst鑝e d閏rit dans la d閏ision.

Presque tous les Membres ont dit que, dans un esprit de compromis, ils pourraient s抋ssocier ?un consensus sur le projet du 16 d閏embre 2002, m阭e si la plupart d抏ntre eux pensaient que ce texte 閠ait loin d掙tre parfait.

Les pays en d関eloppement ont exprim?diverses pr閛ccupations concernant principalement ce qu抜ls consid閞aient 阾re des conditions contraignantes comme celles qui concernaient la transparence et les dispositions pour 関iter que les m閐icaments ne soient d閠ourn閟 vers les mauvais march閟. Les pays d関elopp閟 craignaient que la d閏ision n抋ille pas assez loin pour ce qui 閠ait d抏mp阠her que les m閐icaments ne soient d閠ourn閟 vers les mauvais march閟. Certains ont dit qu抜ls auraient pr閒閞?une approche juridique diff閞ente.

Un pays au moins, les 蓆ats-Unis, ont dit que le projet 閠ait trop g閚閞al en ce qui concernait la liste des maladies vis閑s par la d閏ision.

Le projet de d閏ision fait r閒閞ence aux m閐icaments n閏essaires pour rem閐ier aux probl鑝es de sant?publique reconnus au paragraphe 1 de la d閏laration initiale adopt閑 par les Ministres ?Doha, paragraphe qui dispose ce qui suit: 揘ous reconnaissons la gravit?des probl鑝es de sant?publique qui touchent de nombreux pays en d関eloppement et pays les moins avanc閟, en particulier ceux qui r閟ultent du VIH/SIDA, de la tuberculose, du paludisme et d抋utres 閜id閙ies?

D抋utres tentatives ont 閠?lanc閑s pour sortir de l抜mpasse en janvier et en f関rier 2003, mais elles ont 閏hou? Depuis lors, les discussions se poursuivent en dehors de l扥MC.

La question est rest閑 inscrite ?l抩rdre du jour du Conseil des ADPIC et, ?la r閡nion des 4 et 5 juin 2003, le Pr閟ident a indiqu? qu抜l comptait rester en relation 閠roite avec les d閘間ations pour reprendre les consultations d鑣 que des 閘閙ents nouveaux montreraient que cela serait utile. Il a instamment demand?aux d閘間ations de poursuivre les discussions entre elles pour essayer de r間ler les derniers probl鑝es que posait le texte du 16 d閏embre 2002. Il a soulign? qu抜l serait souhaitable de trouver une solution multilat閞ale avant la Conf閞ence minist閞ielle de Canc鷑 et de pr閒閞ence pour la r閡nion du Conseil g閚閞al du 24 juillet, lors de laquelle le Conseil des ADPIC, comme d抋utres organes subsidiaires, devait pr閟enter un rapport en vue de la Conf閞ence minist閞ielle.

 

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Indications g閛graphiques: r鑗le g閚閞ale

Les indications g閛graphiques sont des noms de lieux (ou aussi dans certains pays des mots associ閟 ?un lieu) utilis閟 pour identifier l抩rigine et la qualit? la r閜utation ou d抋utres caract閞istiques des produits (par exemple 揅hampagne? 揟equila?ou 揜oquefort?. La protection requise au titre de l扐ccord sur les ADPIC est d閒inie dans deux articles.

Tous les produits sont vis閟 par l?span class="paraboldtext">article 22, qui d閒init un niveau standard de protection. Cette disposition pr関oit que les indications g閛graphiques doivent 阾re prot間閑s afin de ne pas induire le public en erreur et d抏mp阠her la concurrence d閘oyale.

L?span class="paraboldtext">article 23 pr関oit un niveau de protection plus 閘ev?ou accru pour les indications g閛graphiques concernant les vins et les spiritueux (?certaines exceptions pr鑣, ces indications doivent 阾re prot間閑s m阭e si une utilisation abusive ne risque pas d抜nduire le public en erreur). Un certain nombre de pays veulent 閠endre ce niveau de protection ?un large 関entail d抋utres produits, y compris les aliments et les produits de l抋rtisanat. L扐ccord permet notamment les exceptions suivantes: lorsqu抲ne indication est devenue un nom commun (ou 揼閚閞ique? (par exemple le terme 揷heddar?d閟igne maintenant un type de fromage particulier qui n抏st pas n閏essairement fabriqu??Cheddar, au Royaume-Uni), et lorsqu抲n terme a d閖?閠?enregistr?comme une marque de fabrique ou de commerce (par exemple, en Italie, 揚arma?est un type de jambon provenant de la r間ion de Parme, mais au Canada il s抋git d抲ne marque de fabrique enregistr閑 pour du jambon fabriqu?par une soci閠?canadienne).

Les renseignements que les Membres ont fournis dans le cadre d抲n exercice de collecte de donn閑s montrent que les pays ont recours ?un vaste 関entail de moyens juridiques pour prot間er leurs indications g閛graphiques, qu抜l s抋gisse de lois concernant sp閏ifiquement les indications g閛graphiques, de lois sur les marques de fabrique ou de commerce, de lois sur la protection des consommateurs ou de la common law. L扐ccord sur les ADPIC et les travaux actuellement men閟 dans ce domaine ? l扥MC tiennent compte de cette diversit?

Deux questions sont d閎attues dans le cadre du mandat de Doha: l掗tablissement d抲n registre multilat閞al pour les vins et les spiritueux; et l?span class="paraboldtext">extension du niveau plus 閘ev?de protection (article 23) ?des produits autres que les vins et les spiritueux. Elles font toutes deux l抩bjet d抋ussi vives discussions que n抜mporte quel autre sujet inscrit dans le programme de Doha.

 

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Indications g閛graphiques 1: le registre multilat閞al pour les vins et les spiritueux

Ces n間ociations, qui ont lieu dans le cadre de 搒essions extraordinaires?du Conseil des ADPIC, concernent les vins et les spiritueux qui b閚閒icient d抲n niveau de protection des indications g閛graphiques plus 閘ev?(article 23 de l扐ccord sur les ADPIC) que d抋utres produits (prot間閟 au titre de l抋rticle 22). Cela signifie que les noms de vins et de spiritueux devraient en principe 阾re prot間閟 m阭e si les consommateurs ne peuvent en aucune fa鏾n 阾re induits en erreur ou s抜l n抷 a aucun risque de concurrence d閘oyale.

Les n間ociations visant ?l掗tablissement d抲n registre multilat閞al d抜ndications g閛graphiques pour les vins et les spiritueux sont prescrites ? l抋rticle 23:4 de l扐ccord sur les ADPIC. Les travaux ont commenc?en juillet 1997, mais les n間ociations sont ?pr閟ent men閑s dans le cadre du Programme de Doha (paragraphe 18 de la D閏laration de Doha). Elles ne couvrent pas la question de savoir si le niveau de protection plus 閘ev?accord?aux vins et aux spiritueux devrait 阾re 閠endu ? d抋utres produits, bien que certains pays aient dit qu抜ls souhaitaient que ce soit le cas et que ces autres produits figurent dans le registre.

 

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Le mandat de Doha

Le Conseil des ADPIC de l扥MC avait d閖?entam?des travaux sur un syst鑝e multilat閞al d抏nregistrement des indications g閛graphiques pour les vins et les spiritueux plus de quatre ans avant la r閡nion de Doha. La D閏laration de Doha fixe une 閏h閍nce pour l抋ch鑦ement des n間ociations: la cinqui鑝e Conf閞ence minist閞ielle en 2003.

 

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Depuis lors …

Les propositions communiqu閑s au fil des ann閑s peuvent 阾re class閑s dans deux cat間ories qui correspondent aux deux principales argumentations d関elopp閑s pendant les n間ociations. Les derni鑢es propositions pr閟ent閑s sont les suivantes (documents pouvant 阾re t閘閏harg閟 ?partir de la base Documents en ligne sur le site Web de l扥MC http://docsonline.wto.org):

  • Les ?span class="paraboldtext">communications conjointes? document TN/IP/W/5 pr閟ent?par l扐rgentine, l扐ustralie, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, El Salvador, l捝quateur, les 蓆ats-Unis, le Guatemala, le Honduras, le Japon, la Namibie, la Nouvelle-Z閘ande, les Philippines, la R閜ublique dominicaine et le Taipei chinois; et la communication TN/IP/W/6 pr閟ent閑 par l扐rgentine, l扐ustralie, le Canada, le Chili, les 蓆ats-Unis et la Nouvelle-Z閘ande.

Les propositions de cette cat間orie plaident en faveur d抲n syst鑝e volontaire d抏nregistrement des indications g閛graphiques notifi閑s dans une base de donn閑s. Les gouvernements ayant choisi de participer au syst鑝e devraient consulter la base de donn閑s pour prendre des d閏isions concernant la protection accord閑 sur leur territoire. Les Membres ne participant pas au syst鑝e seraient 揺ncourag閟??consulter la base de donn閑s, mais 損as tenus?de le faire.

  • La ?span class="paraboldtext">proposition de l扷E?(document IP/C/W/107/Rev.1) dont les objectifs ont 閠?soutenus dans le document TN/IP/W/3 pr閟ent?par la Bulgarie, Chypre, la G閛rgie, la Hongrie, l捍slande, Malte, Maurice, la Moldova, le Nig閞ia, la R閜ublique slovaque, la R閜ublique tch鑡ue, la Roumanie, la Slov閚ie, Sri Lanka, la Suisse, la Turquie et l扷E.

Selon cette approche, l抏nregistrement 閠ablirait une 損r閟omption?que l抜ndication g閛graphique doit 阾re prot間閑 dans tous les autres pays, pr閟omption qui pourrait 阾re contest閑 pour certains motifs. L扐ccord sur les ADPIC autorise certaines exceptions ?l抩bligation de prot間er les indications g閛graphiques, par exemple lorsqu抲n terme est devenu g閚閞ique ou qu抜l ne correspond pas ?la d閒inition d抲ne indication g閛graphique. Avec la proposition de l扷E, un pays ne pourrait pas refuser la protection sur la base de ces motifs une fois qu抲n terme est enregistr? ?moins d抋voir contest?le terme en question dans un d閘ai de 18 mois.

La Hongrie a pr閟ent?une proposition l間鑢ement modifi閑 pr関oyant un syst鑝e d抋rbitrage pour r間ler les diff閞ends (document IP/C/W/255).

Hong Kong, Chine a r閏emment propos?une solution de compromis pr関oyant que l抏nregistrement d抲n terme 閠ablirait une 損r閟omption?moins limit閑 dans les pays participants que celle qui est pr関ue dans la proposition de l扷E (document TN/IP/W/8).

Le Secr閠ariat a 閠abli une compilation des diff閞entes positions pr閟ent閑s jusqu抜ci, qui est reproduite dans le document TN/IP/W/7/Rev.1 dat?du 23 mai 2003, 間alement disponible dans la base Documents en ligne (http://docsonline.wto.org).

Un certain nombre de questions cl閟 sont au cœur du d閎at. Quels effets juridiques, le cas 閏h閍nt, un syst鑝e d抏nregistrement devrait-il avoir dans les pays Membres pour que le registre permette de r閍liser l抩bjectif de 揻aciliter la protection?(expression utilis閑 dans l抋rticle 23:4)? Dans quelle mesure, le cas 閏h閍nt, ces effets devraient-ils s抋ppliquer aux pays ne participant pas au syst鑝e? Se pose aussi la question des co鹴s administratifs et financiers pour les diff閞ents gouvernements; ces co鹴s pourraient-ils 阾re plus importants que les avantages 関entuels?

Des opinions oppos閑s ont 閠?fermement d閒endues au cours du d閎at, des argumentations tr鑣 d閠aill閑s ayant 閠?pr閟ent閑s par les deux c魌閟.

 

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Projet de texte

Le Pr閟ident a distribu?un 損rojet de texte?le 16 avril 2003. Ce projet a 閠?examin?pour la premi鑢e fois ?la r閡nion des 29 et 30 avril et, de nouveau, en juin et en juillet. Lorsque les divergences d抩pinions sont importantes entre les Membres, le texte indique diff閞entes options: A, B, et B1 et B2.

L抩ption 揂?correspond ?la 揷ommunication conjointe?(TN/IP/W/5) pr閟ent閑 par les 蓆ats-Unis, le Canada, l扐ustralie, le Chili, l扐rgentine, le Japon et d抋utres Membres (voir la liste compl鑤e ci-dessus).

L抩ption 揃?correspond ?la position des Europ閑ns. Elle est divis閑 en deux variantes:

Option 揃1? version d閒endue par l扷E, dans laquelle une contestation est trait閑 par la voie de consultations bilat閞ales. Si la question n抏st pas r閟olue, le pays 閘evant la contestation n抏st pas tenu de prot間er l抜ndication g閛graphique.

Option 揃2? proposition de la Hongrie (appuy閑 par la Suisse), qui pr関oit de soumettre ?arbitrage les contestations non r閟olues.

Pour avoir une id閑 de la teneur du document, on trouvera ci-apr鑣 la liste de ses diff閞entes sections:

  • Pr閍mbule  
  • Participation  
  • Notification (conditions de fond, teneur, langue, forme, distribution et publication)  
  • Enregistrement (options A, B, B1 et B2 concernant la contestation, etc.)  
  • Effets juridiques dans les Membres participants (options A, B, B1 et B2)  
  • Effets juridiques dans les Membres non participants (options A, B, B1 et B2)  
  • Effets juridiques dans les pays les moins avanc閟 Membres  
  • Modifications des notifications et enregistrements  
  • Retraits  
  • Taxes et co鹴s  
  • Point de contact  

Les sections pour lesquelles il n抏xiste pas encore de projet de texte traitent des points suivants: le comit?ou autre organe charg?de g閞er le syst鑝e, l抩rgane administrant (par exemple le Secr閠ariat de l扥MC ou de l扥MPI), les retraits du syst鑝e, les examens et la date d抏ntr閑 en application du syst鑝e.

Depuis la r閡nion de juin, le Pr閟ident a poursuivi les consultations. L掗ch閍nce fix閑 pour trouver un accord est la Conf閞ence minist閞ielle de Canc鷑.

 

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Indications g閛graphiques 2: extension du 搉iveau de protection plus 閘ev閿 ?des produits autres que les vins et les spiritueux

Un certain nombre de pays veulent n間ocier l抏xtension ? d抋utres produits du niveau de protection plus 閘ev?(article 23) actuellement accord?aux vins et aux spiritueux. D抋utres s抩pposent ?cette initiative et le d閎at au Conseil des ADPIC a aussi port?sur la question de savoir si la D閏laration de Doha pr関oyait un mandat pour de telles n間ociations.

La question est li閑 aux n間ociations sur l抋griculture. Certains pays ont dit que si des progr鑣 閠aient r閍lis閟 sur cet aspect des indications g閛graphiques, il leur serait plus facile de conclure un accord significatif dans le domaine de l抋griculture. D抋utres ont rejet?l抜d閑 que la D閏laration de Doha faisait peser cette question dans la balance des n間ociations. Parall鑜ement, l扷nion europ閑nne a aussi propos?de discuter de la protection de noms sp閏ifiques de certains produits agricoles dans le cadre des n間ociations sur l抋griculture.

 

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Le mandat de Doha

Dans la D閏laration de Doha, les Ministres notent que le Conseil des ADPIC traitera de cette question conform閙ent au paragraphe 12 de la D閏laration (concernant les questions de mise en œuvre). Le paragraphe 12 dispose que 搇es n間ociations sur les questions de mise en œuvre en suspens feront partie int間rante?du programme de travail de Doha. Dans les cas o?il n抷 a pas de mandat de n間ociation sp閏ifique dans la D閏laration de Doha, les questions de mise en œuvre 搒eront trait閑s de mani鑢e prioritaire par les organes pertinents de l扥MC, qui feront rapport au Comit?des n間ociations commerciales [CNC], 閠abli conform閙ent au paragraphe 46 ci-dessous, d抜ci ?la fin de 2002 en vue d抲ne action appropri閑?

Les d閘間ations interpr鑤ent le paragraphe 12 de diff閞entes mani鑢es. Nombre de pays en d関eloppement et des pays europ閑ns font valoir que ce que l抩n appelle les questions de mise en œuvre en suspens font d閖?partie des n間ociations et de leur ensemble de r閟ultats (l挀engagement unique?. D抋utres soutiennent que ces questions ne peuvent devenir des sujets de n間ociation que si le Comit?des n間ociations commerciales d閏ide de les inclure dans les discussions ?ce qu抜l n抋 pas fait jusqu掄 pr閟ent.

 

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Depuis lors …

Compte tenu de la divergence d抩pinions sur les mandats, les discussions ont d?阾re organis閑s avec circonspection. Dans un premier temps, elles se sont poursuivies au Conseil des ADPIC. Plus r閏emment (en 2003), elles se sont tenues dans le cadre de consultations informelles pr閟id閑s par le Directeur g閚閞al, M. Supachai Panitchpakdi.

Les Membres restent profond閙ent divis閟 sur la question et aucune solution n抏st en vue m阭e si les pays sont pr阾s ?poursuivre le d閎at.

Les partisans de l抏xtension (au nombre desquels la Bulgarie, la Chine, la Hongrie, le Kenya, le Liechtenstein, Maurice, le Nig閞ia, le Pakistan, la R閜ublique slovaque, la R閜ublique tch鑡ue, la Slov閚ie, le Sri Lanka, la Suisse, la Tha飈ande, la Turquie et l扷E) consid鑢ent que le niveau de protection plus 閘ev?est un moyen de commercialiser leurs produits et ils s抩pposent ?ce que les termes qu抜ls utilisent soient 搖surp閟?par d抋utres pays.

Les opposants ?l抏xtension font valoir que le niveau de protection existant (article 22) est appropri?et qu抲ne protection accrue aurait un co鹴 閘ev? Ils rejettent 間alement l抋ccusation d挀usurpation?en particulier lorsque des immigrants ont apport?des m閠hodes de fabrication et des noms de produits dans leur nouveau lieu d抜mplantation. On a d抋illeurs dit que le d閎at opposait les pays de 搇抋ncien monde??ceux du 搉ouveau monde? Cette description n抏st toutefois pas tout ?fait exacte puisque parmi les pays s抩pposant ?l抏xtension figurent le Japon, le Taipei chinois et certains pays d扐sie du Sud-Est ainsi que les 蓆ats桿nis, le Canada, l扐ustralie, la Nouvelle-Z閘ande, l扐rgentine et un certain nombre d抋utres pays latino梐m閞icains.

 

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R閑xamens des dispositions de l扐ccord sur les ADPIC: en particulier l抋rticle 27:3 b), la biodiversit?et les savoirs traditionnels

Deux r閑xamens ont eu lieu au Conseil des ADPIC, conform閙ent aux prescriptions de l扐ccord sur les ADPIC: un r閑xamen de l抋rticle 27:3 b) qui traite de la brevetabilit?ou de la non-brevetabilit?des inventions v間閠ales et animales, ainsi que de la protection des vari閠閟 v間閠ales, et un r閑xamen de l抏nsemble de l扐ccord sur les ADPIC (prescrit ?l抋rticle 71:1).

L抋rticle 27 de l扐ccord sur les ADPIC d閒init les types d抜nventions qui doivent 阾re brevetables et celles qui peuvent 阾re exclues de la brevetabilit? Il s抋git ?la fois de produits et de proc閐閟 qui concernent tous les domaines de la technologie.

揑nventions brevetables?/p>

Dans l抏nsemble, pour 阾re brevetables, les inventions doivent 阾re nouvelles, impliquer une activit?inventive (ou 阾re non 関identes) et 阾re susceptibles d抋pplication industrielle (ou utiles). L抋rticle 27 閚um鑢e 間alement les inventions que les gouvernements peuvent exclure de la brevetabilit?

La partie b) du paragraphe 3 (c抏st-?dire l?span class="paraboldtext">article 27:3 b)) vise les inventions biotechnologiques. Il fait actuellement l抩bjet d抲n r閑xamen au Conseil des ADPIC, comme le prescrit l扐ccord. Certains pays ont 閘argi le d閎at ?la biodiversit?et aux savoirs traditionnels. La D閏laration de Doha a li?ces questions.

En gros, l抋rticle 27:3 b) autorise les gouvernements ?exclure de la brevetabilit?les v間閠aux, les animaux et les proc閐閟 揺ssentiellement?biologiques (mais les micro-organismes et les proc閐閟 non biologiques et microbiologiques doivent 阾re brevetables). Toutefois, les vari閠閟 v間閠ales doivent pouvoir 阾re prot間閑s soit par des brevets soit par un syst鑝e cr殫 sp閏ifiquement ?cette fin (搒ui generis? ou par une combinaison de ces deux moyens. Par exemple, de nombreux pays ont adopt?une loi sur la protection des vari閠閟 v間閠ales fond閑 sur un mod鑜e 閠abli par l扷nion internationale pour la protection des obtentions v間閠ales (UPOV).

 

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Avant Doha

L抏xamen de l抋rticle 27:3 b) a commenc?en 1999, comme l抏xigeait l扐ccord sur les ADPIC. Parmi les sujets abord閟 lors des discussions au Conseil des ADPIC figuraient les questions suivantes:

  • Comment appliquer les dispositions existantes de l扐ccord sur les ADPIC ?la question de savoir si les v間閠aux et les animaux doivent 阾re brevet閟? Ces dispositions doivent-elles 阾re modifi閑s?  
  • Que recouvre la protection efficace des obtentions v間閠ales (autres syst鑝es que la protection par brevet comme les versions de 1978 et de 1991 de l扷POV). La question de permettre aux agriculteurs traditionnels de continuer de conserver et d掗changer les semences qu抜ls ont r閏olt閑s; pr関ention des pratiques anticoncurrentielles qui menacent la 搒ouverainet?alimentaire?des pays en d関eloppement.  
  • Comment traiter les questions morales et 閠hiques, par exemple, dans quelle mesure les formes de vie invent閑s devraient-elles pouvoir b閚閒icier d抲ne protection?  
  • Comment traiter des savoirs traditionnels et des mat閞iels g閚閠iques, ainsi que des droits des communaut閟 dont ils sont issus (y compris divulgation de la source des mat閞iels g閚閠iques, et partage des avantages lorsque des inventeurs dans un pays ont des droits sur des inventions obtenues ?partir de mat閞iels provenant d抲n autre pays).  
  • L扐ccord sur les ADPIC et la Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique (CDB) sont-ils en conflit?  

 

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Le mandat de Doha

La D閏laration de Doha indique que les travaux effectu閟 par le Conseil des ADPIC dans le cadre des r閑xamens (de l抋rticle 27:3 b) ou de l抏nsemble de l扐ccord sur les ADPIC au titre de l抋rticle 71:1) ou de toute autre question de mise en 渦vre devraient aussi aborder: la relation entre l扐ccord sur les ADPIC et la Convention des Nations Unies sur la diversit?biologique; la protection des savoirs traditionnels et du folklore; et tout autre fait nouveau pertinent relev?par les gouvernements Membres pendant le r閑xamen de l扐ccord sur les ADPIC. Le texte pr閏ise que les travaux du Conseil des ADPIC en la mati鑢e doivent 阾re guid閟 par les objectifs (article 7) et les principes (article 8) 閚onc閟 dans l扐ccord sur les ADPIC et tenir pleinement compte de la dimension d関eloppement.

 

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Depuis lors ?

Les discussions au Conseil des ADPIC ont 閠?tr鑣 approfondies et un certain nombre d抜d閑s et de propositions ont 閠?avanc閑s pour traiter de ces questions complexes. Parmi les derniers documents pr閟ent閟, on peut citer les suivants (documents disponibles dans la base Documents en ligne ? l抋dresse http://docsonline.wto.org sur le site Web de l扥MC):

  • UE (IP/C/W/383): comprend une proposition en vue d抏xaminer la possibilit?d掗tablir une prescription obligeant les d閜osants d抲ne demande de brevet ?divulguer l抩rigine du mat閞iel g閚閠ique; les cons閝uences juridiques ne rel鑦eraient pas du champ d抋pplication de la l間islation sur les brevets.  
  • Suisse (IP/C/W/400): propose une modification du Trait?de coop閞ation en mati鑢e de brevets (PCT) de l扥MPI (et, par renvoi, du Trait?de l扥MPI sur le droit des brevets) de fa鏾n ?ce que les l間islations nationales obligent les d閜osants de demandes de brevet ?divulguer l抩rigine des ressources g閚閠iques et des savoirs traditionnels. Le fait que l抩rigine ne soit pas divulgu閑 pourrait suspendre la d閘ivrance d抲n brevet ou affecter sa validit?  
  • Br閟il, Cuba, 蓂uateur, Inde, P閞ou, Tha飈ande, Venezuela (IP/C/W/403). Ce document d関eloppe des propositions pr閟ent閑s ant閞ieurement sur la divulgation de l抩rigine des ressources biologiques et des savoirs traditionnels, le 揷onsentement pr閍lable donn?en connaissance de cause?pour l抏xploitation d抲n brevet (expression utilis閑 dans la Convention sur la diversit?biologique) et le partage 閝uitable des avantages. Ce groupe de pays veut que l扐ccord sur les ADPIC soit amend?de fa鏾n ?rendre la divulgation obligatoire. Le document analyse aussi les faiblesses d抋utres m閠hodes comme les contrats.  
  • Le Groupe africain (IP/C/W/404). Ce document expose les domaines o?il pourrait y avoir un accord et ceux o?des divergences subsistent et contient un projet de d閏ision sur les savoirs traditionnels visant ?emp阠her tout 揹閠ournement? Le Groupe africain veut prohiber la protection par brevet de toutes les formes de vie (v間閠aux, animaux, micro-organismes) et est partisan d抲n syst鑝e sui generis de protection des vari閠閟 v間閠ales pour pr閟erver les droits des agriculteurs d抲tiliser et d掗changer les semences r閏olt閑s. Il propose l抜ntroduction de prescriptions en mati鑢e de divulgation analogues ?celles qui sont expos閑s dans le document IP/C/W/403 (ci-dessus).  

Certains pays d関elopp閟 sont contre l抜ntroduction de prescriptions additionnelles concernant la divulgation des sources des mat閞iels g閚閠iques ou des savoirs traditionnels, ainsi que les renseignements sur le consentement pr閍lable donn?en connaissance de cause et le partage des b閚閒ices. Les accords contractuels pass閟 entre les chercheurs et des communaut閟 d閠entrices des savoirs traditionnels ou des mat閞iels g閚閠iques leur paraissent suffisants.

Une question d閠erminante se pose ?pr閟ent, celle de savoir si l抏xamen de ces questions a 閠?assez pouss?pour que l扥MC s抏n saisisse imm閐iatement ?opinion partag閑 par de nombreux pays en d関eloppement ?ou s抜l conviendrait d抋ttendre les r閟ultats des travaux techniques effectu閟 ?l扥MPI ?position de plusieurs pays d関elopp閟 comme le Canada et les 蓆ats-Unis.

 

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R閑xamen de l扐ccord sur les ADPIC (au titre de l抋rticle 71:1)

Ce point a 閠?tr鑣 peu d閎attu et n抋 donn?lieu ?aucune proposition dans le cadre du programme de Doha.

 

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Plaintes en situation de non-violation (article 64:2)

En principe, les diff閞ends port閟 devant l扥MC reposent sur des all間ations qu抲n pays a viol?un accord ou rompu un engagement.

Au titre de l抋ccord sur les marchandises (GATT) et des engagements sp閏ifiques pris dans le domaine des services (AGCS), les pays peuvent d閜oser une plainte devant l扥rgane de r鑗lement des diff閞ends s抜ls peuvent montrer qu抜ls ont 閠?priv閟 d抲n avantage escompt?en raison des mesures prises par un gouvernement (par exemple l抩ctroi d抲ne nouvelle subvention ?la production pour un produit ayant fait l抩bjet d抲ne concession tarifaire) ou parce qu抜l existe une autre situation ?m阭e s抜l n抷 a pas violation d抲n accord. Ces plaintes en situation de 搉on-violation?sont autoris閑s dans le but de pr閟erver l掗quilibre des avantages (comme les possibilit閟 d抋cc鑣 aux march閟) 閠abli au cours des n間ociations multilat閞ales.

L扐ccord sur les ADPIC (article 64:2) a temporairement interdit les diff閞ends en situation de non-violation. Il dispose que les plaintes en situation de non-violation ne peuvent pas faire l抩bjet d抲ne proc閐ure de r鑗lement des diff閞ends devant l扥MC pendant les cinq premi鑢es ann閑s d抋pplication de l扐ccord sur l扥MC (c抏st-?dire de 1995 ?1999). (Ce d閘ai a 閠?prorog??Doha.)

Parall鑜ement, le Conseil des ADPIC a examin?la question de savoir si les plaintes en situation de non-violation devraient 阾re permises dans le domaine de la propri閠?intellectuelle et, dans l抋ffirmative, dans quelle mesure et comment (損ort閑 et modalit閟? elles pourraient faire l抩bjet de proc閐ures de r鑗lement des diff閞ends ?l扥MC.

Au moins deux pays (les 蓆ats-Unis et la Suisse) ont dit que les plaintes en situation de non-violation devraient 阾re autoris閑s pour dissuader les Membres de s抋donner ?une 揳ctivit?l間islative cr閍trice?leur permettant de contourner les engagements pris dans le domaine des ADPIC. La plupart des pays voudraient que l抜nterdiction soit maintenue ou rendue permanente. Certains ont sugg閞?la mise en place de sauvegardes additionnelles.

 

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Le mandat de Doha

Conform閙ent ?la D閏ision de Doha sur les questions et pr閛ccupations li閑s ?la mise en 渦vre (paragraphe 11.1), le Conseil des ADPIC est charg?de faire une recommandation ?la cinqui鑝e Conf閞ence minist閞ielle ?Canc鷑. Dans l抜ntervalle, les Membres sont convenus de ne pas d閜oser de plaintes en situation de non-violation au titre de l扐ccord sur les ADPIC.

En mai 2003, le Pr閟ident du Conseil des ADPIC a envisag?quatre possibilit閟 pour la recommandation: 1) interdire compl鑤ement les plaintes en situation de non-violation au titre de l扐ccord sur les ADPIC, 2) autoriser le traitement des plaintes dans le cadre des r鑗les de l扥MC r間issant le r鑗lement des diff閞ends, 3) autoriser les plaintes en situation de non-violation mais en les soumettant ?des 搈odalit閟?sp閏iales (mani鑢e de les traiter), et 4) proroger le moratoire.

En r閜onse, la plupart des Membres se sont dits favorables ? l抜nterdiction compl鑤e des plaintes en situation de non-violation (option 1) ou ?la prorogation du moratoire (option 4).

Il n抋 toutefois pas 閠?possible de parvenir ?un consensus et des travaux suppl閙entaires sont n閏essaires en vue d抲ne d閏ision ?Canc鷑.

 

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Transfert de technologie

Les pays en d関eloppement, en particulier, consid鑢ent que le transfert de technologie fait partie de l抋ccord qu抜ls ont pass?lorsqu抜ls sont convenus de prot間er les droits de propri閠?intellectuelle. L扐ccord sur les ADPIC comprend un certain nombre de dispositions sur la question. Par exemple, il dispose que les gouvernements des pays d関elopp閟 doivent offrir des incitations ?leurs entreprises afin de promouvoir le transfert de technologie vers les pays les moins avanc閟 (article 66:2).

Les pays les moins avanc閟 veulent que cette prescription soit rendue plus effective. ?Doha, les Ministres sont convenus que le Conseil des ADPIC mettrait 揺n place un m閏anisme visant ?assurer la surveillance et la pleine mise en 渦vre des obligations en question? Le Conseil a adopt?une d閏ision mettant en place un tel m閏anisme en f関rier 2003. Ce document indique les renseignements que doivent fournir les pays d関elopp閟 en fin d抋nn閑 sur le fonctionnement, dans la pratique, des incitations offertes.

Cette d閏ision est aujourd抙ui mise en 渦vre et les renseignements seront examin閟 de mani鑢e approfondie ?la r閡nion du Conseil des ADPIC de novembre 2003. Parall鑜ement, la question du transfert de technologie continue d掙tre soulev閑 dans le cadre d抋utres points du programme de travail du Conseil des ADPIC, comme les ADPIC et la sant?publique.