CONF蒖ENCE MINIST蒖IELLE DE L扥MC, HONG KONG 2005: NOTES D捍NFORMATION
AGRICULTURE
Les “modalit閟” relanceraient l'ensemble du Cycle
En raison de son importance cruciale pour presque tous les Membres, l'agriculture est souvent consid閞閑 comme la cl?de tout l'ensemble de n間ociations. Les retards dans ce domaine ont p閞iodiquement bloqu?les progr鑣 sur d'autres questions car les n間ociateurs attendaient les r閟ultats pour l'agriculture.
Table des mati鑢es
> Lettre de M. Pascal Lamy
> Programme de Doha pour le d関eloppement
> Agriculture
> Coton
> Commerce des services
> Acc鑣 aux march閟 pour les produits non agricoles
> Propri閠?intellectuelle (ADPIC)
> Facilitation des 閏hanges
> R鑗les: antidumping, smc y compris les subventions
aux p阠heries
> Règles: accords commerciaux r間ionaux
> R鑗lement des diff閞ends
> Commerce et environnement
> Petites 閏onomies
> Commerce, dette et finances
> Commerce et transfert de technologie
> Coop閞ation technique
> Pays les moins avanc閟
> Traitement sp閏ial et diff閞enci?/a>
> Mise en 渦vre
> Commerce 閘ectronique
> Membres et accessions
> Membres de l'OMC
> Bananes
> Statistiques: Textiles et vêtements
> Quelques faits et chiffres
> Comprendre le jargon: Groupements de pays
> Comprendre le jargon: Guide informel de la terminologie de l'OMC
Les n間ociations sur l'agriculture sont difficiles en raison de la tr鑣 grande diversit?des points de vue et des int閞阾s entre les gouvernements Membres, du grand nombre de participants actifs, et de la complexit?de bien des questions. Elles visent ?contribuer ?la poursuite de la lib閞alisation du commerce des produits agricoles, qui permettrait aux pays de se faire concurrence sur le plan de la qualit?et des prix, et non au niveau de l'importance des subventions. C'est le cas, en particulier, de nombreux pays en d関eloppement dont l'閏onomie est tributaire d'une gamme de plus en plus large de produits agricoles primaires et transform閟, export閟 vers un nombre croissant de march閟, y compris d'autres pays en d関eloppement.
Les n間ociations sont ax閑s sur “trois piliers”:
- acc鑣 aux march閟: abaissement des tarifs, expansion
des contingents tarifaires et diverses flexibilit閟 ?cet 間ard;
- subventions ?l'exportation
(officiellement “concurrence ?l'exportation”): 閘imination
de ces subventions et 閠ablissement de disciplines pour les cr閐its ?l'exportation,
l'aide alimentaire et les entreprises commerciales d'蓆at afin d'閘iminer
les subventions ?l'exportation
occultes;
- soutien interne: r閐uction des mesures de soutien qui faussent les 閏hanges (en encourageant la surproduction et en 閘evant ou en abaissant artificiellement les prix) et 閠ablissement de disciplines pour les formes de soutien qui pourraient fausser les 閏hanges.
Les n間ociations portent aussi sur plusieurs autres questions, y compris le traitement sp閏ial en faveur des pays en d関eloppement et les “consid閞ations autres que d'ordre commercial” (le r鬺e de l'agriculture dans la s閏urit?alimentaire, le d関eloppement rural, la protection de l'environnement, etc.).
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Hong Kong: sur la voie des “modalit閟”
Pour l'agriculture, l'objectif officieux ?la Conf閞ence minist閞ielle de Hong Kong 閠ait d'achever l'閘aboration des “modalit閟” (ou de se rapprocher autant que possible de ce but), ce qui permettrait de mettre au point pour la fin de 2006 l'ensemble des r閟ultats ?convenir concernant l'agriculture (aussi un objectif officieux). Cependant, les retards accumul閟 avant la pause d'閠?de l'OMC en 2005 ont fait qu'il restait aux Membres un 閚orme travail ?accomplir au cours des trois mois pr閏閐ant la Conf閞ence de Hong Kong. En novembre, l'objectif pour Hong Kong a 閠?recalibr? Les Membres esp鑢ent maintenant faire de la Conf閞ence minist閞ielle une 閠ape pour arriver ?des modalit閟 d閎ut 2006, sans modifier le niveau d'ambition concernant le r閟ultat final des n間ociations et en s'en tenant ?la date butoir non officielle fix閑 pour la fin 2006.
Les modalit閟 pr閏iseront comment l'accord final se pr閟entera, 閚on鏰nt des objectifs chiffr閟 et autres pour les nouvelles r閒ormes du commerce des produits agricoles. Elles indiqueront en particulier les formules et flexibilit閟 ?appliquer pour r閐uire les tarifs, 閘argir les contingents et abaisser le soutien interne. Elles fixeront une date limite pour l'閘imination des subventions ?l'exportation. Elles contiendront aussi des r鑗les r関is閑s pour soumettre ?des disciplines les politiques relatives au commerce des produits agricoles. Tous ces 閘閙ents devront permettre d'atteindre les objectifs 閚onc閟 dans la D閏laration minist閞ielle de Doha de 2001: “des am閘iorations substantielles de l'acc鑣 aux march閟; des r閐uctions de toutes les formes de subventions ?l'exportation, en vue de leur retrait progressif; et des r閐uctions substantielles du soutien interne ayant des effets de distorsion des 閏hanges”.
Une fois que les “modalit閟” auront 閠?adopt閑s, elles seront appliqu閑s pour calculer les abaissements tarifaires que chaque pays fera sur des milliers de produits, et les abaissements concernant diverses subventions et mesures de soutien, dont certaines donneront sans doute lieu ?d'autres marchandages avant que les n間ociations ne soient finalement achev閑s. Cette phase peut prendre plusieurs mois.
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R閠rospective
La mani鑢e de proc閐er des n間ociateurs dans des n間ociations aussi complexes consiste ?accumuler une s閞ie d'accords qui finissent par constituer l'accord final. ?tout moment de la n間ociation, ce qui a 閠?r閍lis?et convenu ou obtenu jusqu'alors (on parle souvent d'“acquis”) est important. L'un des principaux r閟ultats obtenus dans les n間ociations sur l'agriculture est l'閘imination des subventions ?l'exportation, convenue en 2004.
Le point de d閜art est le Cycle d'Uruguay (1986 1994), dont sont issus l'Accord sur l'agriculture de l'OMC et les engagements pris par les diff閞ents pays en vue de r閐uire les subventions ?l'exportation, le soutien interne et les obstacles ?l'importation de produits agricoles. Ce premier pas important vers la r閒orme du commerce des produits agricoles a permis d'assujettir tous les produits agricoles (indiqu閟 dans l'Accord) ?des disciplines multilat閞ales, y compris des “consolidations tarifaires” — les Membres de l'OMC se sont engag閟 ?avoir des tarifs maximaux consolid閟 pour la quasi totalit?des produits agricoles, ce qui n'est pas le cas pour de nombreux produits industriels. La r閒orme a aussi consist??fixer des niveaux plafonds pour les subventions, les limitant pour la premi鑢e fois et les r閐uisant par rapport aux niveaux ant閞ieurs.
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Dates cl閟 dans les n間ociations sur l'agriculture ?l'OMC

Depuis lors, dans les n間ociations sur l'agriculture,
les points suivants sont “acquis”:
- Le mandat initial: l'article 20. L'Accord
sur l'agriculture actuel, issu du Cycle d'Uruguay de 1986 1994, est important
mais ne repr閟ente
qu'un premier pas vers la r閒orme du commerce des produits agricoles. Pour
beaucoup de pays, il s'agit d'une entreprise inachev閑, comme le confirme
l'article 20 de l'Accord, qui d閏rit la r閒orme comme 閠ant un “processus
continu” et
aux termes duquel les Membres sont tenus d'engager de nouvelles n間ociations ?partir
de 2000. L'article indique clairement l'orientation des n間ociations, mais
en termes g閚閞aux — “r閐uctions progressives substantielles
du soutien et de la protection qui aboutiraient ?une r閒orme fondamentale”.
- La D閏laration
minist閞ielle de Doha, 2001 (voir plus loin).
- Le cadre convenu dans la d閏ision
du Conseil g閚閞al du 1er ao鹴 2004, dont une partie est parfois appel閑
l'“ensemble
de r閟ultats de juillet 2004” (voir plus loin).
Les n間ociations: avant Doha — de 2000 ?2001
Les n間ociations ont commenc?au d閎ut de 2000, dans le cadre des “Sessions extraordinaires” du Comit?de l'agriculture. La participation a atteint, d鑣 le d閎ut, un niveau sans pr閏閐ent et demeure exceptionnelle. Rien que pendant la premi鑢e ann閑, 126 gouvernements Membres (89 pour cent des 142 Membres d'alors) ont pr閟ent?45 propositions et trois documents techniques. Comme il s'agissait de positions de d閜art et que le nombre de pays concern閟 閠ait tr鑣 important, les propositions 閠aient tr鑣 diverses et les divergences consid閞ables.
Mandat de Doha — ?partir de 2002
La D閏laration minist閞ielle de Doha adopt閑 le 14 novembre 2001 a d閒ini un nouveau mandat en pr閏isant les objectifs, en faisant fond sur les travaux accomplis jusque-l? en confirmant et d関eloppant les objectifs et en 閠ablissant un calendrier avec des 閏h閍nces. L'agriculture fait d閟ormais partie de l'engagement unique.
La d閏laration pr閏isait que le traitement sp閏ial et diff閞enci?en faveur des pays en d関eloppement ferait partie int間rante de l'ensemble des n間ociations et serait incorpor??la fois dans les nouveaux engagements des pays et dans toutes les r鑗les et disciplines pertinentes nouvelles ou r関is閑s. Il y 閠ait dit que le r閟ultat devrait 阾re effectif dans la pratique et permettre aux pays en d関eloppement de r閜ondre ?leurs besoins, notamment en mati鑢e de s閏urit?alimentaire et de d関eloppement rural. Les Ministres ont aussi pris note des consid閞ations autres que d'ordre commercial (telles que la protection de l'environnement, la s閏urit?alimentaire, le d関eloppement rural, etc.) exprim閑s dans les propositions de n間ociation d閖?pr閟ent閑s et ont confirm?que ces consid閞ations seraient prises en compte dans les n間ociations, comme le pr関oyait l'Accord sur l'agriculture. Les n間ociations au titre de ce mandat ont d閎ut?en mars 2002.
Il est impossible d'arriver ?un consensus si les n間ociateurs ne d閙ordent pas de leurs positions de d閜art. Bien que l'intensit?des n間ociations sur l'agriculture soit rest閑 presque constamment soutenue au cours des trois ann閑s ayant suivi leur lancement en 2000, l'absence de toute 関olution tangible vers un terrain d'entente, m阭e dans le cadre du nouveau mandat de Doha, a 閠?r閐hibitoire.
En vertu de ce mandat, des n間ociations intensives se sont poursuivies de mars 2002 ?mars 2003, sans toutefois aboutir ?un accord sur les “modalit閟” car les Membres campaient sur leurs positions. Les n間ociateurs n'ont pas pu s'entendre mais ce n'閠ait pas faute d'avoir essay? Ce qui faisait d閒aut, en fait, c'閠aient les d閏isions politiques de leurs gouvernements qui leur auraient permis de faire bouger les choses.
Le pr閟ident d'alors, M. Stuart Harbinson, a bien 閠abli un projet en mars 2003, conform閙ent au mandat de Doha, mais sans consensus ce projet a 閠?mis de c魌? ?la place, les Membres ont commenc? en attendant, ?discuter sur un “cadre” plus modeste en vue d'arriver ?un accord sur ce texte ?la Conf閞ence minist閞ielle de Canc鷑 tenue en septembre 2003. (D'apr鑣 le mandat de Doha initial, la Conf閞ence de Canc鷑 閠ait cens閑 阾re un jalon beaucoup plus proche de la fin des n間ociations, les Membres pr閟entant leurs offres ou des “projets d'engagements globaux” concernant des milliers de produits et un 関entail de subventions et de mesures de soutien, sur la base des “modalit閟”.)
Enfin, en juillet 2003, les pays ont effectivement commenc??bouger. Il en est r閟ult?des projets de “cadre”, dont certains 閠aient des compromis entre des positions oppos閑s, pr閟ent閟 ?la Conf閞ence minist閞ielle en septembre. Mais l'accord 閠ait impossible. Apr鑣 Canc鷑, les n間ociations sur l'agriculture ont 閠?suspendues, comme les travaux sur toutes les questions relevant du Programme de Doha, jusqu'?la fin de l'ann閑.
Les choses sont reparties au d閎ut de 2004, avec un certain nombre d'initiatives politiques. Les 蓆ats Unis ont donn?le ton en lan鏰nt un appel aux armes dans une lettre adress閑 le 11 janvier 2004 aux Ministres des autres pays, dans laquelle ils proposaient la marche ?suivre. En mai, l'UE a annonc?quelques concessions cl閟, en acceptant notamment de n間ocier une date pour la fin de toutes les formes de subventions ?l'exportation de produits agricoles. Plusieurs r閡nions importantes se sont tenues dans divers pays, dont certaines 閠aient marqu閑s par les premi鑢es grandes tentatives de compromis faites par les ministres et haut fonctionnaires de l'Australie, du Br閟il, des 蓆ats-Unis, de l'Inde et de l'UE (parfois appel閟 les cinq parties int閞ess閑s).
Le r閟ultat 閠ait le cadre, qui exposait les principes cl閟 des modalit閟 et a 閠?adopt?par tous les Membres ?Gen鑦e le 1er ao鹴 2004 peu apr鑣 minuit, en tant qu'annexe de la d閏ision parfois appel閑 l'“ensemble de r閟ultats de juillet”. C'est le document le plus r閏ent qui consacre les r閟ultats obtenus dans les n間ociations.
Les travaux men閟 depuis lors, pendant le deuxi鑝e semestre de 2004 et en 2005, faisaient fond sur le cadre et ont abouti ?un accord sur certaines questions techniques cl閟. Certaines divergences entre les positions des pays ont disparu ou ont diminu? Les n間ociations ont cependant subi un retard inattendu de quatre mois en raison de la discussion sur une question technique (la m閠hode de conversion des droits non ad valorem — droits qui ne sont pas per鐄s en pourcentage de la valeur des importations — en 閝uivalents ad valorem ou 閝uivalents en pourcentage). Il y a eu d'autres d閞apages de sorte que, alors que la Conf閞ence de Hong Kong approchait, il restait toujours beaucoup ?faire avant que tout puisse 阾re rassembl?pour constituer les “modalit閟”.
Faisant le point de la situation ?la fin de juillet 2005, M. Tim Groser, qui pr閟idait alors les n間ociations, a dit aux n間ociateurs que les n間ociations 閠aient au point mort mais qu'elles avaient permis d'閏lairer quelques uns des compromis politiques essentiels parmi lesquels les Membres devraient faire un choix au cours des mois ?venir:
Apr鑣 la pause d'閠? les n間ociations sont entr閑s dans une nouvelle 閠ape. Sous la direction du nouveau pr閟ident, M. l'Ambassadeur Crawford Falconer (Nouvelle Z閘ande), et alors qu'il ne restait gu鑢e plus de deux mois de travail, elles ont 閠?plus clairement cibl閑s sur les 閘閙ents essentiels des modalit閟 pour permettre aux Membres de commencer ?examiner concr鑤ement les compromis entre r閐uctions tarifaires et soutien interne, et entre l'ampleur des r閐uctions d'une mani鑢e g閚閞ale et les flexibilit閟 qui y sont associ閑s pour des circonstances ou produits particuliers. Un grand nombre de propositions nouvelles ont 閠?pr閟ent閑s.
M. l'Ambassadeur Falconer a pu indiquer que la mani鑢e dont les Membres pr閟entaient leurs positions avait 関olu? pour la premi鑢e fois en cinq ann閑s de n間ociations, au lieu de se contenter de faire des propositions, ils avaient commenc??discuter sur ce qu'ils exigeraient en contrepartie de ce qu'ils conc閐eraient — du moins en partie — en r閜onse aux exigences des autres. Par exemple, certains pays ont dit plus clairement que, selon eux, une plus grande flexibilit?dans la formule de r閐uction tarifaire leur permettrait de r閐uire le nombre des produits qu'ils d閟igneraient comme 閠ant “sensibles”. M. Falconer a cependant dit que ce changement de ton aurait d?se produire six mois plus t魌. Les n間ociations 閠aient toujours hypoth閝u閑s par le risque que les Membres se soient donn?trop peu de temps pour r間ler les principales questions avant la Conf閞ence de Hong Kong.
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Questions d'actualit? le cadre 2004 et la suite
> Questions vis閑s et 閠at d抋vancement
Subventions et concurrence ?l'exportation
Des trois piliers, c'est celui pour lequel il y a eu le plus de progr鑣. Toutes les formes de subventions ?l'exportation seront 閘imin閑s pour une date “cr閐ible”, y compris l'閘imination “parall鑜e” des subventions li閑s aux cr閐its ?l'exportation b閚閒iciant d'un soutien public, ?l'aide alimentaire, et aux entreprises exportatrices relevant de l'蓆at. Des disciplines seront n間oci閑s pour toutes les mesures ?l'exportation dont les effets sont 閝uivalents ?ceux des subventions. L'accord s'閠ant fait sur la question de l'閘imination, les discussions sur certains autres points ont bien progress? en particulier pour ce qui est des cr閐its ?l'exportation. L'aide alimentaire et les entreprises commerciales d'蓆at exportatrices continuent ?poser plus de probl鑝es.
Acc鑣 aux march閟
Des trois piliers c'est le plus difficile, celui pour lequel l'関entail des int閞阾s en jeu est plus large et plus complexe car tous les pays ont des obstacles ?l'acc鑣 aux march閟, alors que certains d'entre eux seulement accordent des subventions ?l'exportation ou appliquent des mesures de soutien interne qui faussent les 閏hanges. La plupart des gouvernements subissent des pressions en faveur d'une protection des agriculteurs mais beaucoup veulent aussi exporter et souhaitent donc l'ouverture des march閟 des autres.
En vertu du cadre, les Membres sont tenus de faire en sorte que des “am閘iorations substantielles de l'acc鑣 aux march閟 [soient] obtenues pour tous les produits”. Les principales questions sont les suivantes:
- La formule de r閐uction tarifaire: les
tarifs “consolid閟” seront
class閟 en 閠ages selon leur niveau de fa鏾n que les tarifs plus 閘ev閟
soient abaiss閟 plus fortement; le d閎at sur le type de formule ?appliquer
pour chaque 閠age
est d閟ormais plus cibl? En octobre, la plupart des Membres ont admis
que l'“approche du Cycle d'Uruguay”, option flexible, et la “formule
suisse”,
plus rigoureuse, ne seraient pas adopt閑s. ?la place, les discussions
ont port?sur
un type de r閐uction lin閍ire (g閚閞alement un abaissement en pourcentage
uniforme pour chaque 閠age), un syst鑝e plus compliqu?d'閏helle mobile
pour les r閐uctions 閠ant
cependant envisag?dans une proposition. Il s'agissait essentiellement
de savoir si la flexibilit?pouvait 阾re incorpor閑 dans la formule sous
la forme d'un “pivot”:
pour chaque 閠age il y aurait une r閐uction en pourcentage fixe assortie
d'une marge de variation autoris閑 en points de pourcentage en plus ou
en moins. Les Membres ont fait valoir des arguments pour et contre cette
solution.
- Tous
les pays b閚閒icieront d'une flexibilit?pour des produits sensibles, dont
les d閠ails restent encore ?n間ocier. Quelques pays ont dit qu'ils r閐uiraient
le nombre de produits sensibles si la formule de r閐uction tarifaire comportait
une plus grande flexibilit?
- Les pays en d関eloppement b閚閒icient d'une
flexibilit?additionnelle pour des “produits sp閏iaux” et
peuvent recourir ?un “m閏anisme
de sauvegarde sp閏iale” qui reste ?閘aborer. Les d閘間ations
qui r閏lament
une plus grande flexibilit?pour les produits sp閏iaux des pays en
d関eloppement
ont 閠abli des indicateurs qu'ils proposent d'utiliser pour assurer
la conformit?de
ces produits avec les crit鑢es pr関us dans le cadre de 2004: s閏urit?alimentaire,
garantie des moyens de subsistance et besoins li閟 au d関eloppement
rural.
- Les discussions se poursuivent aussi sur la mani鑢e de traiter les conflits d'int閞阾s entre pays en d関eloppement, notamment le point de savoir comment traiter la question de l'閞osion des pr閒閞ences et comment assurer la lib閞alisation la plus compl鑤e du commerce des produits tropicaux et des produits cultiv閟 ?la place de plantes narcotiques illicites.
Soutien interne
Tous les pays d関elopp閟 r閐uiront de mani鑢e substantielle les mesures de soutien qui ont des effets de distorsion, et ceux dont les niveaux de soutien sont plus 閘ev閟 devront abaisser davantage les taux “consolid閟” (les niveaux de soutien effectifs sont g閚閞alement plus bas que les niveaux consolid閟). Pour cela, il s'agira de r閐uire ?la fois les plafonds actuels pour l'ensemble des trois types de mesures de soutien qui ont des effets de distorsion (“cat間orie orange”, “de minimis” et “cat間orie bleue”), et les mesures de deux cat間ories — la cat間orie orange (mesures de soutien ayant une incidence directe sur les prix et les quantit閟) et les mesures de soutien de minimis (mesures de soutien relevant de la cat間orie orange de montant minime). Les mesures de soutien de la troisi鑝e cat間orie, la cat間orie bleue (qui ont des effets de distorsion mais de moindre ampleur en raison de limites de la production ou d'autres crit鑢es) seront plafonn閑s; actuellement, la cat間orie bleue n'est assujettie ?aucune limite. Les dispositions d閠aill閑s pr閏isent aussi que ces mesures doivent r閜ondre ?l'objectif ?long terme de “r閐uctions substantielles”. De plus, pendant la premi鑢e ann閑, le plafond du soutien global autoris?de chaque pays sera abaiss?de 20 pour cent (on parle parfois ?ce propos de “contribution initiale”). Cela renforcera consid閞ablement les disciplines r間issant les mesures de soutien interne qui ont des effets de distorsion, mais pour la plupart des pays la r閐uction du soutien effectif ne serait peut 阾re pas tr鑣 marqu閑 car les niveaux actuels sont souvent inf閞ieurs aux plafonds.
Quant aux mesures de soutien de la “cat間orie verte”, qui ne sont actuellement pas limit閑s, les crit鑢es pour la d閒inition des mesures pouvant relever de cette cat間orie seront r閑xamin閟 et clarifi閟 pour faire en sorte qu'elles n'aient r閑llement pas pour effet de fausser les 閏hanges, ou que cet effet soit minime. En m阭e temps, il s'agira de pr閟erver les concepts fondamentaux, les principes et l'efficacit?de la cat間orie verte, et de prendre en compte les consid閞ations autres que d'ordre commercial telles que la protection de l'environnement et le d関eloppement rural.
Autres informations:
> Agriculture
> N間ociations sur l'agriculture
>
Aper鐄 g閚閞al
> D閏laration De Doha
> D閏laration
de Doha expliqu閑