CONF蒖ENCE MINIST蒖IELLE DE L扥MC, HONG KONG 2005: NOTES D捍NFORMATION
MISE EN 孶VRE
Des progr鑣 ont 閠?faits mais il reste quelques questions d閘icates ?r間ler
Certains pays en d関eloppement font part depuis de nombreuses ann閑s de leurs pr閛ccupations en ce qui concerne la question de la mise en 渦vre des Accords de l'OMC existants.
Table des mati鑢es
> Lettre de M. Pascal Lamy
> Programme de Doha pour le d関eloppement
> Agriculture
> Coton
> Commerce des services
> Acc鑣 aux march閟 pour les produits non agricoles
> Propri閠?intellectuelle (ADPIC)
> Facilitation des 閏hanges
> R鑗les: antidumping, smc y compris les subventions
aux p阠heries
> Règles: accords commerciaux r間ionaux
> R鑗lement des diff閞ends
> Commerce et environnement
> Petites 閏onomies
> Commerce, dette et finances
> Commerce et transfert de technologie
> Coop閞ation technique
> Pays les moins avanc閟
> Traitement sp閏ial et diff閞enci?/a>
> Mise en 渦vre
> Commerce 閘ectronique
> Membres et accessions
> Membres de l'OMC
> Bananes
> Statistiques: Textiles et vêtements
> Quelques faits et chiffres
> Comprendre le jargon: Groupements de pays
> Comprendre le jargon: Guide informel de la terminologie de l'OMC
Les difficult閟 qu'ont les pays en d関eloppement ?mettre en 渦vre les Accords de l'OMC trouvent aussi leur origine dans une s閞ie de facteurs divers. Dans certains cas, les pays en d関eloppement ont 関oqu?les questions de mise en 渦vre pour essayer de rem閐ier aux insuffisances d閏el閑s dans les Accords de l'OMC, ainsi qu'aux in間alit閟 d閏oulant de ces accords, y compris les d閘ais dans lesquels ces pays 閠aient cens閟 avoir transpos?les Accords dans le droit national (lois, r間lementations et pratiques). Dans d'autres, les probl鑝es de mise en 渦vre sont li閟 ?de graves contraintes sur le plan financier et sur celui des capacit閟 institutionnelles, qui emp阠hent les gouvernements des pays en d関eloppement d'adapter leurs r間lementations, lois et pratiques pour qu'elles soient en conformit?avec les r鑗les de l'OMC. Dans d'autres encore, les probl鑝es sont li閟 ?des sensibilit閟 politiques dans le pays, qui entravent la mise en 渦vre des r鑗les convenues dans le cadre de l'Accord du Cycle d'Uruguay instituant l'OMC.
Les pays qui ont adopt?une attitude plus prudente en ce qui concerne les pr閛ccupations li閑s ?la mise en 渦vre font valoir qu'une adaptation importante des r鑗les ne peut pas 阾re entreprise sans n間ociations prescrites.
Les Ministres r閡nis ?Singapour pour la premi鑢e Conf閞ence minist閞ielle de l'OMC en 1996 ont indiqu?ce qui suit: “Jusqu'?pr閟ent, la mise en 渦vre a 閠?g閚閞alement satisfaisante, bien que certains Membres aient indiqu?qu'ils n'閠aient pas satisfaits de certains aspects. Il est 関ident que davantage d'efforts sont n閏essaires dans ce domaine, comme les organes comp閠ents de l'OMC l'ont indiqu?dans leurs rapports.”
?la deuxi鑝e Conf閞ence minist閞ielle de l'OMC, tenue ?Gen鑦e en 1998, un nombre important de gouvernements ont soulev?cette question, qui a depuis lors 閠?r間uli鑢ement inscrite ?l'ordre du jour du Conseil g閚閞al et de ses organes subsidiaires.
Avant la Conf閞ence minist閞ielle de Seattle, en 1999, la mise en 渦vre constituait un 閘閙ent tr鑣 important du programme de n間ociation pour certains pays en d関eloppement. Les d閟accords entre les gouvernements des pays d関elopp閟 et ceux des pays en d関eloppement sur la n間ociation de ces questions sont l'une des principales raisons qui expliquent l'閏hec de la Conf閞ence. Depuis, les n間ociateurs ont beaucoup travaill?et fait des progr鑣 consid閞ables dans ce domaine.
Apr鑣 la r閡nion de Seattle, il a 閠?largement reconnu par les gouvernements Membres de l'OMC qu'il 閠ait n閏essaire de traiter cette question et les d閘間ations sont convenues, en 2000, d'organiser des sessions sp閏ifiques du Conseil g閚閞al, afin de traiter tout particuli鑢ement les questions li閑s ?la mise en 渦vre.
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La D閏laration de Doha
Depuis la p閞iode pr閏閐ant Seattle, plus de 100 propositions relatives ?la mise en 渦vre ont 閠?formul閑s par les gouvernements Membres de l'OMC, la quasi totalit?d'entre elles 閙anant de pays en d関eloppement.
?la quatri鑝e Conf閞ence minist閞ielle, qui a eu lieu ?Doha en 2001, les Ministres ont imm閐iatement r閟olu certaines pr閛ccupations li閑s ?la mise en 渦vre et ont charg?les organes sp閏ifiques de l'OMC de traiter les autres questions de diverses mani鑢es. Ces d閙arches ont permis de r間ler pr鑣 de la moiti?des questions soulev閑s avant Seattle.
Les Ministres sont convenus que les questions restantes devaient 阾re trait閑s au cours des n間ociations prescrites dans le cadre du lancement du cycle de n間ociations commerciales mondiales li閑s au Programme de Doha pour le d関eloppement, au cours de discussions dans les organes subsidiaires qui devaient faire l'objet d'un r閑xamen de la part du Comit?des n間ociations commerciales (qui supervise les sept groupes de n間ociation formels et les n間ociations au Comit?du commerce et du d関eloppement).
Au paragraphe 12 de la D閏laration minist閞ielle de Doha, les Ministres ont indiqu?ce qui suit: “Nous proc閐erons de la fa鏾n suivante: a) dans les cas o?nous donnons un mandat de n間ociation sp閏ifique dans la pr閟ente d閏laration, les questions de mise en 渦vre pertinentes seront trait閑s dans le cadre de ce mandat; b) les autres questions de mise en 渦vre en suspens seront trait閑s de mani鑢e prioritaire par les organes pertinents de l'OMC, qui feront rapport au Comit?des n間ociations commerciales ... d'ici ?la fin de 2002 en vue d'une action appropri閑.”
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Depuis lors ...
Cette situation d閖?complexe en ce qui concerne la mise en 渦vre l'est encore davantage en raison des d閟accords entre les gouvernements Membres au sujet de la signification de l'expression action appropri閑, telle qu'elle figure au paragraphe 12 b). Certaines d閘間ations laissent entendre que cette expression signifie qu'il faut approuver les propositions, d'autres estiment qu'elle signifie que les propositions doivent faire l'objet de n間ociations, alors que d'autres ne sont m阭e pas certaines qu'il y ait un mandat pr関oyant la tenue de n間ociations sur ces propositions.
Afin de faire avancer les n間ociations, M. Supachai Panitchpakdi, qui 閠ait alors Pr閟ident du Comit?des n間ociations commerciales (CNC) et Directeur g閚閞al de l'OMC, a sugg閞? en d閏embre 2002, que les d閘間ations envisagent cinq approches pour traiter ces questions. Il a propos?que les gouvernements traitent ces questions de l'une des fa鏾ns suivantes: 1) r閟oudre la question, 2) convenir que la question ne n閏essite aucune action suppl閙entaire, 3) renvoyer la question ?un organe de n間ociation, 4) poursuivre les travaux dans les organes subsidiaires pertinents sous la supervision renforc閑 du CNC et avec une date limite claire et 5) entreprendre des travaux au niveau du CNC.
En mars 2003, M. Supachai a annonc?que peu de progr鑣 avait 閠?r閍lis?dans ses consultations sur les questions de mise en 渦vre en suspens. Il a dit qu'il demanderait aux pr閟idents des organes de l'OMC charg閟 de superviser des questions de mise en 渦vre sp閏ifiques et aux Directeurs g閚閞aux adjoints de poursuivre les travaux techniques avec les Membres dans des domaines tels que les obstacles techniques au commerce, l'関aluation en douane, les sauvegardes et les dispositions relatives ?la balance des paiements.
Les consultations qui ont eu lieu au cours des deux mois suivants n'ont gu鑢e permis de faire avancer les choses et M. Supachai a annonc?en mai 2003 que, pendant que les pr閟idents des organes pertinents et les Directeurs g閚閞aux adjoints poursuivraient les consultations, il m鑞erait lui m阭e les consultations sur l'extension de la protection additionnelle des indications g閛graphiques ?des produits autres que les vins et les spiritueux. Dans le cadre du Cycle d'Uruguay, les Membres de l'OMC se sont engag閟 ?閠ablir un registre pour les vins et les spiritueux comme moyen d'assurer cette protection additionnelle. Certaines d閘間ations estiment que cette protection additionnelle devrait 阾re 閠endue ?d'autres produits. ?Doha, cette question a 閠?examin閑 plus avant dans le cadre du processus au titre du paragraphe 12 b) et les divergences de vues demeurent marqu閑s entre ceux qui sont favorables ?l'extension et qui jugent que le moment est venu d'engager des n間ociations s閞ieuses sur cette question et ceux qui sont oppos閟 ?l'extension — en grande partie parce qu'ils pensent qu'elle pourrait entraver leurs exportations de produits agricoles — et qui estiment qu'aucune n間ociation ne devrait avoir lieu.
Il s'agissait d'une question tellement sensible que M. Supachai a entrepris de r間ler la question en sa qualit?de Directeur g閚閞al et non en tant que Pr閟ident du Comit?des n間ociations commerciales.
Dans un passage du cadre global pour le Programme de Doha pour le d関eloppement convenu le 1er ao鹴 2004, le Conseil g閚閞al a donn?pour instruction au Comit?des n間ociations commerciales et aux autres organes de l'OMC de “redoubler d'efforts pour trouver des solutions appropri閑s” aux questions vis閑s au paragraphe 12 b). M. Supachai a 閠?charg?de poursuivre ses travaux sur les questions en suspens, y compris l'extension de la protection des indications g閛graphiques, et de faire rapport en juillet 2005 sur les progr鑣 accomplis. Il est aussi dit dans le texte adopt?en ao鹴 2004 que le Conseil g閚閞al prendra toute “mesure appropri閑” en juillet 2005.
Un an plus tard, ?la derni鑢e r閡nion du Conseil g閚閞al ?laquelle il participait en tant que Directeur g閚閞al, M. Supachai a dit que les progr鑣 dans le traitement de ces questions 閠aient insuffisants et que certains probl鑝es semblaient 阾re “insolubles”. Il a expliqu?que le fait de lier toutes les questions de mise en 渦vre en suspens rendait tr鑣 difficile le r鑗lement de l'une quelconque d'entre elles. Selon lui, les divergences politiques et les positions fig閑s concernant l'extension de la protection des indications g閛graphiques avaient 閠?des obstacles particuli鑢ement difficiles ?surmonter.
Peu apr鑣 qu'il avait pris ses fonctions de Directeur g閚閞al, le 1er septembre 2005, M. Pascal Lamy a annonc?son intention de prendre en main le processus de consultations sur les questions de mise en 渦vre en suspens. En sa qualit?de Directeur g閚閞al, M. Lamy a annonc??la r閡nion du Conseil g閚閞al du 19 octobre qu'il demanderait aux pr閟idents des organes pertinents de l'OMC de poursuivre leurs consultations sur ces questions. Il a dit que deux des Directeurs g閚閞aux adjoints, Mme Valentine Rugwabiza et M. Rufus Yerxa, seraient charg閟 de t鈉hes sp閏ifiques concernant la mise en 渦vre. Mme Rugwabiza sera charg閑 des questions de mise en 渦vre relatives aux r鑗les de l'OMC r間issant les aspects concernant les investissements et li閟 au commerce, et M. Yerxa tiendra des consultations sur les indications g閛graphiques et la relation entre les r鑗les 閚onc閑s dans l'Accord sur les aspects des droits de propri閠?intellectuelle qui touchent au commerce et la Convention sur la biodiversit?
Autres informations:
> D閏ision sur la mise
en oeuvre
> La d閏ision
sur la mise en 渦vre expliqu閑
> D閏laration de Doha
> D閏laration
de Doha expliqu閑